Vie sexuelle de Frankenstein, La
Titre original: Kiss me quick !
Genre: Erotique , Comédie , Fantastique
Année: 1964
Pays d'origine: Etats-Unis
Réalisateur: Peter Perry (Bethel Buckalew selon d'autres sources)
Casting:
Max Gardens, Frank Coe, Jackie De Witt, Natasha, Bibi...
 

Sterilox, ambassadeur de la planète Stupiter, est mandaté par le grand chelem pour aller sur terre et ramener une "femelle" dans le but de servir la société Stupiterienne. Cette planète ne connait en effet pas de deuxième sexe, à cette fin Sterilox est envoyé dans le chateau du docteur Orlof, en Pennsylvanie, ce dernier mettant son savoir au service de la création de la femme parfaite.

 

 

Scénario débile pour film improbable, La vie sexuelle de Frankenstein est un véritable OVNI ( objet violent non identifiable ). Qui a réalisé cette chose ? On a un temps pensé en France que c'était Russ Meyer himself, puis Harry Novak fut accusé. Finalement, Peter Perry semble en être "l'auteur", mais le responsable serait bien le producteur és-sexploitation Harry Novak. Et certaines sources créditent un certain Seymour Tuchas. Bref, comme vous pouvez le constater, difficile d'être sur de quoi que ce soit. A la vision du monstre, on peut comprendre que le coupable ne souhaite pas être connu du (grand ?) public .

 

 

Il faut savoir que La vie sexuelle de Frankenstein atteint peniblement ses 70 minutes en restant sur le même schéma narratif : Sterilox, un charlot coiffé d'un bol en acier et d'un plumeau orangeâtre, regarde des filles enthousiastes se déshabiller tandis que le docteur Orlof lui vante les mérites du sexe féminin. Heureusement interviennent pour nous distraire la créature de Frankenstein, dont on apprend qu'elle est un transsexuel, mais aussi un Dracula ( ressemblant a tous les Dracula) qui s'est cassé une dent, ainsi qu'une sorte de momie appellée "ego centrique" ou quelque chose d'approchant qui elle sert de chauffeur au docteur Orlof. Caché derrière des lunettes noires et un maquillage de train fantôme roumain, ce dernier tente de refourguer une de ses filles au charismatique Sterilox, extra-terrestre au visage bien humain complétement asexué, et pour cause : il n'y a pas de femmes sur Stupiter et les habitants de cette (imaginaire?) planète se divisent pour se reproduire . Malgré les offres intéressantes du docteur Orlof ( trois filles pour le prix d'une !) Sterilox, entre deux téléportations dans les chambrées des coquines, hésite et tombe finalement sous le charme d'un panneau posant les régles ménagéres relatives à la vaisselle et au ménage ! Happy-end oblige, il repartira quand même avec une des filles, ce qui réjouit notre bon docteur Orlof. On peut croire aux premiers (z)abords qu'il faut s'armer de patience pour endurer le tout jusqu'à la fin, mais la magie du doublage aidant on se déride et on assiste, impuissant, à ce spectacle niais et bas de plafond.

 

 

Ce fonds de tiroir de la sexploitation est sorti dans les salles françaises en 1970 et a connu une miraculeuse sortie en vidéo au milieu des années 80, dans la collection "les miroirs de l'érotisme" de Carrere, sauvant de l'oubli définitif ce produit du terroir ricain dans sa savoureuse version française.
Comme vous n'avez que peu de chance de pouvoir croiser cette vhs à votre vidéo-futur du coin, vous pouvez vous rattraper en faisant l'acquisition du dvd something weird qui propose La vie sexuelle de Frankenstein en double-programme avec Le vampire érotique (House on bare mountain ), autre sexploitation classieuse de Lee Frost.

 

Xawa
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