Les enfants de la légendes ont accompli leur destiné et triomphé de Cerk, sauvant ainsi Nimir de sa dictature. Malheureusement, cette victoire n'a pas été sans sacrifices et sans pertes et parmi ces dernières se trouve Syriel, l'elfide qui avait permis à Yatsun et à Kamais de découvrir leur talent et d'accomplir leur quête. Mais Syriel n'est peut-être pas morte, juste perdue dans une autre dimension. Les deux héros décident donc de partir à sa recherche. Et voilà qu'ils tombent sur une nouvelle planète en pleine guerre. En effet, les deux races autochtones, les slads et les guhrs, s'affrontent dans des combats pratiquement sans répit. Bien malgré eux, Yatsun et Kamais se rangent du coté des guhrs afin de pouvoir rechercher leur amie disparue. Ils vont la retrouver rapidement, devenue amnésique et donc sans aucun souvenir d'eux et de Nimir, mais surtout dans le camp adverse...Après un premier tome où l'action et les péripéties se succédaient à un rythme haletant, le second volume de la saga Farence poursuit l'aventure mais se révèle malheureusement un peu décevant, là où le premier tome réussissaient à être réjouissant grâce à son accumulation de combats épiques. Ces derniers sont terriblement absents de cette suite, bien trop bavarde et où l'on apprend que la guerre, c'est mal, c'est violent et c'est dur. Il faut dire que nos héros tombent sur une guerre bien différente de celle du premier tome, mais en plus une guerre qui ne les concerne pas, qui n'est pas la leur et où chaque clan sait se montrer impitoyable, capable de massacrer femmes et enfants ou de pratiquer la torture. Ce qui ne sera pas sans écoeurer Yatsun et Kamais. Mais le plus gros soucis est que cette guerre reste finalement trop secondaire dans l'intrigue, tout en étant omniprésente, elle est juste un décor un peu encombrant sans origine et, un peu, sans conclusion vraiment intéressante.Du coup, il reste donc la recherche de Syriel, devenue amnésique et se faisant appeler Mira. Il va s'agir pour l'ancien boxeur et l'ancien délinquant de persuader la jeune femme de qui elle est et de ce qu'elle est afin que tous puissent retourner chez eux. Là, l'intrigue devient plus sentimentale, mais d'un sentimentalisme un peu trop stéréotypé, un peu trop facile pour être vraiment convaincant. Il faut dire que le style simple, direct et efficace de l'auteur ne se prête pas forcément au romantisme et aux sentiments. Ce style permet très bien de décrire les émotions mais pas forcément de les ressentir et ça laisse le lecteur en simple observateur plutôt qu'en spectateur un tant soit peu concerné par les événements qui lui sont ici contés et ils sont pourtant très nombreux, les pages se tournant tout de même très vite.Pourtant, on sent la même sincérité de la part de l'auteur dans l'histoire de ce nouveau volume que celle qui était présentée dans le premier tome, la même volonté de créer un univers mélangeant science-fiction et fantasy, où magie et technologie semblent vouloir cohabiter pour le plaisir des amateurs d'imaginaires débridés. Malheureusement, le manque d'émotion est un trop palpable dans ce second volume pour qu'il soit complètement convaincant.Note : 7/10 Stegg A propos de ce livre : - Les illustrations intérieurs sont de Thibault Colon de Franciosi : http://thibault84.ultra-book.com/ - Site de l'éditeur : http://www.farence.org/
Les enfants de la légendes ont accompli leur destiné et triomphé de Cerk, sauvant ainsi Nimir de sa dictature. Malheureusement, cette victoire n'a pas été sans sacrifices et sans pertes et parmi ces dernières se trouve Syriel, l'elfide qui avait permis à Yatsun et à Kamais de découvrir leur talent et d'accomplir leur quête. Mais Syriel n'est peut-être pas morte, juste perdue dans une autre dimension. Les deux héros décident donc de partir à sa recherche. Et voilà qu'ils tombent sur une nouvelle planète en pleine guerre. En effet, les deux races autochtones, les slads et les guhrs, s'affrontent dans des combats pratiquement sans répit. Bien malgré eux, Yatsun et Kamais se rangent du coté des guhrs afin de pouvoir rechercher leur amie disparue. Ils vont la retrouver rapidement, devenue amnésique et donc sans aucun souvenir d'eux et de Nimir, mais surtout dans le camp adverse...Après un premier tome où l'action et les péripéties se succédaient à un rythme haletant, le second volume de la saga Farence poursuit l'aventure mais se révèle malheureusement un peu décevant, là où le premier tome réussissaient à être réjouissant grâce à son accumulation de combats épiques. Ces derniers sont terriblement absents de cette suite, bien trop bavarde et où l'on apprend que la guerre, c'est mal, c'est violent et c'est dur. Il faut dire que nos héros tombent sur une guerre bien différente de celle du premier tome, mais en plus une guerre qui ne les concerne pas, qui n'est pas la leur et où chaque clan sait se montrer impitoyable, capable de massacrer femmes et enfants ou de pratiquer la torture. Ce qui ne sera pas sans écoeurer Yatsun et Kamais. Mais le plus gros soucis est que cette guerre reste finalement trop secondaire dans l'intrigue, tout en étant omniprésente, elle est juste un décor un peu encombrant sans origine et, un peu, sans conclusion vraiment intéressante.Du coup, il reste donc la recherche de Syriel, devenue amnésique et se faisant appeler Mira. Il va s'agir pour l'ancien boxeur et l'ancien délinquant de persuader la jeune femme de qui elle est et de ce qu'elle est afin que tous puissent retourner chez eux. Là, l'intrigue devient plus sentimentale, mais d'un sentimentalisme un peu trop stéréotypé, un peu trop facile pour être vraiment convaincant. Il faut dire que le style simple, direct et efficace de l'auteur ne se prête pas forcément au romantisme et aux sentiments. Ce style permet très bien de décrire les émotions mais pas forcément de les ressentir et ça laisse le lecteur en simple observateur plutôt qu'en spectateur un tant soit peu concerné par les événements qui lui sont ici contés et ils sont pourtant très nombreux, les pages se tournant tout de même très vite.Pourtant, on sent la même sincérité de la part de l'auteur dans l'histoire de ce nouveau volume que celle qui était présentée dans le premier tome, la même volonté de créer un univers mélangeant science-fiction et fantasy, où magie et technologie semblent vouloir cohabiter pour le plaisir des amateurs d'imaginaires débridés. Malheureusement, le manque d'émotion est un trop palpable dans ce second volume pour qu'il soit complètement convaincant.Note : 7/10
Stegg
A propos de ce livre :
- Les illustrations intérieurs sont de Thibault Colon de Franciosi : http://thibault84.ultra-book.com/
- Site de l'éditeur : http://www.farence.org/