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CAMIF L’ambiance créée est remarquable d’efficacité. Lourde, prenante, montant sans cesse en intensité au fur et à mesure de l’investigation de Stefano. Multipliant les fausses pistes, les personnages secondaires crédibles dans leur humanité (et leur inhumanité), décrivant avec justesse un petit monde où se croisent sociétés secrètes, scientifiques étranges, catholicisme dévoyé, superstitions, cynisme des élites, Pupi Avati nous convie à une bien belle réussite sur fond de musique « Fulcienne » (composition de Riz Ortolani, un des plus grands orfèvres italiens en la matière, responsable entre autre chose des bandes sonores de « Cannibal holocaust ») et de couleurs renvoyant au gothique d’un Mario Bava. On peut faire pire comme référence !
Commentaire : Wed 11-03-09