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princesse.rosebonbon Stade de décomposition
Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Mer Mai 25, 2016 5:52 am Sujet du message: |
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sigtuna Super héros Toxic
Inscrit le: 08 Jan 2010 Messages: 3818
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Posté le: Mer Mai 25, 2016 6:31 am Sujet du message: |
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Ceci dit 3000 $ de budget comment est ce possible ?
Acteur et techniciens sont bénévole ?
Le matériel a été prêté gracieusement ?
C'est un argument marketing bidonné ?
Des chiffres fantaisistes pour escroquer le fisc local ? _________________
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Valor Psycho-cop
Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 4497 Localisation: Vanves
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Posté le: Mer Mai 25, 2016 7:30 am Sujet du message: |
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3 000 $, c'est le budget officiel du premier long-métrage d'Adrián García Bogliano : "Habitaciones para turistas" (5 000 $ pour " 36 pasos" et 6 000 $ pour "No moriré sola".) Je pense que c'est possible dans la mesure où le revenu mensuel moyen par habitant en Argentine s'élève à 431 $. Côté matériel, ça se résume à quelques appareils photos et un logiciel de montage...
"En las afueras de la ciudad" a bénéficié d'un budget 90,000 $, principalement versés par le "Consejo Nacional de la Cultura y las Artes" du Chili (qui l'a d'ailleurs bien regretté en voyant le résultat). C'est énorme en comparaison mais "ridicule" à côté des 13 000 000 $ de "Enter the Void" ou des 15 000 000 $ de Rob Zombie pour "Halloween" par exemple... |
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igorfx 40 % irradié
Inscrit le: 19 Sep 2006 Messages: 484 Localisation: Au-delà d'URL
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Posté le: Jeu Mai 26, 2016 6:01 pm Sujet du message: |
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Je dirais que je me devais d'aller le voir (et retourner dans une salle de cinéma depuis... 2-3 ans ).
Et bon, globalement déçu, en fait l'histoire n'est pas très intéressante. C'est bien filmé mais je n'ai pas du tout retrouvé la "patte" de Verheoven...
C'est son film que j'aime le moins (mais je n'ai jamais vu Hollow man
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Jeu Mai 26, 2016 6:10 pm Sujet du message: |
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C'est normal, c'est un Chabrol ! _________________
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Sam Mai 28, 2016 9:09 am Sujet du message: |
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Dalton Trumbo - 2016
Réalisé par Jay Roach
Avec Bryan Cranston, Diane Lane, Helen Mirren...
L'erreur à propos de celui-ci serait de le prendre pour un biopic se voulant exhaustif à propos du maccarthysme. Ce qu'il n'est pas. Inutile donc de lui faire le procès d'être une sorte de Radard Digest pour les enfants ou pour les nuls (Les Achiers oups, le clavier !) afin de montrer qu'on en connait beaucoup sur le sujet.
Non, c'est un film grand public, destiné à cerner un personnage, plusieurs personnages en fait, en vulgarisant l'histoire juste assez pour la rendre accessible et distrayante au plus grand nombre. Ce qui au final est étonnant c'est que ce "Trumbo" finit par ressembler au cinéma Hollywoodien d'antan avec tous les mécanismes classiques de la comédie, de la comédie de moeurs, du mélodrame et des rebondissements aussi.
Il y a, outre Dalton Trumbo, un cas particulièrement intéressant évoqué dans le film qui par ailleurs ne fait pas forcément de son "héros martyr spatacussien" un être exemplaire, celui-ci sacrifiant sa famille à l'aune de son égo, se permet de juger d'autres personnes dont il ne peut se mettre à la place : à ce sujet, le fait, en tant que scénariste, qu'il puisse travailler dans l'ombre et donc utiliser divers pseudonymes pour ce faire, va à l'encontre d'un certain manichéisme où, par exemple, au sein d'un Hollywood ressemblant à une chasse aux sorcière Vallsienne d'aujourd'hui : l'idée serait qu'un acteur comme Edward G. Robinson, longtemps ami avec Trumbo, ne puisse pas de son côté se cacher puisque son métier veut qu'il apparaisse au grand jour, à la lumière des projecteur. En cela, il y a des idées plus subtiles dans ce "Trumbo" là, tout comme la méthode de se servir d'un système pour le dévier de l'intérieur (un peu comme Macron se servant du PS pour monter son parti et se faire présidentiable) pour mieux le démonter ensuite.
La mise en scène suit. Restent que les acteurs ne sont pas toujours physiquement bien choisis, mais c'est chipolatater devant ce qui est à mon sens un bon film classique.
L'Homme de nulle part - 1956
(Jubal)
Réalisé par Delmer Daves
Avec Glenn Ford, Ernest Borgnine, Rod Steiger, Valerie French, Charles Bronson, Felicia Far, Jack Elam...
Jubal Troop est recueilli blessé par un fermier Shep Horgan qui l'engage avec lui. Les charmes de l'inconnu ne laissent pas indifférente la femme de Shep, Mae Horgan. Ce qui rend fou de rage Pinky, l'amant de Mae...
Un western puisant avant tout dans le mélodrame (un brin empesé), bref typique de l'oeuvre de Delmer Daves. Peu d'action à proprement parler mais des manipulations, des trahisons et une tension croissante.
Rod Steiger n'est pas un acteur très sobre et c'est un peu dommage car il est ici la plaque tournante dramatique et celui par qui le scandale puis le drame arrivent. Du coup, son jeu accentue un personnage ax intentions déjà douteuses jusqu'à frôler la caricature. Tout comme la femme (Valerie French) est la tentation qui à la fois défait les amitiés solides mais sert de prétexte pour ce faire dans un rapport assez Freudien, de fils spirituel entre Glenn Ford et Rod Steiger.
Beaux paysages, belles mise en scène, acteurs charismatiques avec, en tête un formidable Ernest Borgnine dans un rôle quasimment à contre-emploi de patron fort en gueule mais tout à fait respectable. En ressort un côté un peu cucuteux aujourd'hui à l'instar de ce qu'on pouvait voir dans "A l'Est d'Eden", sorte de relecture d'Abel et Caïn.
A noter la présence forte dans un second rôle d'un Charles Bronson dans un rôle lui aussi intéressant et atypique. Et la bonne gueule de Jack Elam qui ne pipe pas mot.
The Door - 2016
Réalisé par Johannes Roberts
Avec Sarah Wayne Callies, Jeremy Sisto, Suchitra Pillai-Malik...
Une famille américaine mène une paisible existence en Inde jusqu'à ce qu'un accident tragique prenne la vie de leur jeune fils. La mère, inconsolable, apprend qu'un rituel antique, initié par les pharaons de la CGT, peut lui permettre de lui faire un dernier adieu. Elle voyage alors jusqu'à un ancien temple, où se trouve une porte qui sépare le monde des vivants (le peuple) et celui des morts (les politiciens). Mais quand elle désobéit à l'avertissement sacré de ne jamais ouvrir cette porte, elle bouleverse alors l'équilibre entre les deux mondes...
"En Avant !" pour cette production indo-américaine qui sort, je crois, mercredi dans les salles, par un réalisateur rompu au genre (Hellbreeder, Darkhunters, Storage 24, nombre d'entre-eux sont inédits en France) et dont on a même un des ses films chroniqué ici : Forest of the Damned Sans révolutionner quoi que ce soit (mais qui le fait actuellement), ça se laisse agréablement regarder. Ca part d'une histoire classique de deuil, enchaine par un segment thriller façon hantise de l'intérieur puis se jette "à corps perdu" dans l'horreur pure avec apparitions et créatures mystiques se voulant flippantes. Evidemment, l'ensemble sera plus efficace sur le spectateur novice que sur le blasé qui en a vu passer des plus audacieux mais ça reste correct globalement, honnêtement torché et interprété. Rien de plus mais rien de moins non plus.
(inutile de préciser je pense de ne surtout pas s'arrêter au nom fichu sur l'affiche...) _________________
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Valor Psycho-cop
Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 4497 Localisation: Vanves
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Posté le: Sam Mai 28, 2016 9:23 am Sujet du message: |
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Wahou ! Il a pas l'air en forme Jim Morrison ! |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Sam Mai 28, 2016 9:25 am Sujet du message: |
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Maintenant que tu le dis ! _________________
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Mer Juin 22, 2016 4:25 am Sujet du message: |
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Un homme fait la loi - 1969
(The Good Guys and the Bad Guys)
Réalisé par Burt Kennedy
Avec Robert Mitchum, George Kennedy, Martin Balsam, David Carradine. Marshal Flagg...
Est un sympathique western mettant en scène des cow-boys vieillissants, un ex-shérif et un hors-la-loi qui en viennent à "s'associer" pour éviter les méthodes "modernes" de jeunes bandits, ce pour piller un train.
Jamais trop kiffé le cinoche de Burt Kennedy dont un souvenir d'enfance au cinéma m'a vacciné. On m'avait emmené voir "Les voleurs de train", en 1974 probablement et je n'ai jamais trouvé ce film bien palpitant, ni à 7 ans, ni à 15, ni à 25 ans.
Là, en revanche, il y a un esprit comics que personnellement j'apprécie. Les personnages se tournent dérision. Soit, c'est bon enfant et l'on sent bien que Kennedy pique un peu partout ailleurs (le vieux est un echo du Walter Brennan de Rio Bravo), du coup, ça ne marche par à toujours mais, à mi-parcours, j'ai fini par me laisser prendre par ce joyeux mélange qui n'est pas sans évoquer les western ironiques de Sergio Corbucci, avec les mêmes peintures du nouvel Ouest en devenir, les voitures, les vélos (dont un cow-boy en saute comme s'il se trouvait sur une selle de cheval).
Marrant aussi d'y croiser David Carradine et le pater John. Un John Carradine qui reste emblématique d'un genre avec notamment le fameux "Stagecoach" de Ford, mais dans un western qu'on situe au crépuscule du genre. (A tort selon moi mais c'est une autre histoire). Un David Carradine (heureusement non pendu ici) qui, la même année campait un personnage secondaire (dandy manchot tué à bout portant par David Jansen au bout de 5 min de présence) dans le très brut "Macho Callahan" de Bernard L. Kowalski et ce, juste avant une sorte de chef-d'oeuvre minoré à ce jour, probablement l'une des grandes lettres de noblesse de Scorcese avant auto-caricature : "Bertha Boxcar".
Une scène à retenir, une fusillade dans le noir, sur le dessus d'un train où l'on ne voit que les éclairs dus au coups de feu se répondant. Mais ce n'est pas tout, l'ensemble, récupérateur et inégal, se laissant voir de manière plaisante.
Une musique dynamique et entrainante elle aussi signée l'un des vétérans en la matière : William Lava. _________________
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Valor Psycho-cop
Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 4497 Localisation: Vanves
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Posté le: Mer Juin 22, 2016 7:44 pm Sujet du message: |
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princesse.rosebonbon Stade de décomposition
Inscrit le: 22 Aoû 2005 Messages: 2027 Localisation: variable
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Posté le: Lun Juil 04, 2016 11:05 am Sujet du message: |
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Final Girl
2015 - US
de Tyler Shields
avec Abigail "little miss sunshine" Breslin, Wes "american beauty" Bentley ou encore Alexander "hunger games" Ludwig
un type en costard, chemise blanche et cravate noire "recrute" une petite fille et l'entraine pour devenir une super tueuse. en effet, il a un super projet de vengeance et va donc l'envoyer dans les pattes d'un groupe de jeunes blancs-becs en costards, chemises blanches et noeuds-pap noirs qui pratiquent la chasse à l'homme dans les bois le samedi soir avec de jeunes filles blondes.
ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un thriller pour ados aussi con !
l'histoire de départ en vaut une autre (enfin surtout celle de Nikita...) mais on comprend très vite qu'elle n'a aucun sens et sert juste de prétexte pour balancer n'importe quoi derrière.
on ne connaîtra jamais les motivations finales du "mentor" (de toute évidence, ce n'était pas sa vengeance personnelle, les cibles étant bien trop jeunes pour avoir tué sa femme plus de 12 ans dans le passé...) ni pourquoi il avait besoin du petit chaperon rouge pour faire le ménage, je crains que le scénariste n'y ait pas vraiment réfléchi. en tout cas pas plus qu'aux nombreuses incohérences et dialogues non sensiques (la scène du steak et celle du pancake : des sommets d'écriture!).
Sur la forme, on se fait balader entre faux-raccord, pluie qui ne tombe pas sur les acteurs et un choix d'éclairages en pleine forêt pour le moins avant-gardiste.
de loin ça ressemble à un film pro, de près on dirait un gros z torché par un incompétent qui vient de s'improviser réalisateur à destination des ados les moins exigeants. |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Juil 29, 2016 9:54 am Sujet du message: |
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Gods Of Egypt - 2016
Réalisé par Alex Proyas avec Nikolaj Coster-Waldau, Gerard Butler, bidule et fond vert.
C'est tellement chargé jusqu'à la gueule que c'est presque bien.
Presque ! _________________
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Camif 99 % irradié
Inscrit le: 16 Mai 2008 Messages: 1560 Localisation: Délocalisation
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Posté le: Ven Juil 29, 2016 10:01 am Sujet du message: |
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Proyas fait encore des films ? Je croyais qu'il était mort depuis Dark City. _________________ "Du 2 au 22 mai, y avait pas loin" Mallox |
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mallox Super héros Toxic
Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 13982 Localisation: Vendée franco-française
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Posté le: Ven Juil 29, 2016 10:14 am Sujet du message: |
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Je vais me faire mal voir par certains, tant pis, mais je n'ai apprécié aucun de ses films. _________________
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