Warren Ellis
Darick Robertson
Nathan Eyring
Spider Jerusalem n'est pas en grande forme, son infection au cerveau est en phase terminale, le Word l'a gentillement foutu dehors et surtout le président des Etats-Unis en personne le déteste carrément, à tel point qu'il a lancé une horde d'assassin à ses trousses...Des conditions idéales pour relancer la frénésie journalistique de Spider, très vite il explore une nouvelle piste et cherche des indices pour discréditer le président Callahan et prouver sa responsabilité dans de nombreux meurtres, dont celui de Vita Severn.Rien n'arrêtera le journaliste, d'autant plus qu'il est épaulé par ses deux sordides assistantes et chose encore plus surprenante par son rédacteur en chef !Ca y est ! Bordel ! c'est la fin, voici l'ultime tome de l'intégrale de "Transmetropolitan", Urban comics a réussi la prouesse de sortir dans une édition de qualité (Panini l'a déjà fait mais c'est malheureusement difficile aujourd'hui de trouver cette version) et pour ne rien gâcher à un prix abordable cette série phare des années 90-2000.Difficile encore de faire l'éloge d'une telle oeuvre, si vous en êtes à la lecture de ce cinquième volume, c'est que vous faites partie des fans, sinon vous n'avez pas du survivre à celle de l'"Année 1".Warren Ellis a réussi à tenir jusqu'au bout sa hargne envers la société, plusieurs éditeurs s'y sont cassés les dents mais l'auteur a tenu bon, aucun compromis ici, bravant un contexte économique des comics catastrophique couplé au syndrome post-11 septembre ne laissant pas beaucoup de place aux oeuvres mettant à mal le patriotisme...Ce dernier volume pousse Spider dans ses derniers retranchements mais permet aussi aux autres personnages de trouver leur place, de participer plus activement à ce combat, Royce, digne représentant des rédacteurs en chef (espèce juste digne d'être exterminée) hérite carrément d'une histoire "Royce, rédacteur de l'extrême" dont il est le personnage principal... les deux sordides assistantes continuent de prendre de l'assurance et on voit ressurgir quelques protagonistes secondaires prêt à chambouler l'ordre établi !Graphiquement, rien à redire sur le travail efficace de Darick Robertson, on retiendra plutôt la participation de nombreux dessinateurs sur les épisodes spéciaux, intégrés dans ce volume, notamment Steve Dillon, Paul Pope, Cameron Stewart, Bryan Talbot, etc, etc, etc...Une formidable rencontre qui s'achève ici, une immersion dans un monde qui nous pend au nez guidée par le journaliste le plus percutant qui soit... "Et tu sais ce que c'est, le pire ? C'est lui le gentil".Note : 10/10 gregore A propos de ce comic : - Site de l'éditeur : http://www.urban-comics.com/
Spider Jerusalem n'est pas en grande forme, son infection au cerveau est en phase terminale, le Word l'a gentillement foutu dehors et surtout le président des Etats-Unis en personne le déteste carrément, à tel point qu'il a lancé une horde d'assassin à ses trousses...Des conditions idéales pour relancer la frénésie journalistique de Spider, très vite il explore une nouvelle piste et cherche des indices pour discréditer le président Callahan et prouver sa responsabilité dans de nombreux meurtres, dont celui de Vita Severn.Rien n'arrêtera le journaliste, d'autant plus qu'il est épaulé par ses deux sordides assistantes et chose encore plus surprenante par son rédacteur en chef !Ca y est ! Bordel ! c'est la fin, voici l'ultime tome de l'intégrale de "Transmetropolitan", Urban comics a réussi la prouesse de sortir dans une édition de qualité (Panini l'a déjà fait mais c'est malheureusement difficile aujourd'hui de trouver cette version) et pour ne rien gâcher à un prix abordable cette série phare des années 90-2000.Difficile encore de faire l'éloge d'une telle oeuvre, si vous en êtes à la lecture de ce cinquième volume, c'est que vous faites partie des fans, sinon vous n'avez pas du survivre à celle de l'"Année 1".Warren Ellis a réussi à tenir jusqu'au bout sa hargne envers la société, plusieurs éditeurs s'y sont cassés les dents mais l'auteur a tenu bon, aucun compromis ici, bravant un contexte économique des comics catastrophique couplé au syndrome post-11 septembre ne laissant pas beaucoup de place aux oeuvres mettant à mal le patriotisme...Ce dernier volume pousse Spider dans ses derniers retranchements mais permet aussi aux autres personnages de trouver leur place, de participer plus activement à ce combat, Royce, digne représentant des rédacteurs en chef (espèce juste digne d'être exterminée) hérite carrément d'une histoire "Royce, rédacteur de l'extrême" dont il est le personnage principal... les deux sordides assistantes continuent de prendre de l'assurance et on voit ressurgir quelques protagonistes secondaires prêt à chambouler l'ordre établi !Graphiquement, rien à redire sur le travail efficace de Darick Robertson, on retiendra plutôt la participation de nombreux dessinateurs sur les épisodes spéciaux, intégrés dans ce volume, notamment Steve Dillon, Paul Pope, Cameron Stewart, Bryan Talbot, etc, etc, etc...Une formidable rencontre qui s'achève ici, une immersion dans un monde qui nous pend au nez guidée par le journaliste le plus percutant qui soit... "Et tu sais ce que c'est, le pire ? C'est lui le gentil".Note : 10/10
gregore
A propos de ce comic :
- Site de l'éditeur : http://www.urban-comics.com/