Longue Nuit de l'exorcisme, La - Le Chat qui Fume
Écrit par Flint/Valor   

 

Région : Zone 2 PAL (dvd) - Zone B (blu-ray)

Éditeur : Le Chat qui Fume
Pays : France

Sortie film : 22 mars 1978
Sortie dvd/blu-ray : 15 juin 2017

Durée : 1H48 (version intégrale)
Image :  2.35:1 - 16/9e compatible 4/3 (Combo blu-ray/dvd 1920X1080/23,976P - encodage AVC)
Audio : Dolby Digital 2.0 Mono

Langues : italien, français
Sous-titres : français (optionnels)

Bonus :

- La longue nuit de Lucio Fulci, par Olivier Père (23'23)

- Les brûlures de la frustration, par Jean-François Rauger (16'15)

- Ne tuez pas les canards, par Fathi Beddiar (22'29)
- Bandes-annonces (À la recherche du plaisir, Opéra, Sanctuaire, Le Retour des morts-vivants, La Longue Nuit de l'exorcisme)

- Ces jours avec Lucio, avec Florinda Bolkan (28'18)

- Qui a tué Donald ? Avec Barbara Bouchet (18'29)

- Entre noirceur et lumière, avec Sergio D'Offizi (48'15)

- Le maître du montage, avec Bruno Micheli (26'41)

- Interview de Lucio Fulci (enregistrement audio en deux parties – 25'14 et 16'29)

- Le temps de l'innocence, par Lionel Grenier (19'27)

 

 

 

* Vous pouvez cliquer sur chacune des captures pour afficher leur taille réelle.

 

 

Commentaire : Sorti à la mi-juin en même temps que "À la recherche du plaisir), La Longue Nuit de l'exorcisme (tiré à 2000 exemplaires, contre 1000 pour le film de Silvio Amadio) est déjà quasiment épuisé trois mois après sa sortie. Un succès mérité, dû à la renommée de cette oeuvre de Lucio Fulci mais également à la qualité du produit, une habitude chez l'éditeur.

La Longue Nuit de l'exorcisme se présente donc sous la forme d'un digipack trois volets comprenant trois disques (un blu-ray et deux dvd), le tout protégé par un fourreau en carton renforcé joliment illustré.
Le Chat qui Fume a récupéré pour cette occasion le master des Allemands de '84 Entertainment, une copie propre, tout à fait satisfaisante, et qui permet de revoir le film dans des conditions optimales. Les deux pistes (française et italienne) sont d'une très bonne qualité, surtout pour un film accusant quarante-cinq années.

Et une fois encore, les bonus sont nombreux et fort intéressants. Selon une formule qui a fait ses preuves, nous avons d'un côté l'apport de Federico Caddeo et l'équipe de Freak-O-Rama, et de l'autre celle de Stéphane Bouyer pour les bonus "français". Ces divers modules sont avec le film sur le blu-ray, et répartis sur les deux dvd (certains avec le film, les autres à part).

 

Olivier Père, directeur général d'Arte France Cinéma, ouvre le bal et parle avec enthousiasme de ce giallo atypique dont le propos est plus large que celui d'un simple thriller. Un film qu'il considère comme ambitieux au niveau de la mise en scène et de la dramaturgie. Selon lui, "Paperino" est une oeuvre ambiguë et choquante qui se distingue par ses dualités (le nord et le sud de l'Italie, le monde rural et les gens de la ville), son enquête à deux niveaux (la police, le journaliste) et enfin l'exposition de plusieurs tabous (meurtres d'enfants, prêtre assassin...). Ce qui en fait l'un des films les plus riches de son auteur.

 

Jean-François Rauger, directeur de la programmation à la Cinémathèque française, se montre tout aussi enthousiaste, revenant comme son prédécesseur sur le fait que La Longue Nuit de l'exorcisme est un film choral, mettant en scène plusieurs personnages principaux. L'oeuvre en elle-même ne rentre pas dans une case particulière, abordant plusieurs genres, Jean-François Rauger évoquant une chronique sociale à dimension fantastique. Notre intervenant s'attarde notamment sur la mort violente de la sorcière jouée par Florinda Bolkan, avec en point d'orgue l'indifférence des vacanciers, aussi choquante que la mise à mort. Cette scène résume à elle seule le pessimisme de Lucio Fulci sur les travers de notre monde.

 

 

Ensuite, la parole est donnée à Fathi Beddiar, journaliste et scénariste, qui part dans une analyse passionnante où il compare l'oeuvre de Fulci avec un long métrage réalisé par Elio Petri en 1967 : "A chacun son dû". Chez Petri comme chez Fulci, sont exposés dans les deux films le drame rural sordide, le folklore méditerranéen, la sorcellerie et la dérive de la religion.
Pour le scénariste, le véritable choc de "Paperino" se trouve, non pas dans les scènes violentes, mais dans le mobile du tueur. Il rappelle également combien Lucio Fulci était impeccable dans la direction d'acteurs, et qu'il manque cruellement au cinéma d'aujourd'hui.

 

Enfin, le dernier module réalisé par Le Chat qui Fume permet de retrouver Lionel Grenier, responsable du site luciofulci.fr et spécialisé dans l'oeuvre du metteur en scène. Dans un premier temps, il évoque la carrière du cinéaste à travers ses films les plus marquants avant de revenir précisément sur La Longue Nuit de l'exorcisme. Lionel Grenier rappelle que le tournage était initialement prévu à Turin, et que le scénario s'inspire à la fois d'un fait divers sordide sur fond de meurtres d'enfants et d'un ouvrage de l'ethnologue et historien des religions Ernesto de Martino, traitant de la magie. Puis, notre invité développe les thèmes centraux du film, exemples à l'appui, à propos du travail sur la photographie, le décor rural, les croyances ancestrales, les motivations du tueur ou encore le choc des cultures.

Passons à présent aux intervenants directement concernés par le film, composés des deux actrices principales et de deux techniciens. Ces modules ont été réalisés par Freak-O-Rama en 2016, à l'exception de l'interview de Barbara Bouchet, qui date de cette année, et dont on retrouve une partie des propos dans les suppléments de À la recherche du plaisir.

 

 

C'est avec une grande joie que nous retrouvons ainsi Florinda Bolkan, qui passe désormais une bonne partie de sa vie dans cette région d'Italie qui fut le cadre de "Paperino". Elle nous avertit d'entrée que sa mémoire n'est plus ce qu'elle était, ce qui explique le fait, par exemple, qu'elle ne se rappelle plus de tous les acteurs qui figuraient dans le film. L'actrice se remémore surtout Lucio Fulci, un homme à deux visages, à la fois dur et tendre, qu'elle adorait et craignait en même temps. Elle n'avait pas eu l'occasion de revoir en détails la fameuse scène du cimetière où elle est violemment agressée, jusqu'à son "chemin de croix" s'achevant au bord de l'autoroute. Et c'est non sans une grande émotion que Florinda Bolkan redécouvre ce moment fort du film, quarante-quatre années plus tard.

 

Contrairement à sa consoeur, Barbara Bouchet conserve plus de souvenirs de ses partenaires de tournage, même si les souvenirs en question se rapprochent plus de potins dont raffole la presse à sensation. Comme le fait que Irene Papas sortait avec un bellâtre, puis alla flirter avec Tomas Milian, Barbara Bouchet récupérant le beau gosse au passage, tandis que Florinda Bolkan avait une liaison à l'époque avec Richard Burton. En dehors de ces cancans, l'actrice porte son admiration sur Irene Papas, et se rappelle que Lucio Fulci pouvait se montrer autant loufoque que colérique. Elle se rappelle avoir été bien accueillie par les habitants du village, et qu'elle fut accusée de détournement de mineur lors de la fameuse scène où elle s'exhibe devant un enfant, un montage en réalité puisque l'enfant en question ne vit jamais l'actrice déshabillée et qu'il fut doublé par un nain lors de certains plans. Enfin, Barbara Bouchet nous apprend qu'elle ne savait pas conduire, si bien qu'elle fut probablement doublée lors de quelques scènes où on la voit au volant d'une voiture.

 

 

Sergio D'Offizi témoigne de son travail en tant que directeur de photographie sur le film. Il avait connu Lucio Fulci peu de temps auparavant sur le tournage de Obsédé malgré lui. Selon lui, Fulci était un très bon réalisateur, professionnel sur le bout des ongles, et qui présentait le gros avantage de connaître tous les métiers liés au cinéma.
Nous apprenons également que D'Offizi connaissait Tomas Milian depuis 1962, à une époque où il officiait en tant que cameraman. Sergio D'Offizi s'attarde sur quelques acteurs de "Paperino", livrant quelques anecdotes, avant de préciser comme la plupart des autres protagonistes que Lucio Fulci n'avait pas un caractère facile.

 

 

Le dernier entretien vidéo nous permet de faire connaissance avec Bruno Micheli, qui était monteur. Il raconte comment il est entré dans la profession, grâce à son père et sa soeur qui étaient déjà dans la place. Ainsi travailla-t-il pour sa soeur en tant qu'assistant-monteur, pour le film Arrriva Dorellik. Il avait connu Fulci aux alentours de 1964/65, sur deux comédies avec Franco et Ciccio. Micheli explique en quoi consistait le travail de monteur, qui englobait à l'époque la synchronisation du son et les effets sonores, l'insertion de bruitages provisoires destinés à la production. Il revient lui aussi sur la scène du cimetière et celle de Barbara Bouchet s'exhibant devant le garçon. Bruno Micheli a travaillé sur les trois westerns de Lucio Fulci, mais Sella d'argento marqua sa dernière collaboration avec le cinéaste, sans que ce dernier lui fournisse la moindre explication quant à cette décision. Le temps a passé, mais Micheli en garde encore un goût amer.

 

 

Enfin, le dernier bonus proposé par Le Chat qui Fume est un entretien audio séparé en deux parties, datant de 1988. A cette époque, le journaliste Gaetano Mistretta avait envoyé un courrier au réalisateur, dans le but de l'interroger sur sa carrière. Fulci avait répondu favorablement, et avait fait parvenir à Mistretta un enregistrement audio que nous avons ici l'occasion d'écouter dans son intégralité.
La première partie est consacrée aux films considérés comme majeurs dans la filmographie du réalisateur. Dans la seconde, le cinéaste parle de son éducation catholique, évoque "Shining" qu'il n'aime pas et "La Mouche" (version Cronenberg) qu'il encense. Enfin, il taille un costard à Dario Argento, le critiquant sévèrement. Un témoignage qui en dit long sur les rapports houleux qui existaient entre les deux personnages.

 

 

En résumé, nous avons plus de quatre heures de bonus présentant beaucoup de diversité, puisque réunissant des acteurs et des techniciens, ainsi que des spécialistes du cinéma de genre en général, et de Lucio Fulci en particulier. Ce coffret de La Longue Nuit de l'exorcisme est donc un nouvel écrin dans cette collection consacrée au cinéma italien des années '70.

 

 

Note : 10/10


Flint

 


* Le comparatif détaillé des différentes éditions du film, par Valor :

 

 

 

Encore une fois, c’est vers les USA qu'il faut se tourner pour assister aux premiers pas du caneton sur support numérique, en mai 2000 chez Anchor Bay Entertainment, un DVD réédité par Blue Underground en 2007.
Entre-temps, Anchor Bay avait proposé un double programme intitulé "The Lucio Fulci Collection Vol. 3" avec "City Of The Living Dead" en juin 2002.
Ces éditions américaines proposaient uniquement le doublage anglais, sans sous-titres et ne contenaient qu'un livret de 17 pages en guise de bonus.
On peut également trouver d'autres éditions américaines plus ou moins légales... et plus ou moins bien illustrées !





Retour au bercail en 2007 pour le Paperino, édité chez les italiens de Medusa Home Entertainment dans une version qui ne contient pas la courte scène du lézard tué au début du film (-27s).
Une censure (?) plutôt étonnante dans un pays qui nous a donné Cannibal Holocaust et d’autant plus incompréhensible que la scène se trouve dans les bonus !
Egalement dans les bonus, une interview du journaliste David Grieco et la bande-annonce italienne. Le film est uniquement proposé en italien avec des sous-titres italiens pour sourds et malentendants.

 

 

Outre-Manche, Divid 2000 propose dès 2003 une édition du petit canard qui ne lui casse pas trois pattes, apparemment recadrée en 4/3, remplacée en août 2011 par celle du célèbre éditeur aux boîtiers jaunes, Shameless Screen Entertainment. Leur "Shameless Fan Edition" propose enfin deux pistes audio (anglais et italien) accompagnées de sous-titres anglais, ainsi que la bande-annonce italienne, une sélection d'autres bandes-annonces de leur catalogue et un livret signé Stephen Thrower tiré de son ouvrage "Beyond Terror". La jaquette réversible laisse le choix entre la scène mythique de Barbara Bouchet qui aguiche le petit garçon ou la jaquette de la VHS française.

 

 

Viendront ensuite une édition espagnole chez Regia Films, sortie en juillet 2013 et l'édition australienne de Cinema Cult en mai 2015.

 

 

Les choses sérieuses vont démarrer cette même année 2015 en Allemagne avec l'édition 4 disques (Blu-Ray +2DVD+CD) de 84' Entertainment dans un packaging capable de faire baver le plus blasé des collectionneurs : reliure en cuir véritable gravé à l'or fin renfermant un tiroir en bois muni d'une poignée en laiton ! Un rêve de fétichiste limité à 1250 exemplaires et vendu pour la modique somme de 110 euros...

Six pistes audio Dolby Digital 2.0 et DTS HD sont proposées en allemand, anglais et italien ainsi que des sous-titres allemands, malheureusement non-amovibles.
Au niveau des bonus, on trouve un commentaire audio de Marcus Stiglegger, les interviews du directeur de la photographie Sergio D'Offizi et du monteur Bruno Micheli, une B.A allemande, la B.A italienne, les génériques de début et fin en italien, une galerie photos et un sujet sur la restauration.
Le coffret contient également le CD de la bande originale du film, un livret de 84 pages, un certificat d'authenticité, un poster, des cartes postales et un col blanc de prêtre !

84' Entertainment ne faisant jamais les choses à moitié, on trouve au final pas moins de 7 éditions du film sous des packagings différents, reprenant peu ou prou les mêmes bonus :

- un "Mediabook" Blu-ray/DVD version 3 disques limité à 999 copies en avril 2016 :

 

 

- une édition 2 disques en août 2016 avec 3 visuels différents reproduisant la jaquette VHS hollandaise, la jaquette du DVD Anchor Bay et celle du DVD italien, chaque version étant limitée à 333 exemplaires :

 

 

- une petite "Hartbox" DVD reprenant le visuel de la VHS hollandaise, et une reprenant le visuel du DVD italien, contenant uniquement le Blu-Ray, limitée à 250 exemplaires.

Un détail non négligeable, généralement rapporté sans plus de précisions au moment de la sortie, allait pourtant provoquer une petite polémique peu après : ce master magnifiquement restauré par TLEFilms dure en effet 3 minutes de plus que toutes les versions connues ! Il faut donc consulter les forums allemands, comme celui de Cinefacts pour trouver l'explication donnée par Torsten Kaiser, directeur technique de TLEFilms. Pour être bref, il faut savoir que Non si sevizia un paperino a été tourné en utilisant le procédé du Techniscope qui permet d'exposer chaque image sur la hauteur de deux perforations au lieu des quatre habituelles. Utilisant deux fois moins de film, ce procédé permet donc de réduire les coûts de production mais produit également une image de qualité moindre. Au cours de la restauration, TLEFilms a constaté que le négatif original contenait au début ou à la fin de presque tous les plans (872 fois en tout) un nombre variable de trames qui n'avaient pas été conservées dans l'internégatif à partir duquel toutes les copies du film ont été réalisées. A quoi est dû cet "oubli" ? Etait-il volontaire ? Torsten Kaiser estime qu'il s'agit vraisemblablement d'une erreur liée aux exigences financières de la production ou à la complexité du traitement du format Techniscope. TLEFilms a donc décidé de réinsérer les trames manquantes, d'où la différence de durée.

A titre d'exemple, voici une comparaison image par image du début de la fameuse scène du lézard :

 

 

Pour retrouver la première image du montage original, il faut aller 2 images plus loin sur le master restauré :

 

 

A noter que même si ces ajouts sont à peine discernables à l'œil nu, ils ont néanmoins donné lieu à des débats houleux sur certains sites où l'on reproche à TLEFilms d'avoir "dénaturé" le montage original en rajoutant des trames qui étaient uniquement présentes sur le négatif pour servir "d'amorce" lors du montage. Chacun pourra se faire sa propre opinion...

Le master restauré allemand a été édité deux fois par la suite, chez Happinet au Japon en décembre 2016 et chez Le Chat qui Fume en France en juin 2017.

 

 

Le Blu-ray japonais propose 2 pistes audio anglais et italien en Dolby TrueHD 2.0 mono ainsi que des sous-titres japonais.
Pour les bonus, on retrouve l'interview du directeur de la photographie Sergio D'Offizi, les génériques italiens, la B.A italienne et une galerie de photos.

 

 

Pour ce qui concerne l'édition du Chat qui fume, voir plus haut. A noter toutefois que la scène dans laquelle Tomás Milián discute avec les policiers chez les parents de l'enfant enlevé (16'47) a été assombrie à la demande du chef opérateur. Cette scène se déroulant à l'intérieur de la maison était en effet trop éclairée.


84' Entertainment



Le Chat qui Fume

 

 

Quant à l'édition combo Blu-ray + DVD qui vient tout juste de sortir au Royaume-Uni et aux USA chez Arrow Films, elle propose un master qui ne contient pas les trames supplémentaires du master restauré allemand. Le film dure donc 1h 45m 05 contre 1h 48m 13 pour la version allemande.

L'image a été légèrement éclaircie, les pistes audio anglaise et italienne en LPCM sont proposées ainsi que des sous-titres anglais pour sourds et malentendants. Selon la langue sélectionnée, les génériques sont en anglais ou en italien.

On y trouve également un commentaire audio de Troy Howarth, auteur de "So Deadly, So Perverse: 50 Years of Italian Giallo Films" ; "The Blood of Innocents" : une interview de Mikel J. Koven, auteur de "La Dolce Morte: Vernacular Cinema and the Italian Giallo Film" et une intervention de la critique Kat Ellinger de Diabolique Magazine.
Sont également présentes les interviews déjà mentionnées de Lucio Fulci (audio) ; Florinda Bolkan ; Sergio D'Offizi et Bruno Micheli mais également celle du maquilleur Maurizio Trani (16:03). Barbara Bouchet manque donc à l'appel...
La jaquette réversible est l'œuvre de Timothy Pittides, les tout premiers pressages contiennent un livret signé Barry Forshaw et Howard Hughes.

Comparatif en images :

(Pour un comparatif entre le DVD Anchor Bay, le Blu-ray japonais et l'édition Arrow, voir le site DVDBeaver.)

* N'oubliez pas de cliquer sur les images pour les voir en taille réelle



Anchor Bay (USA)


Medusa (Italie)


Shameless (UK)


84' Entertainment (Allemagne) Blu-ray


Le Chat qui Fume (France) Blu-ray


Le Chat qui Fume (France) DVD




Anchor Bay (USA)


Medusa (Italie)


Shameless (UK)


84' Entertainment (Allemagne) Blu-ray


Le Chat qui Fume (France) Blu-ray


Le Chat qui Fume (France) DVD





Anchor Bay (USA)


Medusa (Italie)


Shameless (UK)


84' Entertainment (Allemagne) Blu-ray


Le Chat qui Fume (France) Blu-ray


Le Chat qui Fume (France) DVD



Anchor Bay (USA)


Medusa (Italie)


Shameless (UK)


84' Entertainment (Allemagne) Blu-ray


Le Chat qui Fume (France) Blu-ray


Le Chat qui Fume (France) DVD


Un dernier petit mot pour tous les nostalgiques de la VHS et du "Film en mode VHS" : Non si sevizia un paperino a connu au moins 6 éditions vidéo en France (voir le site VHSdb) sous les titres "La longue nuit de l'exorcisme" (avec un jaquette signée Melki chez Fil à Film), "La Nuit de l'exorcisme", "Paperino" et même "Fureur meurtrière" !



 

On ne dénombre pas moins de 9 coupes plus ou moins importantes dans la VF qui correspond vraisemblablement au montage présenté dans les salles françaises. Ces scènes sont sous-titrées dans la version intégrale proposée par Le Chat qui fume :

11.40 : Barbara Bouchet qui aguiche le jeune garçon : -9 s.
16.34 : L'arrivée de Tomás Milián chez les parents : -13 images
21.30 : le début de l'interrogatoire de Bara : -4s (on constate d'ailleurs un décalage des dialogues à ce moment-là)
34.08 : le début de la scène où le garçon entend le téléphone sonner : -15 images
46.12 : Florinda Bolkan qui sort de l'église. La scène a été remontée pour éliminer les inscriptions "Fin de la 1ère partie" et "Début de la seconde partie" : -15 s.
53.28 : le plan sur l'hélicoptère : -14 images
56.02 : les policiers qui trouvent les croix au sol et la poupée en sortant de la grotte : -9s et -2s20 à 56.20.
1.15 : le gros plan sur la bâche qui va couvrir le corps de Florinda : -16 images
1.15.25 : la fin de la conversation des policiers + quelques images du plan suivant sur la petite fille : -16s14.

Les plans absents de la VF :






Quelques captures tirées des éditions Fil à Film et Ciné+.
Les deux versions sont horriblement recadrées si bien que les noms au générique sont tous plus ou moins amputés :



La version Ciné+ est également plus abîmée et compressée sur les côtés :


VHS Fil à Film


VHS Ciné+



VHS Fil à Film


VHS Ciné+



VHS Fil à Film


VHS Ciné+



VHS Fil à Film


VHS Ciné+

 

En rapport avec le combo :

# La critique du film