[M] [Critique] Abattoir 5
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Lynch971
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MessagePosté le: Lun Juin 13, 2011 11:03 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Abattoir 5 Répondre en citant

ABATTOIR 5 - OPENING (COMPARATIF AVEC LE Z1 UNIVERSAL)



DONNEES BRUT



GAUCHE: Z1 (Universal Home Video) / DROITE: Z2 (Opening)

Note: Les captures ont été ramenées à 300 px de large pour des raisons techniques. Les dimensions d’origine sont mentionnées dans le tableau du haut.

Voici enfin venue une édition DVD d’Abattoir 5 pour le territoire français. C’est l’éditeur Opening qui s’y colle. Premier constat : la jaquette. Alors que l’éditeur américain avait privilégié des couleurs chaudes, l’éditeur français opte pour des couleurs plus froides… c’est un choix. Mais il y a cette accroche « classique de la science-fiction » qui nous met définitivement sur la défensive. Parce que Abattoir 5 n’est vraiment pas qu’un film de science-fiction… c’est uniquement un titre racoleur à des fins commerciales, vous l’aurez compris. Evidemment, le sous-titre de l’affiche suit cette voie. Comme si cela ne suffisait pas, le graphiste a cru bon de créer cette affiche sur la base de tous les films de SF qui sortent aujourd’hui (type X-men, Jumper…). C’est sûr que ça attire l’œil… des adolescents en mal de bons films de SF qui pètent sa mémé. Dommage, ils vont être déçus ! Ou pas, pour ceux qui connaissent un peu le film. L’américain avait préféré mettre une image d’une ville en feu. Le film se déroulant essentiellement durant la seconde guerre mondiale, ça colle un peu mieux. Et l’accroche « Tiré du roman de Kurt Vonnegut Jr » fait un peu plus sérieux. Ne nous fâchons pas tout de même, l’idée est bien sûr d’écouler le stock au maximum, donc tant qu’à faire, mieux vaut une jaquette un peu tape à l’œil ; après tout, ce n’est qu’une jaquette !



Côté menus, on suit le graphisme des jaquettes respectives, mais comme on est en 2011, l’édition française est quand même légèrement plus interactive (film qui tourne en fond sur l’écran principal et sur l’écran des chapitres) et plus "léchée" que sa voisine.



Au niveau de l’image, on remarquera qu’il en manque un petit morceau de part et d'autre de l'image (sur l’édition française), et que celle-ci est légèrement étirée. On l'expliquera ainsi : le film étant en 1.85, qui n’est pas tout-à-fait du 16/9 (1.77), en plein écran (sur écran plat) il y aurait eu une petite barre en bas de l’image (c’est le cas sur l’édition américaine). Or, en coupant légèrement sur les côtés et en étirant légèrement l’image, en mode plein écran automatique (sur écran plat), l’image se tasse sur les côtés et vient finalement arranger l’image. Les puristes diront « c’est dommage » quand d’autres s'en moqueront. (voir la première capture sur la droite, on a "didn…" pour l’édition Z1, et "did…" pour l’édition Z2).



Au niveau de l’image en elle-même, l’éditeur français a rajouté un léger filtre éclaircissant pour les scènes de nuit (1/4 du film environ), mais le problème c’est que – notamment la scène du début, dans la neige – pour les scènes très claires, celle-ci s’avère plus sombre qu’à l’origine et tend à grisonner les blancs (ajouter à cela une perte de contraste...). Ce filtre rend l’image certes plus lumineuse mais, fatalement, elle atténue les noirs, qui deviennent alors verdâtres (même si ce n’est pas très flagrant). Hormis cela, la colorimétrie est sensiblement la même.



Le piqué semble légèrement meilleur sur l’édition française, mais l’image apparaît moins nette que sur l’édition américaine dans les scènes de jour, du fait de son filtre rajouté. De plus, on voit apparaître un halo plus important autour des personnages sur l’édition française que sur l’américaine.

Côté audio, on a la même piste anglaise sur les deux dvds, plus une piste audio française sur l’édition française. La piste anglaise sur l’édition américaine est de légère meilleure qualité (les voix sont fortes sur l’édition française et peuvent grésiller, voire saturer, si un personnage crie trop fort), même si les voix semblent plus étouffées que celles de l’édition française. La version française a visiblement été restaurée, mais perd en précision par rapport à la version originale (moins forte et pas toujours compréhensible, comme c’est souvent le cas pour les films de cet âge qui sont édités en dvd). Les sous-titres français sont les mêmes sur les deux éditions (même traduction), mais le troisième âge préfèrera l’édition française car ils sont plus gros, donc plus faciles à lire.



Côté bonus, l’édition française est mieux servie. On trouve la même bande-annonce du film sur les deux DVD, mais une analyse vient compléter le dvd français : « Le Pèlerin d’Oz » par Jean-Baptiste Thoret, qu’on ne présente plus, d’une durée de quinze minutes. On pourrait trouver ça court, mais ce serait méconnaître ce spécialiste de la série B. Avec son débit de parole à 15 mots/seconde, il nous dresse une analyse très concise, instructive et pertinente du film, après nous avoir rappelé quelques biographies au passage (du cinéaste et des acteurs/actrices principaux). Parfait complément au film, Thoret nous assomme de sa cinéphilie et de sa perspicacité, si bien qu’on en redemanderait presque. A vous de voir si cela vous suffira à en légitimer l’achat (sans m'adresser aux puristes de la VF)…



NOTE DVD Z1: 7,5/10
NOTE DVD Z2: 6,5/10



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Dernière édition par Lynch971 le Mer Juin 15, 2011 2:40 am; édité 4 fois
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Lynch971
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MessagePosté le: Lun Juin 13, 2011 11:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, tu me diras si ça passe sur le site mallox ce tableau. Sinon critique demain ou mercredi.
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MessagePosté le: Mar Juin 14, 2011 5:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Elle est très bien ta fiche dvd. (Et même trop bien pour moi ! ico_mrgreen )

Je ne sais pas encore comment je vais faire pour la mettre en ligne. Mais je vais le faire !

Je te propose de mettre en titre : Abattoir 5 - Opening (Comparatif avec le Z1 Universal).

Et pour le tableau, s'il rentre, tant mieux, s'il ne rentre pas (à cause du pré-formatage du site et qu'il vient mordre sur la jaquette par exemple), je remets tes données de façon manuscrite.
Ensuite, pour les captures, les mettre côte à côte, aucun problème. Sauf que je suis obligé de prendre du 300 pixels pour le site et non du 500. La différence sera peut-être moins probante, mais en général, on la voit plutôt bien tout de même.
Pareil, je suis contraint pour le poids et la bande passante du site de les mettre au format jpg. le png est trop lourd.

Voilà chef. Et merci pour le boulot. frank_PDT_16
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MessagePosté le: Mar Juin 14, 2011 3:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo à Lynch pour cette étude comparative, que personnellement j'aurais bien été incapable de faire, ne serait-ce que pour toutes les précisions techniques.
Bon courage pour la chronique, car "Abattoir 5" n'est pas un film dont il est facile de parler, tant il est complexe.
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Lynch971
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MessagePosté le: Mar Juin 14, 2011 5:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui merci :happy: ceci dit, Thoret en fait une analyse très détaillée, donc c'est plus facile à aborder (surtout que le film est finalement articulé que sur un système binaire, pas si compliqué à analyser et à critiquer en fin de compte)
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MessagePosté le: Mar Juin 14, 2011 9:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ça c'est un comparatif ! Sans aucun doute le plus technique sur Psychovision ! Bravo Bravo Lynch971 !

En plus, grâce à toi, je viens de rendre compte que j'avais déjà le Zone 1 alors que je viens d'acheter le Zone 2 ! :timide:

Un petit détail quand même : si le tableau doit figurer sur le site, il vaudrait mieux qu'il n'y ait pas le soulignage rouge ... Désactive la correction sous Word ou enregistre le en .pdf !

Sinon, c'est vrai que la jaquette est complètement nulle ... mais de toute façon, ils ne pouvaient pas faire mieux que la VHS CIC :



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Lynch971
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MessagePosté le: Mer Juin 15, 2011 2:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Valor a écrit:
si le tableau doit figurer sur le site, il vaudrait mieux qu'il n'y ait pas le soulignage rouge ... Désactive la correction sous Word


:timide: pas faux icon_arrow
Punaise la jaquette VHS frank_PDT_16
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MessagePosté le: Ven Juin 17, 2011 3:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Abattoir 5 (Slaughterhouse-Five) - 1972

Origine : Etats-Unis
Genre : Drame/Satire/Guerre/Science fiction

Réalisé par George Roy Hill
Avec Michael Sacks, Rob Leibman, Eugene Roche, Holly Near…

Bill Pilgrim est écrivain, et a la faculté de se projeter dans le temps. Prisonnier de guerre durant la seconde guerre mondiale, chef de famille dans les années 50 dans un monde aseptisé, il finira spécimen terrien sur la planète Trafalmadore…



Abattoir 5, titre violent, mais bien éloigné de l’idée d’une suite de mauvais film d’horreur, est d’abord un roman de Kurt Vonnegut – un des romanciers américains les plus importants du XXème siècle – dont le titre entier est « Abattoir 5 ou la croisade des enfants ». L’auteur, comme son personnage, a été capturé par l’ennemi puis assigné à la récupération des cadavres durant la deuxième guerre mondiale. Pas la peine de tourner autour du pot, nous sommes clairement dans l’autobiographie. Vonnegut est connu pour avoir stigmatisé la bêtise humaine dans des histoires souvent drôles et originales mais toujours très (trop ?) pertinentes. Dans Abattoir 5, il pourfend la violence aveugle de la guerre en se rattachant aux bombardements de Dresde, par les Alliés, bombardements qui ont été les plus meurtriers de notre Histoire. Rabelaisien de foi et fanatique invétéré de Voltaire, il préfère utiliser la satire, l’humour, afin de mieux dénoncer les absurdités de la guerre. Hill le fera aussi très justement dans son adaptation au cinéma.



Le roman sort en 1969. George Roy Hill est alors en plein succès, au sommet de son art. Il vient de terminer Butch Cassidy et le Kid, qui sort tout juste sur les écrans de cinéma, grâce auquel il vient de remporter sept Oscars (dont celui de la meilleure réalisation). C’est à ce moment-là qu’il découvre et lit le roman de Vonnegut. Il est profondément marqué par cette histoire, sans doute parce que lui aussi a servi deux ans dans le Pacifique Sud, en tant que pilote dans les forces aéronavales du corps des Marines. Prenant le roman sur lui, il décide de le porter à l’écran. Il réalisera, au final, son œuvre la plus atypique mais aussi la plus personnelle, même s’il aura fallu du temps pour pouvoir redécouvrir ce véritable ovni cinématographique.



Abattoir 5 est tout sauf un repère de stars ou de futures grosses têtes d’affiche, ce qui, on s’en doute, l’aura amputé d’un gros succès commercial. Le rôle de Billy est ainsi tenu par un – presque – parfait inconnu (il aura juste fait une apparition dans un téléfilm, quelques années plus tôt) : Michael Sacks, ce qui finalement n’est pas plus mal, Bill Pilgrim étant un personnage plutôt naïf et dénué d’une réelle présence. Par la suite, Sacks jouera dans Sugarland Express (il joue le rôle du policier), Amityville puis dans Hanover Street de Peter Hyams, aux côtés d’Harrison Ford, où il reprend le rôle d’un militaire. Sa carrière cinématographique sera éphémère, puisqu’il l’arrête dix ans après ses débuts. Plus connu est Rob Leibman. Il interprète ici le rôle de l’éternel rival de Billy, Paul Lazzaro. C’est un de ses premiers rôles au cinéma. Par la suite, on le verra dans Les Superflics, de Gordon Parks, Norma Rae, Phar Lap, dans Rhinestone, de Bob Clark, dans Night Falls on Manhattan, de Sidney Lumet, et plus récemment dans Garden State – ainsi que dans certaines séries télévisées comme Friends, Les Soprano, Arabesque… - On retrouve également Eugene Roche, qui joue le rôle de Edgar Derby, acteur connu du petit écran (il a joué dans pas mal de téléfilms, comme Seul dans la nuit, de Duncan Gibbins ou Les Détraqués, d’Elliot Silverstein), et Perry King, qui n’est autre qu’Andrew dans Class 1984 ! Côté femme, Valerie Perrine est la seule dont le visage vous paraîtra familier : elle tient un second rôle dans les deux premiers Superman (de Richard Donner), est en tête d’affiche dans Ce que veulent les femmes, mais on la connaît surtout pour avoir joué un rôle remarquable auprès de Dustin Hoffman, dans Lenny. Un casting pas si exceptionnel en soit, mais qui a le mérite de très bien fonctionner, chacun étant parfait dans leur rôle respectif.



Véritable Manifeste de la déconstruction narrative, à défaut d’être le premier film à utiliser ce procédé (on pense notamment au Point de non-retour de John Boorman), Abattoir 5 impressionne le plus dans ce domaine. L’aide de la monteuse Dede Allen (elle a beaucoup travaillé pour Arthur Penn) a été déterminant. La fluidité de son montage est exemplaire et assure les fameuses "non-transitions" du métrage. D’autant que la musique, à la fois spirituelle (concertos pour piano, de Bach) et mélancolique, vient assouplir celles-ci en les rendant encore plus légères. Même si on n’arrive jamais à savoir dans quel genre on évolue (Hill croisant à merveille la comédie de mœurs à la fable, le drame à la Science Fiction…), cette fluidité nous entraîne dans un monde à la fois majestueux et violent. L’élégance de l’écriture (scénarisée par Stephen – Ashanti/Cosa Nostra – Geller), elle aussi, n’a d’égal que le raffinement de la lumière (photographiée par Miroslav Ondrícek, directeur photo attitré de Milos Forman) ou que la nonchalance de son rythme. Abattoir 5 transpire le charme et la musicalité.

Malgré son sujet dur et sensible, Hill, comme Altman l’avait très bien fait dans M.A.S.H., utilise l’humour, comme s'il était l’ultime refuge de l’être humain, aux visions d’horreurs de la guerre qu’il a vécues (relire Céline). A quelque chose près qu’Abattoir 5 est plus mélancolique que le film de Robert Altman. Billy voyage dans le temps toujours de manière violente et abrupte, sans transition, comme si le spectateur se voyait transporter dans le cerveau de celui-ci. Car, ce ne sont ni des images, ni des sons, qui assurent ces allers-retours permanents, c’est bel et bien le cerveau de Billy qui s’en charge, de manière cyclique mais aléatoire (quand ce n’est pas voulu) et arrivant souvent brutalement, un peu comme une collision entre deux neurones. Le film s’articule en trois phases : passé, présent, futur : autour d’une idée de « causalité circulaire » de la guerre. Le passé étant la survie, si survie il y a, ce n’est qu’au présent qu’on se souvient et qu’on se pose des questions, le futur amène à une volonté d’évasion, de distanciation, pour finalement se rendre compte qu’il vaudrait mieux rester enfant, retour à la case départ. Mais si ce schéma peut paraître quelque peu nihiliste, il ne l’est pas forcément pour son personnage. Bill n’agit jamais, il est simple observateur de sa propre vie, comme un pèlerin (pilgrim signifie pèlerin en français, ce n’est évidemment pas anodin) survivant à son destin tragique. Aussi, Pilgrim, plus tard, comme Hill d’ailleurs, s’en amuse. Il s’en amuse avec un humour très satirique, caustique, notamment en dépeignant ces personnages qu’il côtoie, complètement à côté de la plaque, lunaires et artificiels (sa femme qui se tue dans la Cadillac – symbole de « l’American Dream » et de la société de consommation – qu’il lui a offerte pour son anniversaire ; son fils qui se masturbe devant un magasin de Pin-up – la nouvelle femme idéalisée) plus régis par leur environnement que par leurs propres sentiments. Mais s’ils (on peut ici prendre à la fois l’auteur et Hill) semblent s’en moquer, c’est aussi pour faire apparaître une once d’espoir, que tout n’est pas si pourri que ça. Bien que Billy se voit finalement contraint de se protéger psychologiquement, en imaginant un lieu qui lui permettrait à la fois de se protéger et de s’évader. Il atterrit sur Trafalmadore, métaphore de cette bulle, mais les choses s’avèrent finalement trop surfaites pour lui, ultime ironie de l’auteur. La finalité est l’éternel recommencement ou l’homme redeviendrait l’enfant qu’il était. Il faut un peu voir Abattoir 5 comme Le Magicien d’Oz sans son « Home sweet home » de mise. Comme dirait le personnage du roman de Vonnegut : « C’est la vie !... ».



Note: 8,5/10
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MessagePosté le: Ven Juin 17, 2011 9:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Belle critique, à la fois instructive et constructive. Chapeau, Mr Lynch !
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MessagePosté le: Sam Juin 18, 2011 6:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci icon_wink content que ça te plaise icon_cool (même si j'ai piqué quelques idées à Thoret ico_mrgreen )
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MessagePosté le: Sam Juin 18, 2011 6:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pareil, belle critique et bel enthousiasme pour ce film que je revois régulièrement. Non pas que je le trouve impérissable, et égard à son sujet, je le regarde chaque fois à reculons pour m'apercevoir que j'y suis bien dedans. Je ne sais si c'est une qualité, mais le film a la faculté de se faire oublier. Du coup, tous les 10 ans, lors de passages télé, je le revois après l'avoir découvert avec la vhs de valor ci-dessous dans les années 80. Toujours avec plaisir, et toujours je l'oublie.
Ta critique donne vraiment très envie. (Mais je vais rester sage et attendre que les 10 ans se soient écoulés pour le revoir une 4ème fois. ico_mrgreen Mais pas sûr, car j'ai déjà oublié trop de choses et je m'en rends compte à te lire.
Bravo pour le boulot ! icon_wink
T'as gagné le droit de chroniquer "Le convoi sauvage" et "Le fantôme de Cat Dancing" à sortir chez Wild Side ! new_noel
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MessagePosté le: Sam Juin 18, 2011 8:46 am    Sujet du message: Re: [C] [Fiche + Critique] Abattoir 5 Répondre en citant

Lynch971 a écrit:
DONNEES BRUT


Scusez-moi, monsieur le correctionneur, c'est juste que je suis en train de programmer la mise en ligne de la fiche dvd pour lundi et le fait que l'adjectif "Brut" ne soit pas accordé avec le mot "données" qui est au pluriel et au féminin, me choque. Est-ce normal ? new_help
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MessagePosté le: Sam Juin 18, 2011 10:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, c'est normal !

Désolé, je suis passé au travers, je n'avais pas vu cela, j'ai commencé la lecture après le tableau ! :timide:

"données brutes", effectivement.
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MessagePosté le: Sam Juin 18, 2011 11:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
Oui, c'est normal !

Désolé, je suis passé au travers, je n'avais pas vu cela, j'ai commencé la lecture après le tableau ! :timide:

"données brutes", effectivement.


Ah Ok, j'ai cru que c'était une marque de cidre que je ne connaissais pas.

P.S : Peux-tu corriger le tableau aussi ?








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MessagePosté le: Lun Juin 20, 2011 5:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

Lynch971 a écrit:
devant un magasin de Pin-up – la nouvelle femme idéalisée)


ça ne serait pas "magazine" plutôt, parce qu'on ne peut plus en acheter, l'esclavage ayant été aboli aux USA (même pour les noires, je l'ai appris lors de l'affaire DSK) ce qui est regrettable. icon_confused

Sinon très bonne critique de cet excellent film.
Je me posait la question ça été tourner où pour les scènes de Dresde? (vu que le entre historique avait été plus ou moins dans le jus post apocalyptique par la RDA et que l'on ne voit aucun des monument historique sauf peut être un morceau l'Albertinium, et les rues en pente m'ont fait penser à Mala Strana)
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