[M] [Critique] Jack et le haricot magique

 
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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Nov 25, 2011 8:23 pm    Sujet du message: [M] [Critique] Jack et le haricot magique Répondre en citant



Jack et le haricot magique – Jack and the Beanstalk
Région : Zone 2
Editeur : Bach films
Nombre de disques : 1
Origine : Etats-Unis 1952
Sortie DVD : novembre 2011.
Durée : Jack et le haricot magique : 79 mn ; Drugstore : 26 mn ; Vacation : 26 mn.
Format vidéo : 4/3
Langue : version originale sous-titrée en français.
Son : mono



Synopsis : Jack (Lou Costello) devient baby-sitter. Il lit l’histoire de Jack et le haricot magique à un enfant et se retrouve plongé dans l’histoire...



Commentaire : étrange choix de Bach films que de proposer ce très médiocre long-métrage d’Abbott et Costello. Si l’image et le sont ne posent pas de problèmes, le film lui-même semble beaucoup plus destiné à un public enfantin qu’à un public adulte. Dans ces conditions, la présence unique de la seule version originale sous-titrée est une erreur, d’autant qu’une VF doit exister puisqu’il est sorti à l’époque (en Belgique et en France?), sous le titre "La poule aux œufs d’or".



S’il n’y a pas beaucoup de raisons de rire devant ces aventures poussives tirant sur le merveilleux gnangnan, on peut noter quand même la démarche originale de ses concepteurs qui ont tourné les scènes contemporaines dans un surprenant noir et blanc "sépia" et les séquences dans le monde imaginaire de Jack dans des couleurs pétantes de cartes postales d’époque ! Côté réussites, on évoquera quand même le physique du géant féroce et les combats l’opposant à Jack ; tout comme la scène de danse de ce dernier avec une femme elle-même très grande.
Côté bonus, deux épisodes du "Abbott et Costello Show", destinés à ceux qui voudraient avoir une connaissance la plus large possible du travail des deux nigauds.



La bande-annonce américaine du film : ici


Dernière édition par Bigbonn le Ven Nov 25, 2011 10:46 pm; édité 2 fois
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flint
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MessagePosté le: Ven Nov 25, 2011 8:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je me demande si ce n'est pas celui-là que j'ai vu à la télé (1ère ou 2ème chaîne ?) au début des années 70. J'ai toujours cherché quelle version de "Jack et le haricot magique" j'avais pu voir à l'époque, entre celle-ci, celle de Barry Mahon (1970), ou celle pour la TV avec Peter Jeffrey (1974).
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sigtuna
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MessagePosté le: Ven Nov 25, 2011 10:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une erreur je ne sais pas, moi je connais quelqu'un qui regarde des films pour chiards en vo st anglais. icon_cool

oui c'est moi, mais seulement des soviétiques icon_confused
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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Nov 25, 2011 10:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant



La poule aux oeufs d’or – Jack and the Beanstalk
Etats-Unis - 1952
Genre : comédie, fantasy, aventures.
Réalisation : Jean Yarbrough.
Avec : Bud Abbott, Lou Costello, Buddy Baer, Shaye Cogan, James Alexander, Dorothy Ford.

En se rendant dans un bureau de recherche d’emploi, le benêt Jack Strong et sa tête vaguement pensante, Mr. Dinkel, se retrouvent d’abord face à un flic frôlant les deux mètres qui les remet vite à leur place lorsqu’ils la ramènent un peu trop. Puis face à une femme de grande taille elle aussi, qui a l’heur de plaire à Jack et surtout de lui proposer un job de... baby-sitter. Le gosse en question est un insupportable enfant-roi qui a fait fuir toutes ses nounous précédentes et Jack ne paraît donc pas le mieux placé pour le garder et pourtant... c’est autour d’un album de jeunesse, l’histoire de "Jack et le haricot magique" qu’ils vont trouver un terrain d’entente. Et tandis que l’enfant fait la lecture à Jack, celui-ci plonge dans la rêverie...
Pour se retrouver dans le monde merveilleux de Jack, un monde aux couleurs vives et où sa bonne humeur s’épanouit au sein de la ferme familiale qu’il occupe seul avec sa mère. Contrastant avec la joie de simple d’esprit de Jack, la réalité encombre l’esprit de sa mère qui le décide à aller vendre sa vache au boucher local, un certain M. Dinkelpuss. C’est donc le cœur lourd que Jack s’en va à la ville brader Henry (sic), son fidèle bovin qu’il semble aimer plus que de raison (dieu merci, on nous épargne les scènes de zoophilie qui semblent pourtant probables à la vue de cette vache au rouge à lèvres éclatant et des gros mamours que lui prodigue Jack...)
Dinkelpuss, boucher cupide et toujours prêt à faire une bonne affaire, refile à Jack, en échange de son bestiau, 5 haricots qu’il prétend magiques, pour la plus grande joie de cet idiot du village sautillant, dansant et chantant qui s’en revient chez lui pour se prendre un sermon. Et pourtant, le lendemain...

On connait l’histoire, plus ou moins précisément, certes, les versions de ce conte étant multiples, et on y retrouve ici les principaux ingrédients : un haricot magique poussé en une nuit et touchant le ciel ; un domaine céleste occupé par un géant terrorisant la région ; une harpe parlante (ici prénommée Patrick) ; une poule aux œufs d’or ; et une ritournelle anthropophage : "Fee-fi-fo-fum, I smell the blood of an Englishman" annonçant le rosbif de Rosbif (ou, ici, de fils de l’Oncle Sam). En apprenant que la princesse du royaume a été enlevée par le géant, Jack décide de grimper en haut de son haricot géant, suivi de près par Dinkelpuss que le charme des gallinacées auro-ovipares séduit plus que la beauté d’une fille de roi.
Commence alors un périple authentiquement haut-en-couleurs : eh oui, toute la partie se déroulant dans le monde merveilleux de Jack est en couleurs, alors que la partie se déroulant "de nos jours" - c'est-à-dire dans les fifties – bénéficie d’un noir et blanc tendant sur le sépia. Jack et Dinkelpuss grimpent ; ils ont peur de leur ombre ; ils rencontrent le géant ; Jack chante ; Dinkelpuss fuit ; le géant rencontre un ours ; Jack et Dinkelpuss rencontrent la servante géante du géant ; Jack en tombe amoureux ; il danse avec elle ; la princesse prisonnière chante une chanson atrocement sirupeuse en compagnie d’un prince emprisonné qui s’avère, le hasard fait bien les choses, son promis ; Patrick (la harpe, quoi) fait ses commentaires ; les poules pondent ; les œufs explosent ; les petits gros manquent de passer à la broche ; tout le monde tente de s’enfuir ; le géant s’interpose ; bagarre ; vagues gags (et non vagues de gags, hélas) ; retour sur terre ; on chante et on danse ; fin de l’histoire.

Rien de bien original, donc, dans cette histoire déjà maintes fois portée à l’écran et ce dès les débuts du cinématographe, ou presque. Si ce n’est bien sûr que le traitement, ici, est axé sur la comédie bon enfant, illustré de quelques chansons et de quelques passages dansés. Mais à qui peut bien s’adresser ce film ? A des gosses, probablement, des enfants nourris des aventures de Jack et pouvant prendre plaisir à les voir se dérouler à l’écran. A quelques adultes, peut-être, nostalgiques de leur enfance et/ou amateurs de l’univers d’Abbott & Costello (et qui risquent d’être bien déçus...)
Tout cela n’est donc pas très nouveau et, passé les petits moments comiques créés par le contraste entre la taille des deux nigauds et du flic d’abord, puis des deux héros en costumes et du géant, la scène de danse entre Costello et l’immense servante, et l’une ou l’autre séquence un peu humoristique, c’est quand même très long. Même si Buddy Baer, colosse frôlant les deux mètres déjà vu dans "Abbott & Costello en Afrique", s’est fait la tête de l’emploi pour ce rôle, même si la chanson et surtout le pas de danse de Lou Costello sont assez réussis, le reste s’étend paresseusement sur de longues bobines assez creuses... En fait, le gros problème est que la première demi-heure n’offre rien de particulièrement passionnant et qu’il faut attendre à peu près l’heure de film pour qu’enfin les zygomatiques soient sollicités, surtout grâce au personnage de Jack confronté aux géants (l’espèce d’ogre et sa servante) et toujours plein d’idées géniales pour se sauver (comme de se servir d’arbres tendus comme catapultes !)
Plombé par les deux chansons du duo "féérique" du prince et de la princesse qui prennent des mines de circonstance pour nous montrer que l’amour fait vibrer leur cœur à l’unisson sur des paroles niaises au possible, le film n’arrive jamais à décoller vraiment et ne volera jamais bien haut. Pas une totale surprise, cependant, au vu de la filmographie d’Abbott & Costello, qui va du très mauvais ("Dance with me, Henry !") au plutôt bon (Deux nigauds contre Frankenstein) et de celle de son réalisateur, Jean Yarbrough. "Cinéaste du suranné et de la grosse ficelle, Jean Yarbrough a toujours plus ou moins tenté de greffer des idées passe-partout sur des productions au budget généralement misérable. Pas étonnant que les résultats obtenus demeurent désespérément au niveau des ces endémiques prétentions". Et c’est pas moi qui le dis mais Jean-Pierre Putters, dans son premier opus sur les "Craignos Monsters". Un JPP qui précisait pourtant dans la page précédente que cette "Poule aux œufs d’or" faisait partie des réussites de Yarbrough, par rapport au lourdingue "Crashing Las Vegas !" par exemple. Au vu de celui-ci, quand même très ennuyeux, je n’ose même pas imaginer ce que peut être un Yarbrough raté !


Dernière édition par Bigbonn le Ven Nov 25, 2011 11:02 pm; édité 1 fois
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Bigbonn
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MessagePosté le: Ven Nov 25, 2011 10:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sigtuna a écrit:
Une erreur je ne sais pas, moi je connais quelqu'un qui regarde des films pour chiards en vo st anglais. icon_cool

oui c'est moi, mais seulement des soviétiques icon_confused

ah non mais je comprends parfaitement que le vice se cache partout (et surtout que si le film est bon, pas de problème) mais là, franchement, à part des enfants n'ayant pas vu grand-chose, je ne vois pas trop qui pourrait être séduit par le film...

mais soit, les captures:





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flint
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MessagePosté le: Sam Déc 31, 2011 5:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vu, et je me suis marré comme un con ! :timide:
Beaucoup de gags éculés, un humour certes destiné avant tout à un public (très) jeune... et pourtant, dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment.

Bigbonn a écrit:

... la scène de danse entre Costello et l’immense servante...


Ah oui, Dorothy Ford, culminant à 1M88, une femme superbe au demeurant :

http://imageshack.us/photo/my-images/560/dorothy.jpg


Par contre, le Prince Arthur avait un sacré physique, sorte de croisement entre Patrick Juvet et un frère Bogdanoff ! (bref, une tronche de cauchemar)
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Bigbonn
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MessagePosté le: Dim Jan 01, 2012 6:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:
Vu, et je me suis marré comme un con ! :timide:


eh bien il faut croire que tu es encore meilleur public que moi! frank_PDT_10
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sigtuna
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MessagePosté le: Lun Jan 02, 2012 7:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

flint a écrit:

Ah oui, Dorothy Ford, culminant à 1M88, une femme superbe au demeurant :

Les proportions sont bonnes c'est l’échelle (du 1,15) qui déconne. :happy:
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