| Tour du monde de Fanny Hill, Le - Bach Films |
| Écrit par Flint |
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Région : Zone 2 PAL
Commentaire : Avec Le tour du monde de Fanny Hill, Bach Films a donc édité six des douze films érotiques réalisés par Mac Ahlberg (cf Flossie, "Molly l'ingénue perverse", Bel-Ami l'emprise des caresses, "Justine & Juliette" et Nana poupée d'amour). Une continuité appréciable et justifiée dans la mesure où le public, qui connaissait plus Ahlberg pour son travail de directeur de la photographie, est à même de constater une fois encore que son savoir faire en tant que metteur en scène dans un créneau érotique n'était pas usurpé. Ainsi, pardonnera-t-on bien volontiers à l'éditeur d'avoir mis en avant sur sa jaquette la divine Christina Lindberg alors que la vedette véritable de ce "Fanny Hill" est Shirley Corrigan. Et si l'on passe outre deux petites erreurs (le nom d'Anna Gaël sur le menu et la durée indiquée du film : 75 minutes au lieu de 95), on remerciera Bach Films pour avoir choisi une fois de plus une oeuvre qui n'avait pas connu les honneurs de la vidéo dans notre pays (comme la majorité des films de Mac Ahlberg, d'ailleurs).
Le tour du monde de Fanny Hill était jusqu'ici disponible en dvd dans deux éditions, l'une amputée de ses quelques passages hardcore (lors de la scène d'orgie finale) chez les Américains de Video Dimensions, l'autre dans sa version intégrale par le biais de l'éditeur suédois Klubb Super 8, en 2011. Fort heureusement, c'est ce second master qu'a utilisé Bach Films et qui, s'il n'est pas débarrassé de quelques légères scories et poussières, propose toutefois une belle image dans son ensemble. De plus, l'éditeur a été en mesure de récupérer la piste française, qui complète ainsi la piste originale anglaise. Les deux sont de qualité et bénéficient d'un bon doublage des principaux acteurs. Enfin, des sous-titres français ont été conçus par l'éditeur pour ceux qui se tourneraient vers la version anglaise.
Quant aux bonus, ce sont les mêmes que pour le dvd de Nana poupée d'amour, précédemment chroniqué. La collection Sexploitation initiée par Bach Films se poursuit donc de la meilleure des manières avec la sortie d'une oeuvre qui était devenue difficilement accessible, voire inaccessible dans sa version française.
Note : 8,5/10 |
