Parce qu’il a été influencé par une planète néfaste, un villageois va peu à peu se métamorphoser progressivement en un redoutable ogre, menaçant la vie de ses enfants et ceux de son plus proche voisin, le magicien Peyr Romo. Une course contre la montre commence alors entre le père et le monstre terré dans son château inexpugnable...Avec seulement deux titres au compteur, Stefan Platteau est en train de devenir un écrivain de fantasy doué dont le style particulier se déploie avec une inventivité toujours renouvelée. Se situant dans l’univers installé dans le premier volet "des Sentiers des Astres", "Dévoreur" empreinte un tout autre chemin, oscillant entre horreur pure - l'auteur n’hésite pas à verser dans le gore et une cruauté assumée - et une exploitation de la magie et de ses conséquences originales.On retrouve le goût prononcé de l’auteur pour une esthétique sale qui achève d’enluminer ce récit amer d’une noirceur abyssale qui se clôture sur une parabole du capitalisme et une dernière scène aussi intimiste que terrifiante. L’ouvrage se dévore d’une traite et renoue avec les contes de fées dans toutes leur cruauté ambivalente. Renvoyant aux images de lycanthropes et de tueurs en série, la thématique de l’ogre est triturée dans tous les sens. Les séquences d’épouvantes s’enchaînent sans aucun temps mort et font basculer cette histoire dans les abîmes de la Dark Fantasy. Gernier A propos de ce roman : - Site de l'éditeur : http://www.moutons-electriques.fr/
Parce qu’il a été influencé par une planète néfaste, un villageois va peu à peu se métamorphoser progressivement en un redoutable ogre, menaçant la vie de ses enfants et ceux de son plus proche voisin, le magicien Peyr Romo. Une course contre la montre commence alors entre le père et le monstre terré dans son château inexpugnable...Avec seulement deux titres au compteur, Stefan Platteau est en train de devenir un écrivain de fantasy doué dont le style particulier se déploie avec une inventivité toujours renouvelée. Se situant dans l’univers installé dans le premier volet "des Sentiers des Astres", "Dévoreur" empreinte un tout autre chemin, oscillant entre horreur pure - l'auteur n’hésite pas à verser dans le gore et une cruauté assumée - et une exploitation de la magie et de ses conséquences originales.On retrouve le goût prononcé de l’auteur pour une esthétique sale qui achève d’enluminer ce récit amer d’une noirceur abyssale qui se clôture sur une parabole du capitalisme et une dernière scène aussi intimiste que terrifiante. L’ouvrage se dévore d’une traite et renoue avec les contes de fées dans toutes leur cruauté ambivalente. Renvoyant aux images de lycanthropes et de tueurs en série, la thématique de l’ogre est triturée dans tous les sens. Les séquences d’épouvantes s’enchaînent sans aucun temps mort et font basculer cette histoire dans les abîmes de la Dark Fantasy.
Gernier
A propos de ce roman :
- Site de l'éditeur : http://www.moutons-electriques.fr/
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