[M] [critique] Le Peuple des Ténèbres

 
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Walter Paisley
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MessagePosté le: Lun Mai 30, 2005 5:46 pm    Sujet du message: [M] [critique] Le Peuple des Ténèbres Répondre en citant



They
Année : 2002
Origine : Etats-Unis
Réalisateur : Robert Harmon, Rick Bota
Avec : Laura Regan, Marc Blucas, Ethan Embry, Dagmara Dominczyk...

Quelle purge !
L'histoire est celle d'une fille qui, étant gosse, avait peur du noir et des monstres qui venaient la chercher une fois la nuit tombée. Maintenant adulte, elle commence à revivre ses peurs et à sentir la menace revenir. Et elle n'est pas la seule ! D'autres adultes, qui comme elle furent auparavant en proie aux même terreurs nocturnes, replongent dans leurs frayeurs...

Co-réalisé on ne sait trop pourquoi par Robert Harmon (réalisateur de Hitcher) et Rock Bota (l'auteur de Hellseeker, Deader et Hellworld, les trois derniers volets de la saga Hellraiser), le film se targue d'avoir été présenté par Wes Craven, has-been aigri notoire, pourtant créateur du génial Freddy Krueger.
C'est une catastrophe. Pourtant l'idée des peurs enfantines qui ressurgissent pouvait paraître sympathique (quoique inspirée par Freddy). Mais non, l'indigence du scénario et de la réalisation bousille dans les grandes largeurs ce potentiel.
Alors Harmon et Bota savent que la peur est suscitée par le hors-champ. Ahaha, ils le savent et ils nous le montrent. Sauf que c'est tellement hors-champ que tout élément susceptible de créer l'angoisse est carrément hors-scénario. Rien. Il ne se passe rien de tout le film. Des monstres qui surgissent du noir ? Pour ça il faudrait qu'il fasse noir. Pour un film parlant de la peur de la nuit, c'est quand même un minimum. Mais non. De tout le film, aucune scène de sommeil ou presque. La plupart de temps, les personnages font semblants d'être torturés en se répétant inlassablement à peu de choses près :
- Brrr j'aime pas le noir, y'a des choses dedans.
- Mais non, tu déconnes.
- Si si, je t'assure!
- C'est vrai ?
- Puisque je te le dis !
- Ah ça c'est con alors.
- Je ne te le fais pas dire !
- Je laisserai la lumière allumée.
- Tu fais bien !
Histoire de meubler, le scénario introduit tout d'abord un mec qui se suicide parce qu'il en a marre de ne plus pouvoir dormir. Ses potes se disent que c'est pas cool, et qu'il était un peu fou. Mais en fait, ils vont à la surprise générale découvrir qu'il n'était pas fou ! Juste pour meubler, car cela ne sert strictement à rien, puisque le spectateur sait d'or et déjà la raison de ce suicide... Et pour parfaire le truc, de mystérieuses marques corporelles censées être apparues dans l'enfance refont surface sur nos protagonistes. Parce que les monstres reviennent les chercher. Oulala, on ne s'en doutait pas non plus.
Mais, me direz-vous, si les personnages ne dorment pas, comment les monstres viennent les chercher ? Et bien la réponse est simple : il y a des pannes de courant multiples.
...
...
...
Oui, c'est effectivement très con. Ainsi, une fille est dans une piscine, seule, et pouf, plus de courant. Et là hop, les monstres viennent la chercher.
Parlons-en des monstres, justement. Enfin pour ce que l'on en voit. Car on ne les voit que très rapidement. De toutes façons dès que ça s'anime le réalisateur panique et filme ça n'importe comment, ce qui fait que plus personne ne comprend rien à ce qui se passe à l'écran. Ou alors c'est pour masquer la laideur de ses bestiaux. Ils ressemblent pour ce que l'on en voit à des gros chewing-gums bruns et usagés. Ou à des poulpes rachitiques. Donc en fait ils ne ressemblent à rien.
Quant aux personnages principaux (au nombre de quatre), et bien c'est simple : transparents. L'héroïne passe son temps à se demander si elle est en train de devenir folle ou non. Accessoirement, elle joue comme une patate, surtout les séquences où elle est censée être hystérique. Son copain (qui joue aussi dans Buffy, c'est dire si on était déjà mal barrés) remplit la fonction typique du copain ( genre "Ohlala ma chérie je te plains... Allez, on baise ?") mais n'intervient pas dans l'histoire des monstres. Et les deux autres sont là tout d'abord pour expliquer le scénario et ensuite pour être des victimes potentielles, puis heureusement effectives. Enfin je dis heureusement, parce que ça aurait été dommage pour eux d'avoir passé le film à ruminer sur des monstres si ces monstres n'étaient finalement pas venus les chercher. Par contre ce qui est con, c'est qu'il n'y a même pas de meurtres. Et non, les monstres arrivent, s'emparent des personnages, et c'est fini, on change de scène. Pas de corps, ou ils ont disparus. Frustrant. Cette énigme sera plus ou moins résolue à la fin, dans l'indifférence générale. L'explication ne tient pas plus debout que moi un soir de cuite, mais enfin passons, à ce stade, on en est plus à une erreur scénaristique près. Soulignons aussi, toujours à la fin, une vaine secousse, vaguement audacieuse, dont on se doutait plus ou moins.
Bref, ce film est une calamité.

2/10

Accroche : Misanthropie...
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mallox
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MessagePosté le: Jeu Oct 19, 2006 12:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Convenu, sans rythme, sans grand chose qui se passe, les acteurs s'en foutent, les réalisateurs aussi, juste bon à plomber une troisième partie de samedi soir ; un comble de film qui vend son vide avec effronterie. Robert Harmon se rachètera quelque peu un an plus tard, avec un presque remake de son "Hitcher", le nommé Highwaymen". Robert Harmon n'est pas un metteur en scène, c'est un auto-stoppeur voilà tout.

2/10
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Winston
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MessagePosté le: Sam Sep 22, 2007 7:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

3/10 ! j'ai même pas sursauté snif !
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Kerozene
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MessagePosté le: Mar Déc 11, 2007 4:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vu hier soir sur M6... C'est terriblement convenu, prévisible, passablement énervant (les personnages sont quand même gravement cons par moment) et les créatures sont d'une épouvantable laideur... En même temps, c'est à peine si on les distingue, donc prout (<- interprêtez ça comme vous voudrez, mais ça me paraît suffisamment éloquent.... malgré tout).
En revanche ça s'améliore un chouilla vers la fin qui parvenait tout de même à divertir et à faire temporairement oublier la consternation générée par les 90% du métrages.
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