[Fast good cinoche] Pas d'orchidées pour miss Blandish-1971

 
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mallox
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MessagePosté le: Ven Aoû 05, 2011 8:08 am    Sujet du message: [Fast good cinoche] Pas d'orchidées pour miss Blandish-1971 Répondre en citant

Pas du Bis, du pur film de genre de série A, qui, à mon humble avis, a fortement été exploité ensuite... et puis, ne serait-ce pour les seconds rôles choisis par Aldrich, je trouve qu'il était tentant de lui dédier quelques lignes, même vite écrites.



Pas d'orchidées pour miss Blandish - 1971
(The Grissom Gang)

Origine : Etats-Unis
Genre : Psycho-family-killer / Gangsters movie / Polar / Drame psychotique / Chef-d'oeuvre

Réalisé par Robert Aldrich
Avec Kim Darby, Scott Wilson, Tony Musante, Robert Lansing, Irene Dailey, Connie Stevens...

Une bande de petits malfrats en manque d'argent veut voler le collier de la riche héritière Miss Blandish. Mais leur plan se passe mal et ils tuent le fiancé Blandish. Embarqués malgré eux dans un enlèvement forcé, ils se trouvent bientôt poursuivis par la Bande Grissom, plus forte, mieux organisée, mais aussi encore plus déterminée et plus follement dérangée à l'instar de l'un des deux fils, Slim, lequel s'éprend Miss Blandish en se mettant toute la famille Leatherfacienne avant l'heure, à dos. Une fois la rançon payée par un père plus concerné par sa réputation que par sa propre fille, c'est décidé, les Grisson, pour ne prendre aucun risque d'être retrouvés, décident de l'éliminer. Slim séquestre alors Barbara Blandish qui bientôt lui apprend l'amour. Celle-ci est-elle finalement retenue contre son gré, il est permis d'en douter. Les flics, soit déterminés, soit patibulaires, eux, ne doutent pas des masses en plus de ne pas faire dans la dentelle. Un assaut en bonne et dûe forme à la mitraillette est ce qu'il y a de mieux !

Adapté d'un roman de James Hadley Chase, un film totalement sous-estimé du gros Bob qui livre ici une détonnante critique sociale, en mettant face à face, la bourgeoisie américaine la plus veulle et hypocrite qui soit, et les pires rebuts de la société. Et à Aldrich, une fois encore, de balancer des peintures cruelles d'être humains complétement à la ramasse, déshumanisés, dont aucun d'eux - protagonistes principaux compris - n'est ni un bloc de bonté, ni un bloc de cruauté ou de mal. Même la kidnappée s'avère calculatrice, bien qu'au final, son enlèvement lui a permit de sortir du carcan de sa propre solitude. Aussi, petit à petit, ses rapports impossibles du début avec Slim, le fils a priori le plus psychopathe des Grimson (même si Tony Musante est lui aussi très dangereux mais avec la tête sur les épaules), vont devenir plus trouble, jusqu'à tromper la solitude de deux être qui n'ont rien à voir ensemble. (A ce titre, ça m'a fait penser à Kidnapped Coed où l'on retrouve un discours semblable et qui est peut-être venu prendre dans ce Aldrich là).
A l'hystérie apparente de la mère (ah, ses rafales à la mitraillette à travers la fenêtre de sa cabane sont anthologiques !), vient se greffer un discours où finalement, cet enlèvement est leur seule échappatoire sociale. De fait, l'on se dit, malgré les apparences trompeuses du début, que leur action est bien plus murie et justifiée qu'il n'y paraît. Leur violence n'est que la contre-manifestation d'une violence sociale à leur égard. D'ailleurs, les flics ne sont pas les derniers à se conduire comme des brutes, juste qu'ils sont du bon côté.

Musique stupéfiante de Gerald Fried (jamais envahissante et toujours en totale osmose avec ce que l'on voit à l'écran), script excellent (dont une bonne partie -la première notamment- sera reprise par les frères Coen pour leur "Fargo"), mise en scène à la fois théâtrale et grandiose (comme pour souligner le jeu des apparences, tour à tout tendues, puis tendres, puis cruelles), atmosphère moite génialement rendue (rarement vu un film où chaque acteur semble autant transpirer, où la chaleur est aussi palpable, et où les personnages sont proches de la fièvre), les acteurs sont au top, avec en premier lieu Scott Wilson (on l'a revu depuis dans "L'exorciste 3", "Judge Dredd", "Le dernier samouraï", des séries télé...), qui livre une composition à la fois hallucinée et touchante.
Un grand film !
_________________


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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Aoû 05, 2011 8:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

jamais vu!
mais je le note dans mon calepin, rubrique: les films à voir! icon_cool
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sigtuna
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Messages: 3818

MessagePosté le: Ven Aoû 05, 2011 11:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bigbonn a écrit:
jamais vu!
mais je le note dans mon calepin, rubrique: les films à voir! icon_cool
moi de même, mais le carnet est plein. icon_confused
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