Uomini si nasce poliziotti si muore - Rarovideo
Écrit par Flint   


Région : zone 0 (multizones) PAL

Editeur : Rarovideo
Pays : Italie

sortie film : 1976 (Italie)
sortie dvd : 2004

Durée : 91 minutes
Image : 4/3 - 1:33:1
Audio : Mono

Langues : italien, anglais
Sous-titres : anglais (optionnels)

 

Bonus :
- Documentaire "poliziotti violenti" ("Crimebusters"), 40 minutes, italien avec sous-titres anglais optionnels
- Spots TV, publicités réalisées par Ruggero Deodato, 20 minutes, italien sans sous-titres
- Biographie et filmographie du réalisateur

 

 

Commentaire : Un DVD de qualité, c'est une habitude chez l'éditeur Rarovideo. Film inédit en France, on apprécie le choix de deux langues et les sous-titres anglais. L'image a été restaurée, d'après le négatif original. Le son mono, s'il n'est pas excellent, est néanmoins correct.
En ce qui concerne les bonus, on pourra s'amuser de visionner quelques publicités tournées par Deodato entre 1969 et 1975, pérode durant laquelle il avait renoncé au cinéma et vivait le parfait amour avec... Silvia Dionisio. On reconnaîtra au passage Nino Ferrer vantant les qualités d'un fromage.
Plus intéressant est le long reportage "Poliziotti Violenti". Durant près de trois-quarts d'heure, nous avons le plaisir d'apprendre moult anecdotes de la part de Ruggero Deodato et Ray Lovelock. Il y a aussi une brève intervention de Al Cliver (provenant certainement d'un bonus de "Waves of Lust") expliquant qu'il était pressenti pour jouer dans le film, mais qu'il avait refusé en raison de la violence extrême du film. Une déclaration qui ne manque pas d'étonner quand on se penche sur la filmographie de l'acteur. Cliver reconnaît avoir fait une belle erreur après coup.
On apprend également qu'une scène fut définitivement censurée, celle où une petite frappe se fait arracher un oeil par un des hommes de Pasquini. A l'origine, on voyait le bandit arracher l'oeil puis l'écraser avec le pied.
Enfin, Deodato dit qu'une suite devait être tournée, après le succès obtenu par le film. Cela n'a pas pu se concrétiser, à cause d'un différend entre les agents de Porel et Lovelock, et des producteurs investis dans le projet. Par contre, contrairement à certaines rumeurs, Lovelock et Porel s'entendaient bien. Le reportage s'achève de façon très sympathique avec Lovelock prenant une guitare et se mettant à fredonner la chanson du générique.

 

 

Note : 8,5/10

 

En rapport avec le dvd :

 

# La critique du film "Live like a cop, die like a man"