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The Omega Man 99 % irradié
Inscrit le: 25 Juil 2006 Messages: 1155 Localisation: Belgique
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Posté le: Mer Jan 19, 2011 6:18 pm Sujet du message: [M] [Critique] The Owner |
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The Owner / El Propietario / 2008
Editeur : Oh My Gore!
Pays : France
Zone 2 PAL
Sortie dvd : janvier 2011
Format image : 16/9 compatible 4 :3
Audio : Espagnol Stéréo
Durée : 77 min
Sous-titres : Français
Suppléments : Bande-annonce
Une belle copie avec une image digitale très jolie, aux couleurs chaudes, ce qui change de nos séries franchouillardes grises et ternes ; les menus sont agrémentés d’une simple image de fond tirée du film, basique mais efficace dans le cas qui nous concerne. Les bonus sont minimalistes : commentaire audio et quelques bandes annonces. On peut aussi regretter une jaquette guère attrayante mais qui résume bien le film. A noter que le commentaire audio très instructif nous apprend diverses choses sur la psychologie des personnages, notamment la relation entre le fameux « propriétaire » et la junte militaire qui dirigea le pays. Sous entendu que les deux voyeurs étaient peut-être en relation avec les exactions commises à cette époque. Idée intéressante mais très mal exploitée ; en effet c'est dommage de devoir écouter le commentaire audio pour l'apprendre.
Bonus :
- Commentaires audio avec Martín Blousson, Germán Val, Javier Diment, Luis Ziembrowski et Nicanor Loreti
- Bande-annonce
- Bandes-annonces éditeur :
Sleepaway Camp 3
I'll never die Alone
Survivant(s)
Sleepaway Camp 2
Il gatto dal viso d'uomo
Hard Rock Zombie
The Owner / El Propietario / 2008
Origine : Argentine
Genre : horreur / érotique
Réalisateur : Javier Diment & Luis Ziembroski
Scénario : Martín Blousson, Santiago Hadida, Germán Val, Javier Diment & Luis Ziembrowski
Image : Gustavo "Chino" Nakamura
Montage : Javier Diment, Luis Ziembrowski & Martín Blousson
Accroche : Mon voisin le niqueur !
Avec :
Jimena Anganuzzi, Carla Crespo, Mario Das Arias, Edgardo Livov Macklin, Luis Ziembroski, Daniel Kargieman…
Résumé :
La descente aux enfers d’une actrice lesbienne qui va devenir l’objet de la concupiscence de son voisin légèrement dérangé.
Une actrice lesbienne emménage dans son nouvel appartement. La pauvre ne sait pas que celui-ci est truffé de caméras permettant à son propriétaire et voisin de l’observer constamment. Un petit jeu pervers qui pourrait rester innocent si le maniaque n’avait aussi piégé l’appartement avec un habile système pour gazer et endormir sa voisine. C’est ici que l’histoire devient croustillante, puisque notre pervers pépère ne se contente plus d’observer, mais en profite pour « ramoner » joyeusement sa belle voisine et taper l’incruste dans son appartement. Chose assez invraisemblable, celle-ci ne semble pas remarquer la chose sauf qu’elle a subitement mal au bas du ventre et à l’arrière train. Il faut bien avouer que, psychologiquement, la pauvre commence à s’emmêler les pinceaux en s’identifiant un peu trop au personnage qu’elle interprète (une malade attirée par les pervers), au point que sa petite amie la quitte.
Ne sachant plus très bien ce qui se passe réellement, la pauvre devient malgré elle la compagne de substitution de son propriétaire qui vit avec elle une passion à sens unique et surtout très sexuelle. Evidemment, la victime tombe enceinte, ce qui ne va pas arranger son état mental puisqu’elle croit carrément avoir été fécondée par Dieu lui-même.
Dans le genre « bien atteint », le fameux propriétaire est un cas particulièrement gratiné ; laid comme le bulldog de « Tom & Jerry », il viole comme il irait boire le café avec cette voisine tellement désirable (superbe Jimena Anganuzzi). Il faut souligner la prestation de Mario Das Arias, qui fait vraiment frémir avec sa tronche de voisin de palier basique, le tout sans jamais forcer et tomber dans l’hystérie. L’opposé de sa voisine qui dégringole à vive allure la pente savonneuse de la folie, pour arriver au final où, complètement hystérique, elle fait face via l’écran à la terrible vérité. Dieu n’est pas celui qu’elle croit.
Après un démarrage bien sanglant, mais qui va s’avérer être l’épisode d’une série horrifique dont notre héroïne est l’actrice principale, le film nous présente donc cette dernière, la toute mignonne mais insipide Jimena Anganuzzi, un petit bout de femme qui fera craquer son bougon de voisin, qui pourtant la destinait préalablement à un amateur de snuff movie. Mais lorsque celui-ci entreprend de grimper notre belle au bois dormant, notre violeur « fleur bleue » disjoncte et massacre l’infâme goujat qui ne saurait apprécier la belle à sa juste valeur. D’ailleurs, personne ne le peut, même pas sa pouffe de petite amie, qui fera une scène de jalousie dans le couloir sans savoir que sa belle se fait trousser par son voisin. De plus en plus entreprenant, notre maniaque se crée son propre univers, où il s’occupe de sa petite femme (lui faire les ongles, changer les fleurs…) ; bref, une obsession qui se transforme en une banale vie de couple. Sauf pour l’héroïne qui tombe en pleine schizophrénie galopante au point de perdre toute sa personnalité. C’est alors que son partenaire à l’écran prétend être le père de l’enfant, ce qui, bien sûr, ne va pas plaire du tout à notre proprio queutard, qui va illico envoyer le bougre ad patres. En même temps, la pauvre actrice complètement déphasée poignarde son amante venue la sauver.
Mine de rien, le cinéma argentin nous gratifie de temps à autres de quelques petites perles de sauvagerie, comme l’intéressant rape & revenge « I’ll Never Die Alone ». Voici donc le moins réussi « The Owner », très influencé par un certain cinéma espagnol C’est simple, par moments au dirait du Almodovar avarié (on pense à une version hard d’« Attache-moi »). Le pire, c’est que « The Owner » aurait pu devenir un chef d’œuvre dérangeant de déviance moite. Il n’en est malheureusement rien, la faute à des scènes de viols en papier glacé trop clean (on se croirait dans « Sliver », la purge post « Basic Instinct » avec Sharon Stone) et un manque total d’identification. Car en effet le spectateur ne peut se tourner vers le propriétaire (certes, c’est un être basique mais peu sympathique), ni sur sa voisine qui semble complètement dépassée par les événements, au point que l’on se fout complètement de son sort. Pire, on se surprend à penser qu’elle mérite bien ce qu’il lui arrive ! Et même si le film fait preuve d’un certain érotisme (surtout pour un téléfilm), l’ensemble demeure trop artificiel et n’arrive pas à captiver complètement. Dommage.
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mer Jan 19, 2011 10:22 pm Sujet du message: |
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Citation: | son propriétaire et voisin de l’observer constamment. Un petit jeu pervers qui pourrait rester innocent si le maniaque n’avait aussi piégé l’appartement avec un habile système pour gazer et endormir sa voisine, c’est ici que l’histoire devient croustillante puisque notre pervers pépère ne se contente plus d’observer mais en profite pour « ramoner » joyeusement sa belle voisine et taper l’incruste dans son appartement. Chose assez invraisemblable celle-ci ne semble pas remarquer la chose sauf qu’elle a subitement mal le bas du ventre et l’arrière train. |
N'empêche que ça peut nous arriver à nous aussi ce genre de choses. _________________
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sigtuna Super héros Toxic
Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Jeu Jan 20, 2011 8:06 am Sujet du message: |
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The Omega Man a écrit: | celle-ci ne semble pas remarquer la chose sauf qu’elle a subitement mal ... dans l’arrière train. |
Et c'est là qu'elle a décidé d'arrêter les tournées de Beaujolais.
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flint Super héros Toxic
Inscrit le: 13 Mar 2007 Messages: 7606 Localisation: cusset-plage
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Posté le: Jeu Jan 20, 2011 9:03 am Sujet du message: Re: [C] [DVD + Critique] The Owner |
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Cinq scénaristes, quand même !
The Omega Man a écrit: |
concupiscence
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J'adore ce mot (tout est dit dans chaque syllabe ) |
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The Omega Man 99 % irradié
Inscrit le: 25 Juil 2006 Messages: 1155 Localisation: Belgique
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Posté le: Jeu Jan 20, 2011 6:38 pm Sujet du message: |
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sigtuna a écrit: | The Omega Man a écrit: | celle-ci ne semble pas remarquer la chose sauf qu’elle a subitement mal ... dans l’arrière train. |
Et c'est là qu'elle a décidé d'arrêter les tournées de Beaujolais.
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Moi c'est le mauvais vin blanc qui me donne cet effet :ange: |
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sigtuna Super héros Toxic
Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Ven Jan 21, 2011 8:05 am Sujet du message: |
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The Omega Man a écrit: | Moi c'est le mauvais vin blanc qui me donne cet effet :ange: |
En fait je faisait référence à la célèbre blague:
"Frederic Mitterand (ou Bertrand Delanoe) rentre le soir et en se garant dans une ruelle il manque d'écraser un jeune clochard inanimé, en essayant de le lever il se rend compte qu'il est dans un semi coma éthylique et qu'il ne se réveille pas et en plus son pantalon tombe... " |
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Valor Psycho-cop
Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 4497 Localisation: Vanves
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Posté le: Jeu Sep 08, 2016 4:49 pm Sujet du message: |
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Merci (tardif) pour ta critique Omega Man ! Ton résumé est vraiment très juste mais peut-être un peu trop détaillé sur la fin : il révèle absolument toute l'intrigue, ce qui est quand même un peu dommage pour ceux qui ne l'ont pas vu ! Avec ta permission, j'enlèverai volontiers les 2 dernières phrases :
Citation: | C'est alors que son partenaire à l'écran prétend être le père de l'enfant, ce qui, bien sûr, ne va pas plaire du tout à notre proprio queutard, qui va illico envoyer le bougre ad patres. En même temps, la pauvre actrice complètement déphasée poignarde son amante venue la sauver. |
Par contre, je suis plutôt étonné par ton avis globalement négatif sur le film que, pour ma part, j'ai adoré ! C'est même la première fois de ma vie que je regarde un film deux fois à la suite pour écouter le commentaire audio !
Largement meilleur d'après moi que son remake (finalement très commercial) "Malveillance", avec un côté brut, "tapageur et grossier" totalement jouissif.
Alors, OK, passe encore pour le "Almodovar avarié" (ça dépend dans quel sens on prend "avarié") et pour le manque d'identification (personnellement ça ne m'a même pas effleuré l'esprit) mais alors le "viols en papier glacé trop clean" et la comparaison avec "Sliver", punaise, t'y vas un peu fort ! J'ai au contraire trouvé ces scènes crades et malsaines voire un peu trop complaisantes. Enfin, bref...
Merci en tout cas à "Oh My Gore" d'avoir osé sortir ce film et un grand bravo pour le commentaire audio hilarant spécialement réalisé pour cette édition : Diment et ses potes n'arrêtent pas de faire des allusions au public français et proposent même à ceux qui ont écouté le commentaire jusqu'à la fin de lui envoyer un mail ! |
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