[M] [Critique] Island of Death (1975)
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The Omega Man
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MessagePosté le: Dim Juil 12, 2009 10:37 am    Sujet du message: [M] [Critique] Island of Death (1975) Répondre en citant

Island of Death (1975)

aka : Ta Paidia tou Diabolou, Island of Perversion, A Craving for Lust, Devils in Mykonos

Origine : Grèce
Genre: Provocateur



Réalisateur : Nico Mastorakis
Avec : Robert Behling, Jane Lyle, Jessica Dublin, Gerard Gonalons et Jannice McConnell

Producteurs : Nico Mastorakis & Nestoras Pavelas
Scénario : Nico Mastorakis
Musique : Nicos Lavranos
Image : Nikos Gardelis & Nico Mastorakis
Monteur : Vasilis Syropoulos
Accroche : Les vacances de Mallox





Résumé :
Un jeune couple d’apparence tranquille, Christopher et Celia, arrive sur l’île de Mykonos, en Grèce. Il fait connaissance avec la population locale, tout en flânant dans les magnifiques paysages grecs, cependant…

La Grèce est plus connue pour son ouzo, son sirtaki, ses ruines et ses chanteuses poilues, que pour son patrimoine cinématographique souvent synonyme de film d’auteur genre Théo Angelopoulos et ses plans séquences interminables et chiants. Avec une telle morosité, difficile, quand on veut réaliser autre chose et qu’on n’a pas beaucoup de talent, de se faire remarquer. Au début des années septante, en sortant de la projection de « Massacre à la tronçonneuse », un certain Nico Mastorakis, réalisateur à la télévision grecque, se dit qu’il pourrait aller plus loin que Hooper, en réalisant un film qui serait un véritable catalogue de perversions en tous genres (il ne manque que la nécrophilie). Il écrit donc cette histoire de touristes anglais en vadrouille dont le séjour dérape doucement mais sûrement vers l’horreur. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les autochtones qui représentent ici le danger. En effet, au fur et à mesure que nous faisons connaissance avec nos deux tourtereaux, leur comportement devient de plus en plus étrange. Alors qu’il téléphone à la maman de l’un d’eux, le couple se met à copuler frénétiquement dans la cabine téléphonique. Mais ce n’est rien comparé à la suite. Par exemple, se réveillant avec le gourdin du matin, l’homme essaye une approche sur sa compagne qui refuse catégoriquement. Dépité, il réussit à satisfaire son besoin sur un pauvre chevreau qui passait par là (heureusement que ce n’était pas un hamster !). Un peu gêné, il égorge la pauvre bête et la jette dans un puits. Autant dire qu’à ce moment là, on se doute qu’il ne s’agit pas de simples touristes. En fait, nous avons affaire à un tueur psychopathe et à sa dominée et blonde compagne, qui compte bien ramener l’ordre et la morale dans l’île, car notre tueur possède une étrange notion de la moralité qu’il applique volontiers aux autres mais pas à lui.





Un prédateur moralisateur et libidineux qui aura fort à faire sur cette île où la débauche et l’immoralité semblent de rigueur : lesbienne droguée, couple homosexuel, obsédé sexuel, vieille nymphomane à la recherche de plaisir… Le carnage peut commencer, et le réalisateur semble vouloir ne rien épargner au spectateur. Utilisant volontiers sa femme (pas toujours consentante semble-t- il !) comme appât, notre monsieur « propre » commence par un peintre queutard qui, après une étreinte sauvage dans l’herbe, se retrouve crucifié au sol, puis étouffé par de la peinture. La suite reste dans le même esprit ; la lesbienne sera droguée puis le visage brulé avec un spray, les homosexuels seront impitoyablement exterminés, l’un éventré, l’autre recevra une balle après avoir pratiqué une fellation à un revolver, un policier trop curieux finira pendu à un avion et précipité dans le vide. Mais à force de défier toute logique et prudence, en continuant inlassablement de tuer au lieu de se faire oublier, notre duo diabolique finira par attirer la police locale et anglaise. Intervient alors la meilleure scène du film, où le tueur essaye de violer une pauvre victime qui prenait sa douche. Celle-ci s’échappe, et le psychopathe essaye de la retrouver, tout en essayant d’échapper à la police. Finalement, obligé de fuir, le couple trouvera refuge dans la grange d’un berger simplet et obsédé sexuel qui les sodomisera tous les deux promptement et à sec. Comprenant qu’il serait temps de changer de compagnon, la belle initiera alors le berger à des positions plus conventionnelles et moins douloureuses, tandis que son ex agonise dans un puits.





Nico Mastorakis voulait se faire remarquer, autant dire qu’il a atteint son objectif puisque son film n’est pas passé inaperçu. Il fut en effet interdit ou censuré dans plusieurs pays. Aujourd’hui encore, une aura de déviance plane autour de cette petite production extrême mais maladroite, où les magnifiques paysages grecs et la musique sont en total décalage avec la sauvagerie du couple. Le film démarre par une première demi-heure réussie, qui fait monter la tension graduellement en suivant le couple dont les actes sont de plus en plus étranges. Cependant, une fois les premiers meurtres passés, le film tombe dans la morosité et la répétition. Une accumulation de scènes chocs parfois scabreuses (le tueur se masturbant en regardant les photos de ses méfaits, sous l’œil dégouté de sa compagne, ou urinant sur la vieille nymphomane), qui ne suffit pas toujours à convaincre entièrement.
Il faut cependant souligner la performance de Jane Lyle (« La secte des morts vivants »), qui passe de l’appétence au dégoût aussi vite qu’elle tue, à la fois fragile et manipulatrice (voir comment elle réussit à convaincre le berger), elle est peut-être la plus dangereuse des deux. Car son compagnon, lui, reste prisonnier de ses pulsions et de ses fantasmes (il prend des photos pendant que sa compagne se fait violée). Persuadé du bien fondé de ses actes, il restera fidèle à lui-même, pour enfin tomber sur plus basique et dangereux que lui (le berger). Avec un scénario « prétexte » qui tient sur un ticket de caisse, une carence technique évidente et des moyens limités (30.000 dollars de budget) Mastorakis réalise une œuvre typique des années septante par la gratuité (qui rappelle certains Rape and Revenge) et le jusqu’auboutisme qui caractérisait le cinéma d’exploitation (Grindhouse) de l’époque. Assez en tout cas pour que Mastorakis parte aux Etats-Unis, pour y faire une jolie petite carrière dans la série B (« Blind Date », « Vent de folie », « Zéro Boys », « Nigthmare at Moon », « Bloodstone »…). Dans ce sens, le film remplit pleinement son objectif, et reste une curiosité à découvrir pour son côté répétitif et immoral totalement assumé.





Dernière édition par The Omega Man le Sam Jan 02, 2010 11:54 am; édité 2 fois
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Mer Juil 15, 2009 1:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

voilà une critique qui manquait à psychovision... et qui tombe à pic avec les vacances!
un film sale et cruel qui, chose rare, m'avait vraiment donné la nausée : un excellent shocker en ce qui me concerne
en plus j'aime beaucoup sa petite chanson romantique en générique, délicieusement décalée icon_cool

entre celui-ci et les Révoltés de l'An 2000, je trouve que villages méditerranéens pittoresques et horreur font bon ménage :
auriez-vous d'autres spécimens mélangeant ces deux éléments à me recommander ?
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flint
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MessagePosté le: Mer Juil 15, 2009 5:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

princesse.rosebonbon a écrit:


entre celui-ci et les Révoltés de l'An 2000, je trouve que villages méditerranéens pittoresques et horreur font bon ménage :
auriez-vous d'autres spécimens mélangeant ces deux éléments à me recommander ?


"Un été à Saint-Tropez", de David Hamilton ?












mario
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Valor
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MessagePosté le: Jeu Juil 16, 2009 3:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

new_lang

Pas encore vu mais j'ai le DVD Image ... Je suppose qu'il n'existe pas de VF ni de DVD avec des sous-titres anglais ? icon_confused

Princesse, j'ai entendu dire beaucoup de bien de Amok :

http://www.imdb.com/title/tt0058903/

... mais je n'en sais pas plus !

icon_wink
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MessagePosté le: Jeu Juil 16, 2009 5:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le film étant inédit (interdit ?) chez nous il n'existe pas de doublage FR pour le moment. new_pleur

je connais trois version DVD du film le DVD ALL zone sortit chez image en ntsc (usa) ou PAL (Hollande), le DVD Allemand et le DVD anglais sortit chez VIPCO (donc logiquement censuré). Il existerait peut être une version japonaise mais je suis pas certain. En tout cas la version Image (celle que j'ai vu) semble la plus complète. Mais aucun sous titre ni doublage français à l'horizon !
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Camif
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MessagePosté le: Jeu Juil 16, 2009 7:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Déviant, gratuit, ultra-sadique

Effectivement, le film est malsain mais ne met vraiment jamais mal à l'aise...on se fout franchement des victimes
sauf de la chèvre ico_mrgreen

bref : Malsain jusqu'au bout des seins ( merci )
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Lady Reanimator
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MessagePosté le: Ven Juil 17, 2009 6:21 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je dois avouer une certaine déception en voyant ce film largement précédé de sa réputation. Et bien que les situations soient franchement malsaines quoique frisant parfois le ridicule), on s'en fout des victimes, comme le dit Camif (sauf la biquette). C'est très bien de vouloir donner dans le malsain mais il ne faut pas oublier les personnages en cours de route - n'est pas Tobe Hooper qui veut (MALT ou EATEN ALIVE pour lequel j'ai beaucoup d'affection - "My name is Buck and I want to fuck" ico_mrgreen). Une curiosité à voir mais trop racoleur pour laisser une impression indélébile.
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princesse.rosebonbon
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MessagePosté le: Ven Juil 17, 2009 8:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Valor a écrit:
:
Princesse, j'ai entendu dire beaucoup de bien de Amok :

http://www.imdb.com/title/tt0058903/

c'est noté chef!
mmh ça sent bon le wip...

pour en revenir à Island of Death, c'est toujours la même histoire d'attente du spectateur : je ne savais pas grand chose du film au moment de le regarder sinon qu'il était grec et qu'il y avait des gens qui se faisaient tuer sur une île
d'où le choc de voir deux tordus accumuler le plus d'atrocités possibles dans un paradis d'hédonisme et de dépravation... peut-être pas du Tobe Hooper, mais un scénario qu'aurait pu signer Zebedy Colt
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igorfx
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MessagePosté le: Ven Juil 17, 2009 5:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai toujours aimé ce film pour à la fois ses scènes assez tordues mais en même temps pour son côté faussement méchant... souvent l'effet tombe à plat devant le ridicule de certains scènes....

Par contre c'est très bien filmé et une île grecque en hiver cela peut-être très beau...

J'avais entendu un responsable d'un petit éditeur de DVD dire qu'il voulait sortir le DVD mais le réalisateur avait des prétentions très très élevées...
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mallox
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MessagePosté le: Ven Juil 17, 2009 6:20 pm    Sujet du message: Re: [Critique] Island of Death (1975) Répondre en citant

The Omega Man a écrit:

Accroche : Les vacances de Mallox

film d’auteur genre Théo Angelopoulos et ces plans séquences interminables et chiants.


Oh putain, j'avais pas vu ! ico_mrgreen

A vrai dire, je n'ai jamais vu ce film que je ne connais que de nom. (En passant, merci à l'un d'entre-vous de faire en sorte de remédier à ce problème)

Par contre pour rester dans le sujet avec le Sirtaki, bon, je ne vais pas défendre Angelopoulos et je tiens à dire tout mon respect envers l'auteur de cette critique !
Angelopoulos a fait le film le plus chiant de toute l'histoire du cinéma : "Le Pas suspendu de la cigogne". Un calvaire de souvenir (impérissable), de torture cinématographique où mon voisin ne m'a pas permis de quitter la salle.
A mort Angelopoulos ! new_diable

Par contre, un film comme Zorba le grec de Cacoyanis est très étonnant à revoir. Rien à voir avec l'image touristique que l'on peut de prime abord avoir du film. Vu ce qu'il décrit de la Grèce, je reste perplexe, moi qui ai à plusieurs reprises été en vacances dans ce pays, devant le côté critique, glauque dans sa description de la Grèce profonde. Enfin c''est une autre histoire. C'était surtout pour dire que "Zorba le grec", ben, c'est très bien !
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fairfax
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MessagePosté le: Dim Juil 19, 2009 11:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

The Omega Man a écrit:
DVD anglais sortit chez VIPCO (donc logiquement censuré)


Je posède cette édition et je ne suis pas certain qu'elle soit censurée, bien que ce fut un quasi-réflexe chez cet éditeur pour de nombreux titres icon_confused
Flint, peux-tu indiquer la durée de la copie visionnée stp ?
Je donnerai celle du VIPCO... quand je l'aurais retrouvée dans mon bordel
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MessagePosté le: Dim Juil 19, 2009 5:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

fairfax a écrit:

Flint, peux-tu indiquer la durée de la copie visionnée stp ?


Ben, je n'ai pas le DVD d'Omega Man à portée de main ! frank_PDT_10

Ma version, VIPCO je suppose, dure quant à elle 1H 42mn 28s.

Dis-donc, comment peux-tu savoir que j'ai ce film ?
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fairfax
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MessagePosté le: Dim Juil 19, 2009 6:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je l'ai tenté au bluff . En tout cas, j'ai même plus à mesurer la durée du dvd VIPCO. Si c'est pas la classe.
Omega, quelle est la source de la copie visionnée + durée stp ?
Tirons cette histoire au clair que je vois si le VIPCO fait partie de la prochaine partie de ball-trapp avec quelques galettes achetées au super marché du coin.
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MessagePosté le: Dim Juil 19, 2009 6:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

le film était sorti auparavant en zone 1 chez Shriek Show si ma mémoire est bonne (j'ai revendu le DVD)... et le film était présenté comme uncut ... ce serait étonnant que Vipco se serait fait chier à couper le film à moins qu'on les ai obligé... mais dans la version visionnée il y avait très peu de cul, en tout cas pas assez pour générer des coupures du côté de nos amis anglais...
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The Omega Man
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MessagePosté le: Dim Juil 19, 2009 8:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

frank_PDT_16 La version que j'ai visionnée est la copie Image ntsc qui dure 1h42 et quelques secondes idem que la VIPCO apparemment ! Une bonne surprise en tout cas de la part de la firme anglaise qui nous avait habitué à bien pire et toutes mes excuses à VIPCO. ico_mrgreen
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