Toni Chu, agent de la Nasa et cibovoyante, voit son frère Chow venir lui signaler une arnaque à l'assurance doublée d'un trafic d'oeuvres d'art. Non, il n'y a pas de faute de frappe dans ce résumé, c'est bien Toni, ou plutôt Antonelle la soeur jumelle de Tony, ce dernier étant dans le coma, qui va enquêter dans cet épisode et tous ceux de cet album. Enfin tous ou presque, puisqu'elle va se faire voler la vedette par un invité surprise !

Reprenons. Toni est donc au centre de cet épisodes et va suivre quelques enquêtes tout aussi loufoques que celle de son frère et avec les mêmes partenaires puisqu'une entente cordiale entre agence semble avoir été décidé, plus par les agents eux-mêmes que par leur dirigeants Plusieurs enquêtes sans aucun rapport entre elles vont donc être présente. On se retrouve donc dans du délire à la Tony Chu.
On trouve d'anciens running gags et un nouveau est mis en place en Toni et Caesar, ce dernier se rappelant avoir croisé la jeune femme sans se rappeler à quelle occasion, ce qui nous vaudra quelques passages franchement cocasses, car si Tony manque parfois de saveur, sa soeur est plus haute en couleur. Un point commun avec les épisodes précédents, tous tourne toujours autour de la bouffe, comme c'est le cas depuis le début de la série.
Il faudra noter qu'avec ce tome 6, Tony Chu arrive normalement à sa moitié, sauf si les auteurs décident d'allonger la sauce. Du coup, ça se termine sur un rebondissement véritablement surprenant et même inattendu, vu qu'elle est très loin de l'ambiance habituelle. Voilà qui risque de donner une autre atmosphère à cette série, en espérant ne pas perdre trop de ce ton qui en fait le charme.
Il y a aussi l'invité surprise. Poyo est en effet de retour ! Poyo est le coq de combat croisé dans plusieurs épisodes précédents. Il a ainsi le droit à sa propre aventure en solo où l'on découvrira comment il est devenu un agent du gouvernement et mi-cyborg, mi-coq, un Robocoq en quelque sorte. Dire que c'est le meilleurs passage de cet album et du meilleur personnage  de cette série, est un doux euphémisme.

Bref, Tony est un peu aux abonnées absents, un destin tragique est raconté et Poyo résout une enquête délirante dans la lignée d'espionnage à la James Bond. Encore un tome réussie pour Tony Chu, même si le dessin n'est pas toujours au point malgré le côté cartoon qui sert superbement l'ambiance délirante de cette série. Sans être le meilleur comics du moment, Tony Chu sait parfois atteindre un bon niveau, comme c'est le cas ici !

Note : 7/10