votre psychovision du soir

[flint]

(Mallox, passe immédiatement au controle anti-dopage...)

[mallox]

Un samedi soir chez les Mallox, ce dernier et sa majesté s'apprête à un visionnage de folie avec une selection de folie. Tout ceci se terminera tard dans la nuit, revigorés, nos amants feront l'amour comme des bêtes, excités par tant de beautés déviantes, de tétons de femmes et de belles fesses de lycéens sportifs sous les douches. Ceci dit, et malheureusement tout ne se déroule pas toujours comme prévu, il faut croire qu'il existe même des pellicules nocives...

Bref ce samedi chez les Mallox:


Pathfinder - Marcus Nispel

:happy: Hé hé, Les Mallox n'auraient pas misé un Kopeck sur cet espèce d'héroic Fantasy à base de Vikings belliqueux, de guerre inter ethnique nique nique et avec un scenar tenant sur un ticket de quai...
On pense assez vite en vrac à "Conan le Barbare", "Apocalypto" et au "13eme Guerrier" et ce qui frappe c'est un soucis esthétique constant. De fait on sent que Marcus Nispel veut bien faire, même si ces Vikings sont de grosses brutes finis avec un pois chiche dans le cerveau et ne semblent n'avoir pas plus d'humanité qu'une boule de neige. Les morceaux de bravoure s'enchaînent alors et s'ils sont tirés par les cheveux, ils paraissent d'autant plus funs et ce n'importe quoi pourvu qu'on ai l'ivresse parvient à fonctionner à peu près si bien que c'est un film finalement très distrayant. Pour preuve ce duel où les deux guerriers sont suspendus par la même chaîne autour d'une branche d'arbre à 2000 mètres d'altitudes avec le gros viking qui remonte en plantant sauvagement son couteau dans la glace. Bref n'importe quoi, mais beaucoup de fantaisie et de sauvagerie héroique ou non. N'est-ce pas la définition même de l'heroic fantasy. En tout cas, le film est sympathique et confirme selon moi que Marcus Nispel sans être un grand cinéaste, loin s'en faut, est loin d'être méprisable.



Les Mallox surpris et pris à revers se ruent sur une seconde galette...


Breeders - Tom Kincaid (1986)

De jeunes vierges se font tour à tour saillir par un monstre à la viscosité noire tout droit sorti des sous-sols de la ville...
Alors ce qui ne trompe pas d'entrée, c'est qu'aucun acteur ne dépasse les 20 ans, du flic à l'infirmier, bref on sent le film de copains acteurs amateurs auxquels "Les grands" n'ont pas voulu se joindre pour leur trollerie cinématographique. On est pas déçu, c'est d'une vacuité totale, tout n'est prétexte à répéter la même scène, les jeunes femmes semblent vivre nue chez elle, l'une d'entre-elle fait même son aérobic à oilpé et n'est pas plus surprise de voir un copain revenir, tout juste si elle met sa serviette autour de la foune, bref c'est un festival de popotins et nichons. A cet égard le film est très intéressant et rappelle combien une paire de fesses ou de nibards peut être dissemblable d'une femelle à l'autre. Petite mention pour le bain de femmes final.
Madame Mallox s'impatiente, Monsieur Mallox apprécie ce navet à la saveur particulière à sa juste valeur, on sent néanmoins une tension monter sournoisement dans le couple.



Et l'ambiance s'obscurcit radicalement alors chez les Mallox...




Le pacte de sang - Renny Harlin


Film fantastique pour midinettes avec de jeunes gens surmusclés qui a fait lâcher au gros Mallox sensible à la dimension Gay proche d'un Top Gun et agacé par ce film ennuyeux au possible, un spontané: "Film de petit pédés!" ... réflexion profonde qui mécontenta Madame Mallox, le couple rentrant alors dans une joute verbale sans fin, la méchante Madame Mallox trouvant le film regardable, Mallox désabusé devant tant de jeunes décérébrés lâchés dans une histoire qui lui échappait même jusqu'à rien comprendre, lâcha le morceau, ferma les yeux, accepta son sort, mais Madame Mallox eu le dernier mot: "Bouh, je suis fatiguée, je vais bien dormir".

Monsieur Harlin, je vous emmerde bien fort.
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[princesse.rosebonbon]

Head, ça faisait un petit moment que j'avais envie de jeter un oeil dessus.
Sorte de comédie surréaliste, pop et psychédélique écrite par Nicholson et narrant les tribulations des "Monkees", proto-boys band américain des années 60, à travers divers genres de films et des studios de cinéma.
Son auto-dérision permanente n'ayant pas été comprise par les fans du groupe, il fit un énorme flop à sa sortie et ne trouva son public qu'a posteriori chez les amateurs de bizarreries improbables.
Si vous vous reconnaissez dans cette dénomination ou que vous vous demandez juste quel genre de conseil Frank Zappa tenant une vache parlante en laisse peut donner à un groupe de beatlesploitation pré-fabriqué, je ne peux que vous le conseiller.
Une mise en garde toutefois : c'est un spectacle "bon enfant" (en dehors d'un certaine dose de misogynie et de blagues sur les handicapés au 3e degré)

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edit:

dans la série "bon enfant", un autre détail vient de me revenir: des images d'archive de guerre (notamment celles tristement célèbres qui montrent un homme menotté se faire tirer a bout portant dans la tempe) sont incrustées à un moment du film par intermittence à la manière de Forced Entry
...de là à dire que ce fut une source d'inspiration pour All This and World War II...

[flint]

[mallox]

Ah mais on voit que tu ne connais pas Madame Mallox qui d'une part a choisi le film (mon honneur est sauf ici ) mais qui, si j'avais programmé ton film m'aurait dit : "J'aime pas quand tu me prépares comme ça à faire l'amour, ça fait trop programmé et ça me coupe l'envie ! "... en d'autres termes, "Tu peux te brosser les couilles!"
(en plus elle aurait pu confondre avec Sherlock)

Bonjour à Madame Birgitt !
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[Bioman]

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Welcome! To a night of total terror...

[flint]

Hallucinations Sadiques, de Jean-Pierre Bastid (1968), avec Daniel Gélin, Anouk Ferjac, Jean-Claude Bercq, Sabine Sun, Georges Beller

"Hallucinations Sadiques" est une curiosité, certes ; une rareté, sans aucun doute. Il y a dans ce film une connotation fantastico-horrifique, sur une trame de machination. Tournée dans un esprit mi nouvelle vague, mi avant gardiste, l'oeuvre est pour le moins déconcertante.
L'unité de temps et d'action est décousue, voire inexistante, et les acteurs sont en roue libre. Daniel Gélin a certainement accepté le rôle pour payer les traites de sa piscine, et Georges Beller prouve, dès son premier rôle, que c'est un très mauvais acteur, bien que sympathique.
Le climat du film évoque Jean Rollin par moments (pour le positif) et José Bénazéraf au niveau des dialogues (pour le négatif).
Anouk Ferjac en fait des tonnes. Si un remake devait se faire, Arielle Dombasle serait indispensable pour reprendre son rôle.
Le meilleur passage est sans aucun doute celui où Georges Beller, après une interminable partie de billard, se met à jouer un air de piano furieusement désaccordé, évoquant au spectateur ayant vu "Calvaire" la redoutable scène du bar.
Ah oui, il y enfin cette chanson : "Moi j'aime", que l'on peut écouter lorsque le policier fouille la maison. Une chanson que Brigitte Fontaine aurait très bien pu interpréter durant sa période Areski.

Bon, personnellement, j'ai trouvé le film très mauvais. Mais d'une certaine façon, il m'a captivé jusqu'au bout. Du coup, je le rebaptiserais bien "Hallucinations Masochistes"...

[mallox]

Et bien vous me croirez si vous le voulez, queutards séventies et autres pornhardeurs exhibitionnistes d'ici et d'ailleurs (surtout d'ici), mais "Les Aiguille rouges " de Jean-françois Davy est un film joli et vigoureux dont la critique a de façon étonnante mise en exergue les défauts et omise toutes les qualités, qui sont pourtant nombreuses. Dire que les mêmes ont encensé des conneries poil de leur cul à la "choristes castras gavés de sucres à carie" pour mettre en avant la pseudo mièvrerie de ce film là, mais que font le tueurs en série de critiques siouplaît?!

Alors ceci est un appel: "A tous les gens qui veulent se suicider, pensez à ceux qui restent, merci d'emmener un critique avec vous !".
Je suis sur que mon appel va être entendu. et que le taux de meurtres de critiques va connaître une forte hausse. (et le taux de suicide pour la cause aussi tiens !)

ici des propos de Davy sur le film et son tournage mais j'ai pas cherché loin. Doit en exister d'autres j'imagine...
http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=108532.html
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[mallox]

Gruesome alias Salvage
2006
Réalisé par Jeff & Josh Crook
Avec Lauren Currie Lewis, Cody Darbe, Chris Ferry, Maureen Olander...

Une espèce de Thriller psychologico-horrifique dans lequel une jeune femme attend son boyfriend qui doit venir la chercher en voiture comme chaque matin pour aller bosser et qui e fait enlever par un homme prétextant être envoyé par ledit copain. Le rustre kidnappeur va la séquestrer puis la torturer horriblement, lui arrachant par exemple la peau du visage, mais voici que la jeune femme se réveille, tout ceci n'est qu'un vilain cauchemar.
Malheureusement pour la jeune femme (et pour nous), ses nuits vont systématiquement être hantées par le même être lui faisant chaque fois subir des supplices différents...
... et un film lassant de plus qui alterne tortures et réveils de la jeune femme durant 80 minutes dans un désintérêt assez conséquent. Pas d'enjeu dramatique, pas de charisme particulier, pas de mise en scène inspirée même si celle-ci évite les effets parkinsoniens habituels. Bon si vous passez devant, je pense que vous pouvez le contourner tranquillement...
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[Walter Paisley]

Le dernier film d'Armando Crispino (1975) et un film dans le style des sexy comédies (d'ailleurs Vitali apparaît dans le rôle d'un prêtre bigleux). C'est très relevé, notamment lorsque la créature pète pour signifier qu'elle est bien revenue à la vie. Aldo Maccione dans le rôle de la créature se laisse aller, et s'amuse dans une seule scène à ploter tout ce qui est plotable chez l'héroïne. Le film est assez érotique dans les intentions et dans les dialogues, mais c'est plus prude dans ce que ça montre. Du coup on se rabat sur les scènes infantiles, par exemple lorsque Igor donne la potée à la créature, qui porte un bavoir. J'avoue que j'ai souri plusieurs fois, mais bon, sur la fin ça devient franchement bourratif. Je crois qu'un dialogue entre Frankenstein et Igor (pendant qu'ils donnent vie à la créature), résume bien l'opinion que je me fais des sexy comédies : "Mais t'es vraiment de plus en plus con !".

[Throma]

La planete des vampires - Mario Bava / 1965

Spectacle assez ronflant, Bava Sr oblige, parasité par des dialogues bidons : 1h30 de "Branchez la ligne Alpha sur l'antenne B8-G8 et les emetteurs transfo-lunaires enclenchés en vitesse 14 décibels moins 12 en déphase constante péri-phrasique ascendance capricorne one nexus century X22 grand popo". Et où sont donc les vampires ? où est la planête ?
Pour les vampires, il s'agit d'entités invisibles voilà, comme ça, on se casse pas le luc (inutile d'escompter des créatures comme celles présentes sur l'affiche). Quant à la planête, on la voit trop peu, ces foutus hommes de l'espace préférant errer les 3/4 du temps dans leur saloperie de fusée, à l'exception d'une séquence, d'ailleurs la meilleure du film, où Barry Sullivan s'aventure dans une espèce de station alien crashée et découvre des ossements d'êtres monstrueux. Dans le registre "film de SF avec titre qui ne tient pas trop ses promesses" même l'Angry Red Planet était plus largement dévoilée.
Dans les quelques bons points, on peut tout de même évoquer la chute finale, simple mais efficace et la qualité des décors et de la photographie, comme toujours chez Bava.



Marriage and other four letters words - Richard Robinson / 1974

Porno autour d'un couple qui s'ennuie...pour enrayer toute monotonie sexuelle, ils découvrent l'art de l'échangisme, voire de la partouze...thème abordée un nombre incalculable de fois mais ici traité avec beaucoup d'imagination et mis en image avec brio. Beaucoup de scènes mémorables dont une variation originale du jeu des chaises musicales ou bien un banquet très spécial dont on peut voir un aperçu au verso de la jaquette ci-dessus. Avec en prime la présence de la gloutonne Brigitte Maier avant qu'elle ne migre en Europe chez Lasse Braun. Un classique du genre.
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http://www.vhs-survivors.com/myvhs.php?alias=Throma

[Valor]

[xawa]

LA VENGEANCE DES ZOMBIES de Klimovsky, avec Naschy : Vaudou décadent et meurtres sur fond de musique pop ultra-mouvementée, ça fait son petit effet au début puis ça lasse ( il était tard )

EL PANTANO DE LOS CUERVOS / THE SWAMP OF THE RAVENS : film d'epouvante hispanique se passant dans une ville pourrie des tropiques, savant fou, brume, grisaille, meurtres, revenants ... Une ambiance vraiment déprimante et un drôle de film. Throma en a fait une ( trop vendeuse ? ) critique sur le site. D'ailleurs je me demande, cher ami, comment tu peux être sûr que la scéne d'autopsie est sans effets spéciaux ??

[Bigbonn]

[Valor]