"L'enfant bougea quand Naja remit la patte dessus pour assurer sa prise, avant un nouveau coup de dent. Les petites jambes tressautèrent, animées par un mouvement dérisoire qui faisait songer à une tentative de défense... Le chien broya les côtes, arracha une partie de poumons élastiques et spongieux qui se déchirèrent en filaments élastiques..." Voici un quatrième de couverture des plus alléchant et totalement dans l'esprit de la collection gore. Le roman raconte la vie de quelques personnages dans un site isolé, il y a Alain Chalendon, retraité et obnubilé par un de ses homonymes apparemment célèbre, à un tel point qu'il coupe tous liens sociaux avec l'extérieur et il y a surtout une nouvelle famille qui vient de s'installer dans une vieille bâtisse avec leurs deux enfants. Un soir de tempête, les nouveaux venus sortent dans un bar en laissant leurs deux enfants, seuls... A ce moment là , le lecteur se trouve à la moitié du roman et se demande bien quand est-ce que l'horreur va pointer le bout de son nez, Pierre Pelot enlise un peu son récit dans la description de ses personnages, ses propos sont parfois redondants et confus, du coup cette première moitié de l'histoire peut paraître un peu lassante pour l'amateur de chair fraîche. Et c'est là qu'arrive, enfin, un moment intéressant, la petite fille (nommée Marjorie) essaye tant bien que mal de calmer son petit frère Jérôme, véritable fléau ambulant, la solution miracle sera aussi celle qui remonte un peu l'intérêt du roman, à savoir la mise au four de la chose hurlante et l'ouverture du gaz, rien de gore me direz vous, mais la scène apporte tout de même son petit effet. On se dit à ce moment là que c'est parti, que le grand guignol arrive à grand pas, c'est malheureusement qu'en parti vrai... Le chien de la famille arrive, affamé, de plus Lucien - le beau-père des enfants - n'a pas eut le temps de réparer les portes de la maison, aucune ne ferme réellement et comble de malchance toutes les douilles des ampoules sont vides, il n'y a quasiment aucune lumière dans la demeure. Les quelques gouttes de sang tombant de la mâchoire de l'animal de compagnie finissent de peindre un tableau peu idyllique. Dés lors on se rend compte que la petite fille n'a plus d'issus. Tout ce passage correspond à la clef de voûte de "Aux chiens écrasés", le meilleur passage ponctué par la seule et unique scène de boucherie, le gueuleton de Jérôme. La fuite de Marjorie est également bien rendu, le reste est plutôt très moyen. Pierre Pelot laisse des indices trop évidents et innombrables qui permettent très vite de deviner la chute, certains sont même incohérents comme la gamelle du chien pleine de nourriture moisi, sensé expliquer qu'il n'avait pas de nourriture depuis plusieurs semaines... Une histoire qui aurait pu constituer une bonne nouvelle mais qui malheureusement tente de s'allonger à 150 pages au détriment de l'intrigue. "Aux chiens écrasés" constitue le second roman de Pierre Pelot dans la collection Gore et on regrette amèrement un récit parfois inutile, vraiment trop sobre et surtout sans excès sanguinolents. Note : 2/10gregore
"L'enfant bougea quand Naja remit la patte dessus pour assurer sa prise, avant un nouveau coup de dent. Les petites jambes tressautèrent, animées par un mouvement dérisoire qui faisait songer à une tentative de défense... Le chien broya les côtes, arracha une partie de poumons élastiques et spongieux qui se déchirèrent en filaments élastiques..." Voici un quatrième de couverture des plus alléchant et totalement dans l'esprit de la collection gore. Le roman raconte la vie de quelques personnages dans un site isolé, il y a Alain Chalendon, retraité et obnubilé par un de ses homonymes apparemment célèbre, à un tel point qu'il coupe tous liens sociaux avec l'extérieur et il y a surtout une nouvelle famille qui vient de s'installer dans une vieille bâtisse avec leurs deux enfants. Un soir de tempête, les nouveaux venus sortent dans un bar en laissant leurs deux enfants, seuls... A ce moment là , le lecteur se trouve à la moitié du roman et se demande bien quand est-ce que l'horreur va pointer le bout de son nez, Pierre Pelot enlise un peu son récit dans la description de ses personnages, ses propos sont parfois redondants et confus, du coup cette première moitié de l'histoire peut paraître un peu lassante pour l'amateur de chair fraîche. Et c'est là qu'arrive, enfin, un moment intéressant, la petite fille (nommée Marjorie) essaye tant bien que mal de calmer son petit frère Jérôme, véritable fléau ambulant, la solution miracle sera aussi celle qui remonte un peu l'intérêt du roman, à savoir la mise au four de la chose hurlante et l'ouverture du gaz, rien de gore me direz vous, mais la scène apporte tout de même son petit effet. On se dit à ce moment là que c'est parti, que le grand guignol arrive à grand pas, c'est malheureusement qu'en parti vrai... Le chien de la famille arrive, affamé, de plus Lucien - le beau-père des enfants - n'a pas eut le temps de réparer les portes de la maison, aucune ne ferme réellement et comble de malchance toutes les douilles des ampoules sont vides, il n'y a quasiment aucune lumière dans la demeure. Les quelques gouttes de sang tombant de la mâchoire de l'animal de compagnie finissent de peindre un tableau peu idyllique. Dés lors on se rend compte que la petite fille n'a plus d'issus. Tout ce passage correspond à la clef de voûte de "Aux chiens écrasés", le meilleur passage ponctué par la seule et unique scène de boucherie, le gueuleton de Jérôme. La fuite de Marjorie est également bien rendu, le reste est plutôt très moyen. Pierre Pelot laisse des indices trop évidents et innombrables qui permettent très vite de deviner la chute, certains sont même incohérents comme la gamelle du chien pleine de nourriture moisi, sensé expliquer qu'il n'avait pas de nourriture depuis plusieurs semaines... Une histoire qui aurait pu constituer une bonne nouvelle mais qui malheureusement tente de s'allonger à 150 pages au détriment de l'intrigue. "Aux chiens écrasés" constitue le second roman de Pierre Pelot dans la collection Gore et on regrette amèrement un récit parfois inutile, vraiment trop sobre et surtout sans excès sanguinolents. Note : 2/10
gregore