En pleine ère "post - apocalyptique - tendance - moyen - âgeuse - ascendance - préhistorique", une barbare nymphoïde mais pas nymphomane vit des aventures vraiment intenses en plein cœur de l'Enfer des dinosaures...

 

 

Après ses deux délicieuses zèderies "Mystérieuse planète" et "Raiders of the living-dead", Brett Piper, disciple "Ed-woodien", revient plus sous-doué que jamais avec ce troisième métrage, toujours aussi fauché.
Le bonhomme a de l'ambition. Conforté sans doute par le fait d'être produit par la "Troma", Brett voit grand : cette fois, son film comportera des créatures colossales, des dinosaures monstrueux, des décors dévastés criants de vérité, des acteurs talentueux...
Bien évidemment, le résultat final est totalement à l'opposé et j'ai envie de dire tant mieux puisque l'aspect plus qu'avant-gardiste involontaire du film lui donne un certain charme rétro.
Les fameuses créatures "colossales" et "dinosaures" du titre sont animés à la manière "Harryhausen" (hommage ou non ?), des trucages issus d'un autre temps, à une époque où les images de synthèse amorçaient progressivement un début d'invasion (1991).
Pour les décors, Piper emploie un maximum de cadres naturels (forêts, marécages, plages...), la plupart des fortifications high-tech où médiévales sont toujours montrées de loin, cela pour éviter de dévoiler la supercherie "trompe-l’oeil" de ces décors artificiels.

 

 

Quant au jeu d'acteur, peu ou pas de dialogues pour les interprètes principaux qui doivent être sacrément mauvais pour qu'un tel traitement de faveur leur soit accordé.
Piper mise donc tout sur les effets spéciaux et ne s'attarde donc ni sur les dialogues ni sur le scénario d'ailleurs puisque la trame de l'histoire tient sur un mouchoir plié en seize.
C'est ce côté cheap et amateur qui charme tant et qui fait que A Nymphoid barbarian in Dinosaur Hell est une chouette petite production Z, à des années lumière des "block-busters" actuels.

 

 

 

Throma