R.O.T.O.R.
Genre: Science fiction , Action
Année: 1989
Pays d'origine: Etats-Unis
Réalisateur: Cullen Blaine
Casting:
Margaret Trigg, Richard Gesswein, Jayne Smith, James Cole, Clark Moore, Shawn Brown, Brad Overturf...
 

Rotor, projet audacieux ayant pour but de créer le flic parfait, indestructible et incorruptible. Mais sous la pression politique, le projet est accéléré et le cyborg échappe à tout contrôle, bien décidé à faire régner la justice à sa façon. Dès lors, il constate l'infraction, la juge et exécute la sentence : la mort !! La chasse au policier d'acier est maintenant ouverte, mais comment arrêter un être dénué de conscience ?

 

 

Rotor ne brille évidemment pas par son originalité. Sorti en 1989, il s'inspire avec largesse des succès d'époque qu'étaient Robocop et Terminator mais en beaucoup plus cheap et ringard bien entendu. Le cyborg fait peine à voir, ayant pris forme humaine, le physique du bonhomme ressemble plus à un membre des Village People qu'à un justicier implacable. Motard moustachu et bardé de cuir, on est en lieu d'attendre qu'il chantonne un p'tit El bimbo à tout moment.
Mais le Rotor n'est pas le seul personnage truculent du film, les deux justiciers traquant le robot figurent sans doute parmi les acteurs les moins charismatiques du cinéma. D'une part un inspecteur de la police scientifique chargé du projet initial et sa collègue, sorte de catcheuse bodybuildée aussi moche que sa coiffure mais responsable d'une réplique digne de rester dans les anales : "Je suis comme les cimetières, je prends tout le monde !!"... Imparable, mais ce n'est pas la seule, le métrage est ponctué de phrases dans ce genre tout le long.
L'action est plutôt soutenue, malgré qu'elle se confine dans une course poursuite entre d'un côté la victime, responsable d'un excès de vitesse, le Rotor qui veut la buter et les deux pieds nickelés qui veulent en découdre avec le motard moustachu. Le temps passe plutôt vite tellement on prend plaisir à halluciner devant toutes les invraisemblances que l'on nous jette aux yeux. Le réalisateur n'a que faire des raccords jour/nuit ainsi dans le premier plan du film une voiture s'arrête en pleine journée au bord d'un lac, la caméra change de plan et il fait nuit... Le ton est donné, et ce sera ainsi pendant une heure trente. Autre petite vrille, lors de la présentation du robot, on nous annonce un être invulnérable, maîtrisant toutes les techniques de combat mais le résultat, c'est que le Rotor se bat comme une tapette pataude.

 

 

Quelle jubilation donc devant ce grand moment de bravoure et d'audace, le film regorge d'une multitude de crapahutages croquignolesques le rendant infiniment sympathique. Pas ennuyeux pour un sou. Une bonne bisserie (ou gros navet selon ses affinités avec ce genre de cornichonerie) plutôt méconnue mais qui vaut son pesant de cacahuètes.

 

Nickbur
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