Un prince déchu voulant racheter sa loyauté et son frère traquent les dragons avec une amazone et quelques guerriers afin de mettre un terme à cette race, mais le combat semble loin d'être égal. Traquant les sept derniers dragons, ce groupe disparate les cherchent d'un bout à l'autre du monde et les affrontent bravement, mais tous ces guerriers arriveront-ils à rester unis jusqu'au bout de leur quête ?

 

Après Sept Voleurs, La collection Sept retourne donc à la fantasy, mais elle quitte ici les récit à la Tolkien pour une histoire plus sombre, plus violente, plus adulte. Pour de l'Héroic-Fantasy donc avec les gros bras, les grosses haches et les grosses épées qui vont avec, mais également avec une histoire plus maline qu'on le pense au premiers abords. S'il c'est album n'est pas dénué de défaut, il nous offre pourtant un bon moment de lecture.
Déjà le récit débute alors que la quête est déjà commencé, nous évitant le passage du recrutement et permettant de découvrir les motivations de chacun durant l'aventure. Ça commence même pas un combat titanesque contre un hydre ! Le but du groupe, très simple, est donc rapidement compréhensible et l'on pense alors tomber sur un récit où vont se succéder les combats sans temps mort, mais il n'en est rien.
Certes les personnages sont très caricaturaux, que ce soit le guerriers en quête de rédemption, son frère naïf et arrogant, un samouraï, un shaman et une amazone aux formes généreuses et à la tenue provocante. Et on retrouve également cette variété au niveau des dragons puisque l'on découvrira une hydre, un dragon asiatique et un dragon à l'européenne. Ce n'est pas forcément d'une grande originalité, mais ça permet de d'identifier chaques personnages et dragons rapidement.
Après, il faut bien dire que Sept Dragons est une bande-dessinée d'aventure et d'action et qu'à ce niveau, on est servie dès les premières pages où les combats font rages, sanguinolent et brutal à souhaits ! On en prend plein la vue grâce au dessin de Sylvain Guinebaud. Le rythme du récit est donc basé entre ses périodes de combats et des périodes plus calmes où l'on découvre les intentions des personnages.
Mais la BD souffre tout de même d'un défaut à ce niveau, car si les combats sont assez long au début, ils se raccourcissent au fur et à mesure de l'histoire. D’effrénée , le rythme devient chaotique et la dernière page regorge de texte ! Comme si Nicolas Mitric avait mis l'un des principaux rebondissement, voir le plus important, au second plan. Dommage que cette précipitation gâche un final pourtant original.
Le dessin de Sylvain Guinebeaud est quand à lui dans un style arlestonnien, mais plus réaliste et plus réussies. Ceci dit, il excelle dans les pages de combats, particulièrement dantesque qui parcours cette album et y apporte beaucoup d'héroisme. D'ailleurs, les planches sont aussi superbement servie par les couleurs de Sébastien Gérard. L'illustrateur et le coloriste participent donc beaucoup à la réussite de cet album de fantasy.

Avec Sept Dragons, on est plutôt dans le haut du panier de la série 7 grâce à une histoire manipulatrice et de la baston épique. Si l'histoire souffre principalement de son rythme, le divertissement et le dépaysement sont bien là, servi par un dessin particulièrement efficace. L'album est donc plutôt original et efficace. Un album à la fois classique, surprenant et proposant une lecture très agréable.

Note : 8/10

 

Stegg

 

A propos de cette BD :

 

- Site du scénariste : http://mitric-nicolas.blogspot.fr/

- Site de l'illustrateur : http://sylvain-guinebaud.blogspot.fr/

- Site de l'éditeur : http://www.editions-delcourt.fr/