Un petit court expérimental non dénué d'intérêt est dès à présent disponible sur internet. On le doit à Romain Sadier, empêcheur de tourner en rond, même lorsqu'il s'agit d'une bobine de cinéma...

Votre aimable serviteur vous conseille la vision de ce petit court-métrage : mélange de réflexion sur la société de consommation, celle du spectacle, celle encore d'une société Big Brother au sein de laquelle les institutions ou pratiques portant atteinte aux libertés fondamentales et à la vie privée des populations ou des individus n'est depuis loin plus respectée...

Pensum or not pensum ? Pensez-vous ! Son réalisateur Romain Sadier vous sert ça façon film noir mixé à l'"Alphaville" de Godard. Les références y sont populaires autant qu'intellectuelles, les barrières se veulent abolies, ce dans une condamnation sans appel des ghettos culturels.
La paranoïa et l'aliénation y sont de mise, le collage également, tout ça dans un mélange foutoire (mais pas tant que ça) de genres, soit, imparfait (la voix off serait à retoucher), mêlant présent, passé et futur pour les condenser en unique espace-temps. De nombreuses entreprises ou organisations considérées comme trop envahissantes s'y voient assimilées à Big Brother. L'informatique en particulier est très concernée. Un condensé de guerre froide, de romans noirs, d'expérimental érigé en alternative au formatage, de procès aux... procès, ainsi que de journal intime où les sensations et les réflexions de l'instant primeraient sur une analyse forcément incomplète...


Tout un paradoxe en 16 minutes finalement !


Pour visionner La machine express qui explosa, c'est ici :