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mallox

découvert récemment, western typique dans le genre plutôt statique, poseur et répétitif. D'ailleurs on n'arrive plus trop à savoir s'il emprunte lui-même d'avantage au chambara avec son Django et son grand chapeau qui lui fait de l'ombre juste là où il faut, où bien à d'autres westerns antérieurs empruntant eux-mêmes au genre japonais. Bon sinon hormis l'idée des croix tombales préfabriquées (on se demande d'ailleurs quand note héros omniprésent les fabrique et puis il faut les voir, c'est un véritable travail d'orfèvre !) et quelques beaux cadres, j'ai trouvé ça tout de même assez peu inspiré. Anthony Steffen n'est pas assez fantomatique (ni charismatique) avec son petit sourire en coin et ses pattes d'oie, la Rassimov est absente... finalement celui qui n'est pas loin de voler la vedette à tout ce beau monde, c'est Luciano Rossi dans un rôle de... barge névrotique (qui l'eut cru?). En même temps s'il y a quelque chose de touchant là-dedans, c'est l'obstination de Sergio Garonne a vouloir créer des cadres (tableaux) propres au genre. Du coup l'on se retrouve avec des raccords assez surprenants de genre là : Plan large avec champ contre-champ dans lequel notre bâtard et la horde de salopards devant le saloon se tiennent face à face prêts à en découdre, puis gros plan suivant sur Django qui est alors de profil, absolument pas dans le même axe que le plan précédent... très curieux. Bon et puis sinon Omega Man l'a dit, ce n'est tout de même pas complètement désagréable et malgré un bâtard qui se fait blesser comme un âne il est vrai que ça se laisse regarder sans déplaisir. Commentaire : Sun 17-05-09