Inseminoid
Genre: Science fiction , Horreur
Année: 1981
Pays d'origine: Angleterre
Réalisateur: Norman J. Warren
Casting:
Robin Clarke, Barry Houghton, Heather Wright, Judy Geeson, Rosalind Lloyd, Jennifer Ashley, Stephanie Beacham...
 

L'équipage de la navette spatiale "Xeno", uniquement composé "d'archéologues de l'espace", entreprend des recherches d'informations concernant une civilisation ancienne, sur une lointaine planète.
Bien vite, des incidents se déclenchent sur place et un membre de l'équipage trouve la mort dans une explosion accidentelle.
Ces tristes évènements prennent un tournant horrifique lorsque Sandy, une chercheuse, est violée par une créature extra-terrestre désireuse de perpétuer sa race en sollicitant par la manière forte une mère pour ses futures progénitures. Dès lors, la jeune femme, souillée par les gênes néfastes de l'humanoïde, devient une véritable machine à tuer et une menace évidente pour ses collègues.

 

 

"Dans l'espace, personne ne vous entendra plagier !" Une bien belle formule quelque peu détournée certes, mais qui s'accorde à merveille avec cet "Inseminoid", tant la ressemblance avec "Alien" crève les yeux.
Les conformités avec l'oeuvre de Ridley Scott sont légions, qu'elles soient superflues (décors "blanc immaculé" de la base quasi identique à l'intérieur du Nostromo, même bruit de porte automatique, "brushing" à la Eilen Ripley pour 1 ou 2 demoiselles de l'équipage, même petite culotte au ras du derche pour l'une d'entre elles, etc...) ou bien carrément évidentes (le côté "huit-clos", le sentiment d'isolement dont sont victimes les différents protagonistes, la séquence culte dite de la "césarienne sanglante" reproduite ici de façon beaucoup moins percutante que l'originale, etc...).
Dans le film de Scott, les occupants du Nostromo étaient décimés par un effroyable alien.
L'ennemi a apparence humaine dans Inseminoid, c'est la seule différence notable que l'on retiendra.
Les autres disparités éventuelles entre les 2 oeuvres jouent malheureusement en défaveur du film de Warren puisque, à titre d'exemple : l'action s'avère plus molle, le jeu d'acteur beaucoup moins convaincant, les lumières plus criardes et (trop) flashy, j'en passe et des pires.
Inseminoid est donc un bien mauvais "rip-off" du chef d'oeuvre de Ridley Scott.

 

 

Toutefois, il serait regrettable de bouder le reste de la filmographie de Norman J. Warren, artisan sous-estimé du bis anglais, qui a signé quelques bonnes oeuvres telles que : "La terreur des morts-vivants" et sa mise en scène très "giallesque", "L'Esclave de Satan", production satanique joyeusement gore, ou encore "Le zombie venu d'ailleurs", aka The prey, où le bonhomme tâtait déjà de la S.F.

 

Throma
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