Frank J. Barbiere
Victor Santos
Adam Metcalfe
Ray Willis est médecin légiste, ou plutôt il l'était avant que son frère surgisse dans sa vie et foute le bordel ! Viré de la police, il subsiste désormais en préparant les corps des défunts pour les pompes funèbres, son maigre salaire arrive tout juste à subvenir aux besoins de son couple et au traitement de sa femme, atteinte d'une sclérose en plaques.Un jour, le frangin Denny débarque pour essayer de se racheter, un grand labo pharmaceutique l'emploi sur un projet secret, de récentes recherches laissent entendre que l'A.D.N. de super-héros serait capable de soigner la plupart des maladies connues à ce jour, les super-héros n'étant pas des plus accessibles, une équipe est constituée pour essayer de récupérer ce remède miracle sans se soucier des lois.Il est intéressant parfois qu'un auteur exploite le filon des super-héros sous un autre angle, délaissant l'éternel combat entre le bien et le mal pour se consacrer un peu plus sur ce qui constitue un super-héros et aux dérapages possibles, Warren Ellis s'est plusieurs fois plié à l'exercice ("Black Summer", "No Hero", "Super God"), et on retiendra aussi le sympathique "The Cape" de Joe Hill.Dans "Black Market", les super-héros ont proliféré à grande vitesse, ils sont partout, prêt à rétablir l'ordre mais la population est partagé, ces sur-hommes ont aussi développés leurs égos à outrance, même s'ils restent du bon coté de la barrière, ils regardent les simples humains de haut et dédaignent même leur adresser la parole.Frank J. Barbiere pose ce cadre un peu instable et développe une autre intrigue, le plus grand pouvoir des super-héros serait contenu dans leur sang, le pouvoir de sauver l'humanité, mais ces grands hommes ne sont pas prêt à se laisser étudier... et forcement certaines personnes pensent que ce n'est pas normal, qu'un tel remède devrait être accessible à tous et en passant enrichir quelques labos pharmaceutiques. Ray Willis va être projeté dans cette intrigue et tenter d'oeuvrer pour le bien commun en bafouant quelques règles, la question de savoir jusqu'où l'on peut aller pour un tel remède est posé... Ray ne s'en pose pas trop...L'auteur construit son récit de manière complexe en alternant les nombreuses temporalités de l'histoire, on s'y perd un peu au début car il n'y a aucun indicateur de période, comme une date ou un style graphique qui varie, puis petit à petit on prend ses marques et tout devient un peu plus clair, on retiendra le revirement de situation final qui vient donner un peu de consistance.Le travail de Victor Santos est intéressant mais parfois pas assez abouti, son trait bien marqué fait son petit effet mais n'est pas exempt de quelques imprécisions.Un one-shot qui nous propose une autre vision d'un univers plutôt convenu, l'idée est assez bien exploitée pour mériter qu'on s'y attarde !Note : 7/10 gregore A propos de ce comic : - Site de l'éditeur : http://www.glenatbd.com/
Ray Willis est médecin légiste, ou plutôt il l'était avant que son frère surgisse dans sa vie et foute le bordel ! Viré de la police, il subsiste désormais en préparant les corps des défunts pour les pompes funèbres, son maigre salaire arrive tout juste à subvenir aux besoins de son couple et au traitement de sa femme, atteinte d'une sclérose en plaques.Un jour, le frangin Denny débarque pour essayer de se racheter, un grand labo pharmaceutique l'emploi sur un projet secret, de récentes recherches laissent entendre que l'A.D.N. de super-héros serait capable de soigner la plupart des maladies connues à ce jour, les super-héros n'étant pas des plus accessibles, une équipe est constituée pour essayer de récupérer ce remède miracle sans se soucier des lois.Il est intéressant parfois qu'un auteur exploite le filon des super-héros sous un autre angle, délaissant l'éternel combat entre le bien et le mal pour se consacrer un peu plus sur ce qui constitue un super-héros et aux dérapages possibles, Warren Ellis s'est plusieurs fois plié à l'exercice ("Black Summer", "No Hero", "Super God"), et on retiendra aussi le sympathique "The Cape" de Joe Hill.Dans "Black Market", les super-héros ont proliféré à grande vitesse, ils sont partout, prêt à rétablir l'ordre mais la population est partagé, ces sur-hommes ont aussi développés leurs égos à outrance, même s'ils restent du bon coté de la barrière, ils regardent les simples humains de haut et dédaignent même leur adresser la parole.Frank J. Barbiere pose ce cadre un peu instable et développe une autre intrigue, le plus grand pouvoir des super-héros serait contenu dans leur sang, le pouvoir de sauver l'humanité, mais ces grands hommes ne sont pas prêt à se laisser étudier... et forcement certaines personnes pensent que ce n'est pas normal, qu'un tel remède devrait être accessible à tous et en passant enrichir quelques labos pharmaceutiques. Ray Willis va être projeté dans cette intrigue et tenter d'oeuvrer pour le bien commun en bafouant quelques règles, la question de savoir jusqu'où l'on peut aller pour un tel remède est posé... Ray ne s'en pose pas trop...L'auteur construit son récit de manière complexe en alternant les nombreuses temporalités de l'histoire, on s'y perd un peu au début car il n'y a aucun indicateur de période, comme une date ou un style graphique qui varie, puis petit à petit on prend ses marques et tout devient un peu plus clair, on retiendra le revirement de situation final qui vient donner un peu de consistance.Le travail de Victor Santos est intéressant mais parfois pas assez abouti, son trait bien marqué fait son petit effet mais n'est pas exempt de quelques imprécisions.Un one-shot qui nous propose une autre vision d'un univers plutôt convenu, l'idée est assez bien exploitée pour mériter qu'on s'y attarde !Note : 7/10
gregore
A propos de ce comic :
- Site de l'éditeur : http://www.glenatbd.com/