The Omega Man 99 % irradié
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Posté le: Sam Déc 08, 2012 11:46 am Sujet du message: [M] [Critique] Hatchet I - II - III - IV |
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Hatchet
Genre : Horreur
Année : 2006
Pays d’origine : Etats-Unis
Réalisateur : Adam Green
Casting : Joel David Moore, Tamara Feldman, Deon Richmon, Kane Hodder, Mercedes McNab, Tony Todd, Robert Endlung…
Aka : Butcher : la légende de Victor Crowley/Butcher
Scénariste : Adam Green
Image : Will Barratt
Musique : Andy Garfield
Monteur : Christopher Roth
SFX : John Carl Buechler
Accroche : Celebration
Distribution :
Joel Moore (Ben), Tamara Feldman (Marybeth), Deon Richmond (Marcus), Kane Hodder (Victor Crowley/Thomas Crowley), Mercedes McNab (Misty), Parry Shen (Shawn), Joel Murray (Shapiro), Joleigh Fioreavanti (Jenna), Richard Riehle (M.. Permatteo), Tony Todd (Reverend Zombie), John Carl Buechler (Jack Cracker), Rileah Vanderbilt (Victor Crowley jeune), Robert Englund (Sampson), Joshua Leonard…
Résumé :
Au cours d'une visite en bateau des marécages soi disant hantés de Louisiane, un groupe de touristes coule accidentellement leur embarcation. Perdus au milieu de la forêt, ils ont le malheur de pénétrer sur le territoire de Victor Crowley, tueur hideux à la hache affutée, décidé à tous les mettre en pièces.
Dans le genre petit film complètement décérébré mais hautement jouissif, « Hatchet » se place haut la main dans le peloton de tête. Hommage respectueux au slasher, avec une pointe de second degré, le film d’Adam Green remplit allègrement son cahier des charges avec une incroyable exultation et la candeur rafraîchissante et moite de la groupie prépubère qui rend hommage à son idole. Le script étant encore plus basique qu’un « Vendredi 13 », nous avons droit à un véritable étalage de barbaque saignante sans réel enjeu dramatique. Petite différence : un second degré presque indispensable pour ne pas tomber dans le ridicule. D’ailleurs, le film est constamment en équilibre précaire, pouvant à tout moment se transformer en pantalonnade à la Troma. Mais attention, ce n’est pas pour autant que le réalisateur va cracher dans la soupe en essayant de démystifier le genre. Au contraire, c’est un vrai amoureux du slasher basique et saignant, et il va donc mettre un point d’honneur à utiliser tous les poncifs les plus éculés du genre. Sans parler du fait que le tueur habitant un coin paumé des marais est quand même vachement bien équipé en outillage… mieux qu'un brico !
Pour appuyer encore plus son hommage, le réalisateur engage pour tenir le rôle du tueur un certain Kane Hodder, qui fut l’interprète de Jason dans quatre épisodes de la série, du numéro sept à « Jason X ». Deux autres stars du genre font une apparition : Robert Englund (Freddy Krueger) et Toni Todd (Candyman). L’ambition étant d’aligner un maximum de meurtres gore et spectaculaires, le reste du casting est plus anecdotique, la plupart servant exclusivement de chair à saucisse. On notera cependant quelques visages connus, comme Mercedes McNab alias Harmony Kendall dans les séries « Buffy » et « Angel », Joshua Leonard, le caméraman du « Projet Blair Witch » ou Richard Riehle, apparu dans a peu près 250 films ou séries depuis les années septante.
Notre assiette de charcuterie se compose d’un couple de retraités, un producteur escroc et ses deux bimbos bas de plafond (qui ne ratent pas une occasion de montrer leurs petits nichons), deux jeunes cools, une inconnue et le guide le plus incapable et trouillard de la région. Le film est basé sur un principe simple. On appâte le spectateur avec deux meurtres comme préambule ; ici, un pêcheur (Robert Englund) et son fils qui se font massacrer sans retenue. Vient ensuite la présentation des futures victimes (soit une trentaine de minutes de remplissage), avec l’apparition de Tony Todd (attention, c’est rapide !) et quelques paires de nichons aperçus ici et là ; ensuite, la tuerie peut reprendre.
Premières victimes : un couple de retraités. Le mari est coupé en deux à coups de hache à partir de l’épaule, alors que sa femme se fait arracher les mâchoires. La machine de guerre est lancée et ne s’arrêtera que lors d’un final abrupt, qui donne vraiment l’impression que le réalisateur a arrêté de tourner parce qu’il n’avait plus de pellicule !
Pour le reste, n’oubliez pas la serpillière, car cela gicle abondamment mais loin des torture-porn au réalisme crado. Ici, les meurtres défient toute logique physique et anatomique pour rechercher le choc visuel immédiat. Le tout en gardant l’« esprit » d’un vrai slasher, avec ses codes (tueur indestructible – traumatisme – victimes stupides) et un côté « à l’ancienne » pleinement revendiqué. A ce titre, il faut rendre hommage à la magnifique photographie de Will Barrat, qui fait ici un travail formidable, notamment dans les séquences nocturnes d'une incroyable lisibilité.
Adam Green peut se vanter d'avoir créé l'un des tueurs les plus affreux et barbares du répertoire fantastique. Il réalise une belle déclaration d’amour au genre dans sa forme la plus basique. Rien d’exceptionnel, mais le cœur et la motivation de l’équipe se communiquent à l’ensemble, faisant de « Butcher » une petite gâterie acidulée qui croque sous la dent… mais attention au caries !
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Hatchet II
Genre : Horreur
Année : 2009
Pays d’origine : Etats-Unis
Réalisateur : Adam Green
Casting : Danielle Harris, Tony Todd, Kane Hodder, Parry Shen, Tom Holland, Alexis Peters, Ed Ackerman…
Aka : Butcher II
Scénariste : Adam Green
Image : Will Barratt
Musique : Andy Garfield
Monteur : Ed Marx
SFX : Robert Pendergraft
Accroche : bis repetita
Distribution :
Danielle Harris (Marybeth), Tony Todd (Reverend Zombie), Kane Hodder (Victor Crowley/Thomas Crowley), Rileah Vanderbilt (Victor Crowley jeune), Tom Holland (Bob), R.A. Mihailoff (Trent), Parry Shen (Justin), Colton Dunn (Vernom), Rick McCallum (Jean), AJ Bowen (Layton), John Carl Buechler (Jack Cracker), Mercedes McNab, Joleigh Fioreavanti…
Résumé :
Marybeth a réussi à échapper à Victor Crowley. Recueillie par Jack Cracker, elle apprend que sa famille est mêlée à la malédiction de Crowley. Elle va voir le révérend Zombie qui lui raconte la vérité sur sa malédiction. Avec son aide et une poignée de chasseurs aussi téméraires qu’inconscients, elle retourne dans le marais hanté pour se venger et tuer Victor Crowley une fois pour toute.
Le succès surprise du premier opus entraîne la mise en chantier d’une suite qui reprend là ou s’était arrêté abruptement le précédent épisode. La pauvre Marybeth échappe donc aux griffes du fameux Victor Crowley. Tamara Feldman ayant déclaré forfait, c’est donc la toute mignonne Danielle Harris qui prend le relais. L’actrice est l’une des déesses de la dévotion geek, peu connue du grand public malgré des apparitions dans de grosses productions (elle était notamment la fille de Bruce Willis dans « Le dernier samaritain »).
Elle atteint son statut d’icône en jouant le rôle de Jamie Lloyd, nièce de Michael Myers, dans deux chapitres deHalloween, « Halloween 4 : le retour de Michael Myers » et « Halloween 5 : la revanche de Michael Myers ». Elle sera ensuite engagée par Rob Zombie pour apparaître dans les deux nouvelles versions. Après cette participation au renouveau de la saga, on la voit dans une kyrielle de films de genre (comme « Stake Land »), ce qui la propulse comme l’une des nouvelles « scream queens » de ces dernières années. Son arrivée dans la saga « Hatchet » est en totale adéquation avec l’esprit de la série, c’est aussi l’un des éléments moteur de cette séquelle.
Cette suite s’avérait-elle nécessaire alors que l’effet de surprise du premier épisode était éventé ? Le réalisateur essaye d’allonger la sauce en explorant plus profondément le mythe et la légende de Victor Crowley. Ce dernier serait donc une sorte de fantôme revenu de l’au-delà afin de se venger (un peu comme le personnage de « Spawn »). Le seul moyen de le renvoyer chez lui consiste à le laisser exterminer les trois coupables de sa mort.
Deux survivants de l’épisode précédent rempilent : le maquilleur John Carl Buechler, qui abandonne les SFX du film mais reprend son rôle de chasseur buveur de pisse, et Tony Todd qui, après une apparition proche du subliminal, se voit cette fois offrir un vrai rôle consistant, ce qui nous change de ses habituelles apparitions (« Je passe prendre mon chèque »). A noter aussi le retour de l’acteur Parry Shen, qui jouait le rôle du guide dans l’épisode précédent et qui joue ici son frère jumeau !
Victor est donc de retour et va s’amuser à massacrer ses semblables. Le premier meurtre (le maquilleur John Carl Butcher qui se fait décapiter avec ses intestins !) instaure d’emblée ce que sera la suite du métrage : une surenchère dans le trash et le mauvais goût par rapport au premier épisode, en accentuant encore le côté improbable des meurtres (les intestins sont-ils assez résistants pour arracher la tête d’un homme, j’attends le test ?). La suite sera du même acabit, comme ce couple pratiquant la levrette en pleine nature. Notre tueur décapite l’homme en plein effort, ce qui provoque une série de convulsions au reste de son corps et au grand bonheur de sa partenaire. Mais son plaisir sera de courte durée puisque la voilà poursuivie par notre tueur. Toujours à quatre pattes, elle recevra un coup de hache dans le postérieur.
Plus tard, deux autres victimes se verront châtrées à la tronçonneuse (raaahh… les pruneaux tombant dans une gerbe de sang), alors que le pauvre Tony Todd coupé en deux finira écorché vif.
Vraiment plus gore que le précédent film, cette suite n’arrive malheureusement pas à corriger les défauts de son modèle, au contraire elle ne fait que les accentuer. Il ne suffit pas de remplacer les touristes par des chasseurs et d’inventer une vague histoire de malédiction pour faire illusion. Le côté répétitif et le décor quasi unique (les marais de Louisiane) finissent par lasser même les moins exigeants. De plus, à ce stade du répétitif on commence à se demander où s’arrête le plagiat et où commence l’hommage, comme le montre la fin du film, copié/collé sur le « Halloween » de Rob Zombie. Il reste néanmoins le plaisir de revoir la mignonne Danielle Harris (qui rempile dans l’opus trois en préparation) et quelques meurtres sanglants. A part cela, la série commence sérieusement à tourner en rond !
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Hatchet 3
Genre : Horreur
Origine : USA
Année : 2013
Réalisateur : BJ Mc Donnell
Scenario : Adam Green
Image : Will Barratt
Musique : Scott Glasgow
Accroche: Et c'est reparti pour un tour !
Avec :
Danielle Harris (Marybeth), Kane Hodder (Victor Crowley), Derek Mears (Tyler hawk), Caroline Williams (Amanda), Sean Whalen (Randy), Diane Goldner (Elbert), Jason Trost (Hamilton), Zach Galligan (Sheriff Fowler), Sid Haig (Abbott MacMulen), Rileah Vanderbilt (Dougherty), Pary Shen (Andrew)
Résumé :
Marybeth réussit à vaincre Victor Crowley, elle se rend alors à la police qui l’enferme pour les meurtres de Crowley. Une équipe de secours se rend au marais hanté, tandis que Marybeth apprend comment mettre fin à la malédiction avec l’aide d’une journaliste.
BJ Mc Donnell, caméraman et spécialiste de la steadycam, remplace donc Adam Green aux commandes de cette suite qui reprend les même éléments que les deux opus précédents, c'est-à-dire effets gores à gogo et casting en forme de clin d’œil. Zach Galligan, le héros des deux "Gremlins", interprète un shérif pas très futé ; son ex femme, une journaliste auto proclamée "spécialiste" de Victor Crowley est interprétée par Caroline Williams, vedette de "Massacre à la tronçonneuse 2", qui en a traumatisé plus d’un avec son petit short en jeans… Aujourd’hui la belle a bien vieilli mais semble être devenue plus "pulpeuse". Danielle Harris ("Halloween" 4 & 5) est toujours présente, même si après un démarrage fracassant, double hommage au "Survivance" de Jeff Lieberman (la victime enfonce son bras dans la bouche du tueur) et au Bruce Campbell d'"Evil Dead", elle se tient plus en retrait. Après Robert Englund et Tony Todd, c’est au tour de Sid Haig de faire un caméo dans le rôle d’un spécialiste de Victor Crowley un peu raciste sur les bords (sa confrontation avec l’adjoint noir du shérif est tout bonnement hilarante). Kane Hodder reprend le rôle de Victor Crowley alors que Pary Shen apparaît de nouveau dans la série, interprétant à chaque fois un rôle différent. On remarquera aussi la présence de Derek Mears, un cascadeur qui a joué Jason Voorhees dans le remake de "Vendredi 13" (2009).
Évidemment, ça gicle toujours abondamment (crâne ouvert en deux avec la cervelle qui tombe, etc.) On note néanmoins un petite baisse dans la provocation : plus de coups de hache dans le postérieur ou de tronçonneuse dans les parties génitales, même si on aperçoit une paire de testicules pendre à un arbre. Autre changement : plus aucune scène de fesse ou de topless, à part la douche forcée au jet de Danielle Harris qui fait penser à "Rambo : First Blood". Par contre, le gimmick du film est cette fois clairement défini : suite à une malédiction vaudou, quel que soit l’état dans lequel notre tueur fantôme finira la nuit, il réapparaitra au coucher du soleil comme si rien ne s’était passé… Seule contrainte : le pauvre ne peut quitter l’endroit où il est décédé. A partir d’un tel argument, on peut carrément recommencer à zéro à chaque épisode, mais comme les choses les plus courtes sont souvent les meilleures (et comme disait Coluche "Moi ça m’arrange"), Adam Green décide de clore (momentanément) sa saga horrifique.
Votre médecin vous le dira : trop de charcuterie peut nuire à la santé ! C’est le cas ici, on finit par se lasser de toute cette tripaille. Malgré quelques clins d’œil appuyés (un peu trop) et une mise en scène nerveuse, le film atteint les limites acceptables de la série qui aurait dû s’arrêter au numéro 1.
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Victor Crowley
Butcher IV
Hatchet IV
Origine : USA
Genre : Horreur
Année : 2017
Réalisation : Adam Green
Avec Kane Hodder, Parry Shen, Laura Ortiz, Dave Sheridan, Krystal Joy Brown, Felissa Rose...
Scénario : Adam Green
Directeur de la photographie : Jan-Michael Losada
Montage : Matt Latham
Musique : Jason Akers et Sam Ewing
Accroche : Et un dernier pour la route
Distribution : Parry Shen (Andrew), Kane Hodder (Victor Crowley), Laura Ortiz (Rose), Dave Sheridan (Dillon), Krystal Joy Brown (Sabrina), Felissa Rose (Kathleen), Brian Quinn (Austin), Tiffany Shepis (Casey), Chase Williamson (Alex), Katie Booth (Chloe), Kelly Vrooman (Sue)...
Résumé :
Dix ans après les événements du premier film, et afin de trouver les fonds nécessaires pour réaliser un long-métrage sur la vie du psychopathe, une équipe de tournage décide d’en réaliser la fausse bande-annonce. Dans le même temps, un avion qui se dirige sur place, transportant à la fois une équipe de télévision mais aussi l’un des deux survivants du dernier massacre, s’écrase dans le célèbre marécage.
Ce quatrième opus est dédié à Wes Graven et George Romero.
Très affecté par le décès de Wes Graven (1939-2015), le réalisateur Adam Green semble bien maussade lorsqu’il rencontre George Romero (1940-2017) lors d’un festival. Ce dernier essaye de lui remonter le moral et l’encourage à réaliser un nouvel opus de sa franchise « Butcher ». Selon Romero, seul le public a le droit de mettre fin à une franchise et donne pour exemple la standing ovation que le film de Green à reçu pendant sa projection lors du même festival.
Green se remet donc au travail et lance la production du film dans le secret le plus absolu. L’idée est de le sortir pour le dixième anniversaire du premier épisode. Pari réussi à ce niveau puisque personne ne semblait au courant du projet. Si l’aspect thérapeutique de l’œuvre s’est avéré fructueux, il n’est en rien un gage de qualité. Bref, qu‘en est-il de sa qualité ?
Force est de constater que Adam Green ne se préoccupe pas tant de l’histoire, et préfère avant tout satisfaire ses fans de base. Pour ce faire, il a donc à nouveau recruté Parry Sheen (Andrew), rescapé de l’opus précédant et qui est apparu dans tous les autres épisodes, dans des rôles divers.
Le personnage apparaît ici comme une sorte de sidekick, qui essaie de rentabiliser ses malheurs grâce à un livre qu’il vient d’écrire ; cependant, il est toujours considéré comme un meurtrier. Du coup, il doit parfois affronter des fans borderline (voir l’hilarante séance de dédicace), et son appât du gain l’entraîne là où jamais il n’aurait dû retourner !
Le film démarre plutôt bien, mettant en scène une pauvre fille qui se fait démembrer juste après une demande en mariage elle aussi désopilante. Malheureusement, il faut ensuite attendre près d’une vingtaine de minutes pour avoir droit à une autre scène sanglante. Cette construction en montagnes russes est le point faible de « Hatchet IV », qui de surcroît est très bavard, encore que les dialogues fassent la part belle au second degré, lequel tend vers la satire sociale (cf. le clone d’Opra Winfrey, les poupées souvenir Victor Crowley).
Pour son casting, Adam Green ne change rien par rapport aux épisodes précédents et continue de jouer la carte du geek assumé, avec des noms au générique comme celui de Kane Hodder (qui reprend le rôle-titre) ; l’acteur-cascadeur est surtout connu pour avoir interprété le fameux Jason Voorhees dans la saga des « Vendredi 13 », ce de l’opus VII jusque « Jason X ».
Sont aussi de la partie la cultisme Felissa Rose (vedette de « Sleepaway Camp ») ou la très bis Tiffany Sheppis (qui débute sa carrière chez Troma, enchaîne des direct to video, joue dans « Sharknado 2 » avant de finir dans la série télé « 12 Monkeys »). Le réalisateur rallonge son casting en allant puiser dans les courts métrages, la télévision et les seconds rôles du grand écran : on retrouve donc des noms comme Laura Ortiz (« Les Gardiens de la Galaxie », « La colline a des yeux »), Kristal Joy Brown (« Castle », « Law and Order ») ou Katie Booth (« Tell me How I Die ») ainsi qu’une petite surprise lors du générique final puisque la belle Danielle Harris reprend son rôle de Marybeth Dunston dans un caméo qui anticipe une éventuelle suite !
Comme la série des « Vendredi 13 », laquelle est vite tombée dans la routine, la franchise d’Adam Green a fini de surprendre (certains disent juste après le générique du premier). Reste quoi qu’il en soit, pour les amateurs de la franchise, le plaisir de retrouver le personnage principal et quelques meurtres assez croquignolets. À ce sujet, la palme revient sans conteste au fist-fucking réalisé avec un bras arraché tenant un GSM (téléphone mobile) !
Signalons également que « Victor Crowley » (alias Butcher IV ou Hatchet IV) bénéficie d’une magnifique photographie et que les scènes nocturnes y sont de fait d’une netteté incroyable, chose rare pour un si petit budget.
Bref, si vous n’avez réussi à passer le cap du premier opus, inutile de visionner celui-ci ; mais pour les autres, ceux qui ont su goûter aux joies du gore pince-sans-rire, le vieil adage « on ne change pas une formule gagnante » résume parfaitement le film !
Dernière édition par The Omega Man le Dim Mai 12, 2019 3:27 pm; édité 4 fois |
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