Brian Buccellato
Toni Infante
Travis est un type comme les autres : il a un chien, un boulot médiocre, un patron odieux et il a peur de s’engager avec sa copine. Sauf que Travis a un certain penchant pour la violence. Orphelin de naissance, il se dit que son enfance difficile explique probablement ses déviances. C’est alors que son frère adoptif lui remet la carte d’un groupe d’entraide pour orphelins devenus adultes. Alors qu’il se rend à une première réunion, Travis retrouve son passé et découvre que sa véritable famille est liée à un obscur culte démoniaque...Voici venu un petit ouvrage d'exploitation comme on les aime bien, "Sons of the devil" est à l'image de son titre et de sa couverture, sans compromis, dans la pure lignée des œuvres démoniaques appartenant au thriller horrifique, Brian Buccellato ("Spider-man", "The Flash") pioche adroitement dans les poncifs du genre, secte et culte satanique sont au coeur de son récit.Il propose deux temporalités, aujourd'hui avec la vie d'un jeune adulte orphelin, mal dans sa peau, sensible au point d'être parfois violent et qui peine à trouver sa place dans la société. Et l'année 1989, en Caroline du Nord, où un gourou dirige une secte avec force, engrossant les femmes de la communauté à des fins occultes, le récit alterne donc ces deux phases, faisant habilement des ponts lorsque c'est nécessaire.Pour l'instant, le scénariste n'essaye pas de révolutionner le genre ou de surprendre le lecteur, il n'est pas avare de détails dans son intrigue et livre assez facilement des éléments, notamment sur le caractère fantastique de l'album (même si sur ce point il peut y avoir plusieurs lectures), ce premier tome se veut plutôt un hommage réussi à un genre qui a connu son heure de gloire il y a déjà pas mal d'année.Après un passage chez Disney, l'espagnol Toni Infante fait ici sa première incursion dans une série de comics, Glénat compare son travail à celui de Sean Murphy ("Tokyo Ghost"), il y a quelques légères similitudes, certes, mais on clairement pas dans le même niveau de détail et de profondeur du trait, son travail est tout de même intéressant, d'une noirceur et d'une rudesse constance, il va à l'essentiel dans un découpage toujours dynamique et adroit.A la vision de la couverture de l'album, on voit clairement où l'on met les pieds, les amateurs du genre seront ravis et captivés par ce début de série.Note : 7/10  gregore  A propos de ce comic :  - Site de l'éditeur : http://www.glenatbd.com/
Travis est un type comme les autres : il a un chien, un boulot médiocre, un patron odieux et il a peur de s’engager avec sa copine. Sauf que Travis a un certain penchant pour la violence. Orphelin de naissance, il se dit que son enfance difficile explique probablement ses déviances. C’est alors que son frère adoptif lui remet la carte d’un groupe d’entraide pour orphelins devenus adultes. Alors qu’il se rend à une première réunion, Travis retrouve son passé et découvre que sa véritable famille est liée à un obscur culte démoniaque...Voici venu un petit ouvrage d'exploitation comme on les aime bien, "Sons of the devil" est à l'image de son titre et de sa couverture, sans compromis, dans la pure lignée des œuvres démoniaques appartenant au thriller horrifique, Brian Buccellato ("Spider-man", "The Flash") pioche adroitement dans les poncifs du genre, secte et culte satanique sont au coeur de son récit.Il propose deux temporalités, aujourd'hui avec la vie d'un jeune adulte orphelin, mal dans sa peau, sensible au point d'être parfois violent et qui peine à trouver sa place dans la société. Et l'année 1989, en Caroline du Nord, où un gourou dirige une secte avec force, engrossant les femmes de la communauté à des fins occultes, le récit alterne donc ces deux phases, faisant habilement des ponts lorsque c'est nécessaire.Pour l'instant, le scénariste n'essaye pas de révolutionner le genre ou de surprendre le lecteur, il n'est pas avare de détails dans son intrigue et livre assez facilement des éléments, notamment sur le caractère fantastique de l'album (même si sur ce point il peut y avoir plusieurs lectures), ce premier tome se veut plutôt un hommage réussi à un genre qui a connu son heure de gloire il y a déjà pas mal d'année.Après un passage chez Disney, l'espagnol Toni Infante fait ici sa première incursion dans une série de comics, Glénat compare son travail à celui de Sean Murphy ("Tokyo Ghost"), il y a quelques légères similitudes, certes, mais on clairement pas dans le même niveau de détail et de profondeur du trait, son travail est tout de même intéressant, d'une noirceur et d'une rudesse constance, il va à l'essentiel dans un découpage toujours dynamique et adroit.A la vision de la couverture de l'album, on voit clairement où l'on met les pieds, les amateurs du genre seront ravis et captivés par ce début de série.Note : 7/10
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gregore
A propos de ce comic :
- Site de l'éditeur : http://www.glenatbd.com/