Mnémos en septembre |
Écrit par Stegg |
Un mois qui s'annonce très féminin et très trash aux éditions Mnémos avec un premier roman vampirique et une réédition de SF .
Le roman aux dents sest signé par Morganne Caussarieu et devrait être plus prôche de Poppi Z Brite que de "Twilight". Pour la SF, il s'agit du "Goût de l'immortalité" de Catherine Dufour qui revient avec une préface signé David Camus.
" Un roman de science-fiction d'une noirceur absolue, d'une écriture éblouissante, à la construction narrative sophistiquée sous son apparence épistolaire. " Le Monde des livres
Nouvelle édition : Préface de David Camus Postface de l'auteur
Mandchourie, an 2113. La ville de Ha Rebin dresse ses tours de huit kilomètres dans un ciel jaune de toxines. Sous ses fondations grouille la multitude des damnés, tout autour s'étendent les plaines défoliées de la Chine. Le brillant cmatic est mandaté par une transnationale pour enquêter sur trois nouveaux cas d'une maladie que l'on croyait éradiquée depuis un siècle. Ses recherches le mènent à Ha Rebin, où il rencontre une adolescente étrange. Avec elle, il va tenter de mener à bien sa mission dans un monde qui s'affole : décadence américaine, pandémie sanglante, massacres génétiques, conquête planétaire et montée de l'extrémisme vaudou. Et affronter le rêve le plus fou de l'humanité : l'immortalité, ou ce qui y ressemble… Combien d'entre nous sont vraiment assez sages pour souhaiter échapper à la grande roue ? La vie est une drogue terrible.
La canicule enflamme les nuits bordelaises. Une bande de camés dévaste un supermarché. Et tandis que l’on repêche des cadavres exsangues dans la Garonne, des filles perdues poussent leur dernier soupir sur le son du Bathory, nouveau repaire de la faune nocturne. Chargé d’enquêter sur ces événements, le lieutenant Baron suit la trace de tueurs dégénérés avides de sexe, de drogue et de rock’n’roll, bien décidés à saigner la cité girondine. Vampires… Le mot, absurde, échauffe les esprits, sans que personne n’ose encore le prononcer. Et alors que l’investigation piétine, Lily, la propre fille de Baron, s’entiche de l’inquiétant Damian, pensant trouver dans cette passion toxique un remède à son mal-être. Si Dans les veines ne s’interdit rien, c’est pour mieux revenir à l’essence première du vampire : un être amoral, violent, à l’érotisme déviant. Le récit emprunte au cinéma gore son esthétique de la démesure, et se nourrit de la culture underground. Il redonne ainsi au mythe son sombre éclat et sa sulfureuse réputation, plus proche des univers de Poppy Z. Brite et d’Anne Rice que des romans de Stephenie Meyer…
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