Dobbs
Mathieu Moreau
Un inventeur convoque ses amis scientifiques à un repas afin de leur présenter sa dernière invention, il prétend avoir compris comment voyager dans le temps, une idée complètement farfelue pour ses collaborateurs mais qui ne manquent pas d’aiguiser leurs curiosités.Après une démonstration peu convaincante sur un modèle réduit de la machine, leur hôte s’éclipse juste avant de se mettre à table, puis ressurgit dans un état pitoyable avec une barbe de plusieurs jours, il a tenté l’expérience sur lui-même et va leur raconter son effrayant voyage dans le temps !Après un long voyage, la machine s’est arrêté sur l’année 802 701, notre explorateur y a découvert un monde où la nature semble avoir repris ses droits, il y a rencontré une peuplade d’humain, à l’apparence similaire, avec un dialecte assez réduit, vivant de cueillette et passant leur journée à s’amuser, mais dans les entrailles de la terre, des êtres difformes semblent effrayer les Elois.Glénat lance une nouvelle collection consacrée aux œuvres d’H.G. Wells, au programme : "La Machine à explorer le temps", "La guerre des mondes", "L’homme invisible" et "L’île du Dr Moreau", aux commandes on retrouve Dobbs ("Scotland Yard", "Mister Hyde contre Frankenstein", "Odyssée sous contrôle"), déjà bien habitué à ce genre d’adaptation, notamment via son implication dans la collection 1800 de Soleil, il sera donc en charge des scénarios de la collection, pour le reste, un dessinateur par série, pour "La Machine à explorer le temps" c’est Mathieu Moreau ("Le Cycle de Nibiru") qui s’en charge.Le choix est fait ici de condenser le roman dans un one-shot, l’auteur arrive à rester très fidèle au roman, usant et exploitant adroitement les trames principales, surtout les mondes opposés des Elois et des Morlocks, le rythme est assez soutenu, consacrant beaucoup de pages à l’immersion dans ce monde étrange, un seul bémol au sujet des monologues du héros qui parfois sont un peu trop descriptif de ce qu’il fait et de ce qui l’entoure.Mathieu Moreau a un style assez classique mais il y apporte beaucoup de soins, son trait est fin, ses planches détaillés, il est très à l’aise pour peindre ce monde futur verdoyant mais aussi les instants où les ombres envahissent tout !Pas de surprise ici, une adaptation fidèle permettant de découvrir l’oeuvre de Wells en une petite demi-heure, à conseiller à ceux qui n’ont pas le courage de s’attaquer à la lecture du roman.Note : 6/10 gregore A propos de cette BD : - Site de l'éditeur : http://www.glenatbd.com/
Un inventeur convoque ses amis scientifiques à un repas afin de leur présenter sa dernière invention, il prétend avoir compris comment voyager dans le temps, une idée complètement farfelue pour ses collaborateurs mais qui ne manquent pas d’aiguiser leurs curiosités.Après une démonstration peu convaincante sur un modèle réduit de la machine, leur hôte s’éclipse juste avant de se mettre à table, puis ressurgit dans un état pitoyable avec une barbe de plusieurs jours, il a tenté l’expérience sur lui-même et va leur raconter son effrayant voyage dans le temps !Après un long voyage, la machine s’est arrêté sur l’année 802 701, notre explorateur y a découvert un monde où la nature semble avoir repris ses droits, il y a rencontré une peuplade d’humain, à l’apparence similaire, avec un dialecte assez réduit, vivant de cueillette et passant leur journée à s’amuser, mais dans les entrailles de la terre, des êtres difformes semblent effrayer les Elois.Glénat lance une nouvelle collection consacrée aux œuvres d’H.G. Wells, au programme : "La Machine à explorer le temps", "La guerre des mondes", "L’homme invisible" et "L’île du Dr Moreau", aux commandes on retrouve Dobbs ("Scotland Yard", "Mister Hyde contre Frankenstein", "Odyssée sous contrôle"), déjà bien habitué à ce genre d’adaptation, notamment via son implication dans la collection 1800 de Soleil, il sera donc en charge des scénarios de la collection, pour le reste, un dessinateur par série, pour "La Machine à explorer le temps" c’est Mathieu Moreau ("Le Cycle de Nibiru") qui s’en charge.Le choix est fait ici de condenser le roman dans un one-shot, l’auteur arrive à rester très fidèle au roman, usant et exploitant adroitement les trames principales, surtout les mondes opposés des Elois et des Morlocks, le rythme est assez soutenu, consacrant beaucoup de pages à l’immersion dans ce monde étrange, un seul bémol au sujet des monologues du héros qui parfois sont un peu trop descriptif de ce qu’il fait et de ce qui l’entoure.Mathieu Moreau a un style assez classique mais il y apporte beaucoup de soins, son trait est fin, ses planches détaillés, il est très à l’aise pour peindre ce monde futur verdoyant mais aussi les instants où les ombres envahissent tout !Pas de surprise ici, une adaptation fidèle permettant de découvrir l’oeuvre de Wells en une petite demi-heure, à conseiller à ceux qui n’ont pas le courage de s’attaquer à la lecture du roman.Note : 6/10
gregore
A propos de cette BD :
- Site de l'éditeur : http://www.glenatbd.com/