Le Feu de la Vengeance

[flint]

Le Feu de la Vengeance – 1982
(Hoero ! Tekken)

Origine : Japon
Genre : Action/Arts Martiaux

Réalisé par Norifumi Suzuki
Avec Hiroyuki Sanada, Sonny Chiba, Etsuko Shihomi, Mikio Narita

Autre titre : Roaring Fire

Joji (George dans la VF) vit au Texas dans un ranch. Son père mourant lui remet une lettre lui expliquant qu’il n’est pas son vrai père, mais qu’il l’a kidnappé dix huit ans plus tôt à Okinawa pour le protéger de sa famille. Ses véritables parents sont morts dans un accident d’avion, et son frère jumeau, Toru, vient d’être abattu dans un quartier de Hong-Kong. Il a encore une sœur aveugle qui vit au Japon dans la riche demeure de Hiki Hinohara, l’oncle de la famille. Un tonton pas très net, puisqu’il est en réalité le patron d’un syndicat du crime, à la recherche de la « Reine de Shiva », un diamant de 130 carats que possédait son frère et qu’il avait caché avant de mourir. Qui plus est, Hinohara entretient une passion immodérée pour le 3e Reich, jusqu’à décorer son QG de drapeaux nazis et de portraits du Führer.
Prenant dans un premier temps le neveu sous son aile, le mafieux ne tarde pas à voir en Joji un sérieux rival. Initié aux arts martiaux par son père adoptif, et à diverses techniques de combat par les Indiens durant sa vie passée aux Etats-Unis, Joji est un combattant redoutable. Lorsqu’il apprend que son oncle a en réalité fait tuer ses parents, il n’aura plus qu’une idée en tête : la vengeance. Afin d’y parvenir, il trouvera en la personne de Tashikawa Shunsuke, inspecteur d’Interpol aux talents de prestidigitateur, un allié de poids.

« Le Feu de la Vengeance » est un assemblage pour le moins hétéroclite de film d’action, de drame et de comédie, mis en scène par Norifumi Suzuki. Le réalisateur de « Sex and Fury » et « Le Couvent de la Bête Sacrée » a abandonné en ce début des années 80 son côté subversif et provocateur pour donner dans le populaire. Le film n’en est pas moins spectaculaire, et Hiroyuki Sanada (« La Légende des 8 Samouraïs ») rappelle un peu Jackie Chan à ses débuts. Un humour un peu trop présent a tendance à plomber le film. Gags visuels nous ramenant presque à l’époque du cinéma muet, et succédant à intervalles réguliers à de pures scènes de combats made in Hong-Kong, le tout dans une intrigue utilisant les ressorts de la tragédie grecque.
Après une première partie laissant craindre le pire, « Le Feu de la Vengeance » retient peu à peu l’attention pour atteindre des sommets dans son dernier quart d’heure, où le héros aligne ses adversaires comme dans un jeu vidéo. Les combats et les ennemis sont variés, de même que les armes utilisées.
Entre temps, il aura fallu composer avec une poursuite impliquant des ninjas en mini-vélo, rappelant les pitreries de Jackie Chan dans « Le Marin des Mers de Chine », une religieuse qui, en chutant, dévoile un joli slip rouge, un ouistiti facétieux piquant des soutiens-gorge, et un patron de bar fan d’Humphrey Bogart jusqu’à s’habiller comme lui et à appeler son rade « Casablanca ».
Mais Suzuki retrouve par moments son goût de la provocation, notamment avec cette garde-du-corps de Hinohara, vêtue façon Ilsa, maniant le fouet et qui, s’apprêtant à lâcher un gaz mortel dans une cellule retenant Joji et son amie prisonniers, annonce fièrement :
« Que diriez-vous d’une lune de miel façon Auschwitz ? »
On peut regretter néanmoins que Sonny Chiba, figure incontournable du cinéma japonais durant presque cinq décennies, n’ait ici qu’un second rôle. Il est également responsable des combats sur le film, et autant le dire : ça « déchire » pendant 1h30. Le jeune Sanada n’est pas un manchot non plus, et c’est lui qui chante la chanson du générique. Mais pour la nouvelle génération, Hiroyuki Sanada reste avant tout l’acteur ayant joué dans les « Ring » de Hideo Nakata.

[The Omega Man]

Henry Sanada C'est surtout le héros de

[Sankukaï Sankukaï]
[C'est un message, c'est un message]
[Sankukaï Sankukaï]
[C'est un voyage, c'est un voyage]
[Sankukaï Sankukaï
[C'est la bataille, c'est la bataille]
[Sankukaï Sankukaï]
[Dans les étoiles, dans les étoiles]

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LE GENERIQUE ICI


évidement pour ceux qui ont moins de 30 piges