Arrriva Dorellik - Bach Films
Écrit par Flint   

 

Région : Zone 2 - PAL

Editeur : Bach Films

Pays : France

Sortie film : 1er octobre 1967 (Italie – Inédit en France)
Sortie dvd : 1er février 2016

Durée : 89'37
Image : 1.85:1 - 16/9e compatible 4/3
Audio : Dolby Digital 1.0 Mono

Langue : italien
Sous-titres : français (optionnels)


Bonus :
- Entretien avec Agnès Michaux (7'39)

 

 

Commentaire : Sorti en dvd exclusivement en Italie (Medusa Video, Eagle Pictures), jamais sorti dans les salles de cinéma françaises, ni en vidéo (en France, toujours), Arrriva Dorellik sort finalement en dvd chez nous, contre toute attente. C'est à l'éditeur Bach Films que nous devons cette sortie, et force est de constater que le master proposé (d'origine italienne, forcément) est impeccable au niveau de l'image aux couleurs parfaitement restituées et du son. Des sous-titres français ont été élaborés pour l'occasion.

 

 

En bonus, nous sommes conviés à un entretien (un show ?) avec Agnès Michaux. Cette jolie jeune femme cumule les casquettes d'écrivain et de traductrice, d'animatrice et de chroniqueuse à Canal+. Elle a écrit des romans et deux ouvrages en rapport avec le cinéma, l'un consacré à Stanley Kubrick, l'autre à Terrence Malick.
Ecouter pour la première fois Agnès Michaux lorsqu'il s'agit d'évoquer un film Bis est une expérience assez déroutante. J'écoute Agnès, je l'écoute encore (j'essaie de suivre), et je pense alors à cette phrase mémorable de Francis Blanche dans "Les Tontons flingueurs" : "C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases".

 

 

Après ces quelques moments de flottement, je finis par m'adapter au mode opératoire de notre animatrice, consistant à lire des notes, puis à les retranscrire face au spectateur dans un style "Actors Studio", avec gestes à l'appui. Agnès Michaux évoque la carrière de Steno, de Johnny Dorelli, celle de Margaret Lee et (vaguement) celle de Terry-Thomas, sans oublier quelques mots sur Alfred Adam, le tout sur un ton très enjoué qui, je l'avoue, aurait tendance à vous mettre de bonne humeur. On retiendra également de ce show (pardon, de cet entretien) qu'Agnès Michaux évoque avec pertinence le fait que la trame de Arrriva Dorellik n'est pas sans rappeler celle du prestigieux "Noblesse oblige" de Robert Hamer (1949), dans lequel Alec Guinness cumulait pas moins de huit rôles.

 

 

Bref, si ce bonus avec notre chroniqueuse de choc reste assez superficiel, on peut toutefois le considérer comme une petite friandise à déguster avant de visionner le film de Steno.

 

(Cliquez sur les image pour les agrandir)

 

Note : 7,5/10


En rapport avec le dvd :

# La critique du film Arrriva Dorellik