Dans un marais de Louisiane, un chasseur est retrouvé mort, le corps et le visage lacérés. L'autopsie révèle alors que le responsable de l'agression est... un homme-loutre !

 

 

Oui, vous avez bien lu. Pas un homme-crocodile ni un homme-ours (ce qui aurait pu convenir étant donné le décor), un homme-loutre.
Les scientifiques du film tentent d'ailleurs de nous expliquer le pourquoi du comment : leur intention originelle était d'obtenir une variété plus grosse de loutres afin d'avoir de plus grandes peaux pour le commerce des fourrures !
Evidemment ça foire et à l'écran, cela donne un homme vêtu d'un simple costume de singe auquel on a rajouté une petite queue, faute de budget. Probablement conscients de la profonde nanardise de leur monstre, les deux réalisateurs s'appliquent à le montrer soit en vue subjective (on ne le voit pas vraiment donc), soit de loin, évoluant derrière un épais feuillage. Quelques plans permettent tout de même de déceler la supercherie.
Notre homme-loutre ne fera que très peu de victimes (et qui plus est de façon très propre), préférant à se balader dans le bayou en grognant tandis que s'organise au petit village redneck voisin une chasse au monstre, orchestrée par une impressionnante équipe spéciale constituée de trois soldats, menée par un petit gringalet à tête de cul supposé être un haut-gradé ayant entre autre fait la guerre du Viêt-Nam. Et quand on voit quel mal il se donne parfois pour traverser quelques buissons, on se demande quand même comment il a fait pour s'en sortir de cette satanée guerre.

 

 

En parallèle un garde-chasse assisté de deux policiers est également impliqué dans la traque, tout comme deux rednecks obèses bien décidés à venger la mort de leur papa.
Tout le monde se retrouve au même endroit à la fin, et notre homme-loutre mourra bien malheureusement dans une explosion, tandis que les scientifiques responsables de la mutation s'engloutiront dans le marais. Bien fait, z'avaient qu'à pas créer un monstre aussi moche.

 

Toxicavenger