Jac Barron
Écrit par Ludo   

 

Interview réalisé le 27 juillet 2010.

 

Tout d'abord, Jac Barron, merci d'avoir accepté cette interview, devenant ainsi le premier auteur de thriller à figurer dans cette rubrique du site Psychovision.net qui, espérons-le, s'étoffera d'autres entretiens tout aussi enrichissants dans les mois à venir !

 

 

"Les Cicatrices" est ton premier roman, il a été édité, quelques mois avant de l'être en France, au Canada. Il est annoncé comme le premier volet d'une trilogie (dite "Des Pulsions"). Le second tome "Plasma" sort fin septembre. On ne peut s'empêcher de s'interroger quant au nom qui figure sur la couverture, "Jack Barron" étant un héros de Norman Spinrad. Ma première question coule, dès lors, de source : Qui est Jac Barron?

 

Bonjour, et merci au site Psychovision.net de m'avoir invité. Pour bien parfaire ma présentation, je dois (encore !) préciser que mes nom et prénom sont bien ceux mentionnés sur la couverture : Jac(ques) Barron. La racine de mon prénom est Jacob, "celui qui apprend, erre et cultive". Depuis la 6ème scolaire, le "Jac" est pour moi une évidence, l'essentiel de mon identité. Maintenant que nous ne nous lâchons plus la main, je peux dire que je suis né dans les Deux-Sèvres. Je suis issu d'un milieu d'agriculteurs sobres, dans la famille Barron, corps à huit têtes, qui avec le temps s'est encore multiplié (neveux, nièces… (Rires). J'ai vécu mon enfance dans une ferme isolée, entourée de champs à perte de vue, sans beaucoup d'amis (le seul que j'ai eu, Jean Claude, est décédé très jeune d'une crise cardiaque dans sa douche, et il m'a beaucoup manqué par la suite). Mon arrière-grand-mère, Marie Tessier, à qui je dédie mon travail est à la source de mon imaginaire et de mes questionnements d'enfant. J'investissais tout mon argent de poche (cinq francs par mois) pour acheter les romans de Stephen King. Mes parents louchaient sur les couvertures et se regardaient, interloqués (merci "J'ai lu"). Je récupérais également les volumes bicolores des "Strange" qu'une famille aisée ne lisait même pas. Je me rappelle leur mépris quand j'allais les chercher, et puis surtout leur refus parfois de m'en prêter d'autres. Revenant bredouille sur mon vélo, il ne me restait plus qu'à créer la suite… douloureux exercice d'apprentissage de l'imaginaire. Une fois chez moi, je dessinais les suites ! Mes devoirs scolaires étaient couverts de dessins futuristes. Entre nous, Stephen King est toujours mon "meilleur pote", dans le sens où son écriture est vraie, honnête, drôle et révélatrice.

 

Un jeune auteur qui débarque avec une trilogie sous le bras, ça ne doit pas être quelque chose de courant, je suppose. Avant d'en venir à l'élaboration de ces milliers de pages en elles-mêmes, peux-tu nous dire, brièvement, comment tu as été perçu au moment de ton démarchage auprès des maisons d'éditions ? Comment Transit Editeur s'est-il imposé à toi ? Quelle a été leur influence sur l'écriture, sur le design (la couverture est remarquable !) de cette maison d'édition?

 

J'ai su que j'allais écrire la "Trilogie des Pulsions", avant de l'écrire, ainsi que les romans futurs sur lesquels je bosse déjà. Je vous passe les commentaires "réalistes" que j'ai entendus, destinés à me dissuader de commencer ma carrière par une trilogie et les diverses remarques me traitant de dingue "pour mon bien". Décidant de n'écouter personne, j'ai fermé la porte de ma chambre, allumé mon PC, et j'ai souri. Pour ce qui est de l'édition, je ne me faisais aucun film. Une certitude cependant : J'allais (j'y ai toujours cru, même eu foi en ce fait) trouver une maison d'éditions. Mais d'abord, je voulais apporter de la matière. J'ai commencé à écrire le premier opus de cette trilogie, " Les Cicatrices", fin 2005. J'ai enchaîné avec « Plasma » en 2007/2008 (qui sortira en octobre prochain) et « Impulsions », commencé en automne 2009. La rédaction des deux premiers opus a duré quatre ans et demi. Inutile d'ajouter qu'il fallait bien vivre aussi durant cette période créative. Je dirais que ces années-là ont été les plus intenses de ma vie, mais paradoxalement aussi les plus douloureuses. J'ai rencontré Carine Castet (K-Station), à l'époque où j'avais mis le roman "Les Cicatrices" sur un site d'autoédition, afin de tester si ce que j'écrivais allait plaire. Carine a salué mon courage (je ne me rendais même plus compte que j'en avais) et m'a proposé son aide pour les couvertures. J'ai toujours aimé les couvertures des livres, j'en ai aussi beaucoup détestées ("Le vol des cigognes" (1), en premier). Carine n'ayant pas le temps de lire mon travail, je lui ai présenté les thématiques du roman. Nous avons passé des heures sur les sites photos. Comme elle possède l'art et la magie du graphisme, et que nous partageons une amitié naissante très solide, nous avons effectué du bon travail ensemble. Je voulais proposer aux éditeurs un projet réfléchi, sérieux et flippant, mais surtout éditable. Je suis du genre à marcher dans les rayons livres et à me dire : "Comment peut-on remarquer une couverture plutôt qu'une autre et pourquoi ?" Carine m'a aidé à habiller la Trilogie et l'a fait terriblement bien. D'ailleurs, chaque roman que j'écrirai sera accompagné d'une couverture faite par nos soins conjugués, l'éditeur tranchera ensuite. J'avais juste oublié une chose : j'étais en France et, pour ce genre de projet, pas du tout à la bonne place. J'ai découvert Transit Editeur à Montréal, via le Net. Transit a lu les deux premiers romans et ils ont immédiatement proposé de me publier. J'ai signé trois contrats, pour la Trilogie tout entière. De plus, je dois ajouter que Transit n'a pas eu peur des sujets abordés, aussi dérangeants et terrifiants soient-ils. Ils ont complètement respecté mon travail. Partant d'une idée, je suis arrivé là, cinq ans plus tard, et c'est merveilleux.

 

"Les Cicatrices" est un thriller psychologique, un roman policier très très noir. Durant sa lecture, on ne peut s'empêcher de frissonner, d'une part à cause des scènes que tu retranscris (le "tueur" - le terme n'est pas véritablement approprié- fait preuve d'une réelle perversité dans ses tentatives pour attirer l'attention), des turpitudes psychologiques qui touchent les différents protagonistes (tu ne les ménages pas !), mais surtout on en vient à s'interroger sur le maître d'œuvre du livre, à savoir : toi ! Ecris-tu depuis longtemps et dans quel but ? Le genre du thriller s'est-il imposé naturellement ? Quelles sont tes références (littéraires, cinématographiques) ? Peut-on s'attendre à découvrir une œuvre de Jac Barron dans un autre registre?

 

J'ai demandé à Transit d'ajouter sur la couverture la mention "thriller psychique" car c'est exactement ce que je fais. La différence entre le thriller psychologique et le thriller psychique est énorme. Ce n'est pas le genre "thriller" qui m'intéresse, mais la perception nerveuse que l'on peut avoir de la vie. Nous sommes bien là, socialement, accompagnés dans notre vie, à manger, boire, travailler, faire l'amour, (la psychologie se situe là à mon sens), mais nous sommes aussi et surtout "en nous". C'est-à-dire que, malgré tout, nous vivons intimement notre vie, seuls, avec cette information toute conne : nous ne savons pas vraiment quand nous sommes arrivés ici et nous ne savons pas quand le voyage se terminera ; la tension vitale et psychique se situe précisément là. Je veux dire que le thriller fait partie intégrante de la nature humaine (le psychisme). Nous ne savons pas grand-chose de la vie psychique, alors nous cherchons, nous nous construisons, nous nous perdons… en psychologie ! Ce que je reproche au thriller littéraire, en général, c'est que bien souvent on néglige l'identité sexuelle des personnages, ses complexités et ses influences, pour la bêtifier, voire la rendre voyeuriste. De toute façon, la "Trilogie des Pulsions" est un retour engagé vers l'être humain, avec sa sexualité. Même si ce n'est pas lisse. Je ne traite pas de morale, ni de choses bien-pensantes, parce que le "bien" et le "mal" sont des théories foireuses et moisies. Un enfant est innocent, toujours. La suite l'est moins (innocente). Il y a des actes et des conséquences. J'écris depuis que je suis petit, mais je me suis senti prêt à le faire vraiment à 35 ans. Ecrire, c'est aussi réfléchir énormément, se remettre en question et veiller à ne jamais s'imposer en donnant des réponses. J'ajouterais qu'écrire, c'est aussi "ne pas botter en touche" quand le sujet dérange, fait peur, viscéralement. J'aime les auteurs qui prennent en compte l'humain dans toute sa splendeur et dans toute son horreur : Stephen King, Dan Simmons (Alléluia et Amen !) Poppy Z. Brite…

J'aime énormément Clive Barker aussi, parce qu'il prend la sexualité au sérieux, il en fait même un univers d'orifices et de chairs totalement édifiant, violent, mais qui nous "parle" tentaculairement. Je pense que la fiction est en deçà de la réalité, aussi fantastique ou terrifiante soit-elle. J'aime lire des livres de tous horizons. Chez les auteurs français, j'aime beaucoup Pierre Mérot, pour sa dérision et son décalage très organisé sur nos vies françaises. Son travail est de très belle qualité. J'aime beaucoup la poésie arabe, la littérature africaine (Abasse Ndione) et afro-américaine (Toni Morrison)… la bande dessinée… J'écris pour donner un sens utile, onirique, généreux à ma vie. Beaucoup de lectures m'ont rendu heureux ou m'ont terrifié. J'aimerais participer à l'échange, à mon tour. Je m'y sens prêt, tout simplement. Pour le cinéma, en plus de la folie de commencer ma carrière par une trilogie, j'ai l'audace de croire qu'un jour Paul Verhoeven lira ma "Trilogie des Pulsions". C'est le seul cinéaste capable de traduire la pulsion humaine, sexuelle, sans fioriture ni angle malsain, à l'écran. J'aime beaucoup la dramaturgie de ses films, leur langage sous-jacent, c'est ce que l'on retrouve toujours dans un bon livre, peu de cinéastes en sont doués. Je persiste et signe, le dernier opus que je lui ai dédié, Transit le sait. Pour ce qui est "des registres", je répondrai par un laconique : "écrire, c'est forcément toucher à toute forme d'écriture, les cases sont pour le marketing et les librairies. Quant à l'écrivain, j'ose penser qu'il peut se glisser dans toute forme de langages, de sujets, de récits. Le talent ne suffit vraiment pas. Il faut beaucoup travailler."

 

Il paraît évident que ton roman est très documenté. As-tu fait des recherches particulières pour l'écrire ou (ce qui serait très intriguant) est-ce que tu as vécu sur tes acquis personnels?

 

Il s'agit certainement de l'addition des deux. La psychanalyse lacanienne est, pour moi, un outil merveilleux et terrifiant en même temps. Il me permet de situer l'origine de mes angoisses profondes, de comprendre l'organisation de mon inconscient, ma sexualité, ses langages, ses logiques innées. Cet outil-là se transpose parfaitement dans mon travail d'écriture créative, conjugué à une imagination, dite fiévreuse : je fouille, je questionne mes personnages… Je "laisse faire" ensuite l'alchimie du silence, tout en surveillant les signaux de la cuisson idéale. Puis je fais le rat de bibliothèque, je vais à la chasse aux documentations et… hop ! Là, c'est le moment de me mettre à table, d'écrire, la marmite bouillonnante… Je m'éclate comme un petit fou et prépare le festin !

 

"Les Cicatrices" est sorti au mois de juin, j'ai cru comprendre que ça marche pour toi, niveau ventes. Félicitations!

Quelles ont été les premières réactions que tu as recueillies lors des séances de dédicaces auxquelles tu t'es prêté? Comment as-tu pris les premières critiques et chroniques ? Est-ce que cela influence l'écriture du troisième volet que tu es en train de réaliser ? Quid vis-à-vis de ta maison d'édition?

 

Aujourd'hui, j'apprends que le roman est en rupture de stock, dix-sept jours seulement après sa date de sortie française. Le roman part en réimpression. Là encore je dois ajouter que Transit Editeur fait un travail créatif, puisque l'idée d'ajouter certaines critiques des lecteurs sur la couverture de réimpression a été acceptée. J'ai énormément de chance d'avoir un partenaire éditeur réactif. C'est tellement rare qu'il faut le signaler quand ça arrive, non ? Les critiques des lecteurs du roman sont très bonnes, oui. Pour les chroniques, je dois avouer que j'ai fait un choix. Ne connaissant personne, j'ai lu toutes les chroniques sur les sites polars, faites sur des romans que j'ai lus, et j'ai sélectionné le nom des chroniqueurs qui me semblaient les plus sérieux. Le nom de Frédéric Fontès (2) est ressorti. Je l'ai contacté et je lui ai demandé s'il voulait bien lire mon travail, sachant qu'il pouvait aussi le détester ; mais j'ai l'habitude de prendre ce genre de risque. Avec Frédéric, j'étais au moins sûr d'une chose : le roman serait lu ! Pour la séance de dédicaces, j'ai découvert une chose : j'aime partager ces moments privilégiés avec le lecteur. Je vais donc avoir beaucoup de mal avec les salons "sardines", tassé côte à côte avec d'autres auteurs. J'ai besoin de prendre le temps de parler avec le lecteur, de rire aussi avec lui. Je préfère donc les librairies où les espaces généreux permettent un minimum d'intimité. J'ai beaucoup de mal à faire avec tout ce qui est formaté. Alors discuter un peu me permet de mieux capter ma dédicace, j'aime le faire. J'ai été agréablement surpris de rencontrer des gens de tous âges, origines et confessions, j'adore ça ! La locomotive de la "Trilogie des Pulsions" est mise en marche depuis cinq ans. J'avoue que les critiques arrivent à la queue du wagon, par rapport à la locomotive de la création. Ce qui change vraiment, par contre, c'est que je sais maintenant qu'à la gare prochaine, il y aura beaucoup de monde sur les quais qui attendra, et que j'ai envie de livrer une « putain de bonne histoire ! » sans savoir si j'y parviendrai vraiment… rien n'est jamais acquis.

 

Sans en dévoiler de trop, à quoi peut-on s'attendre pour la suite? As-tu un personnage préféré dans cette trilogie ? Est-ce que c'est une véritable trilogie ou est-ce qu'il est possible que cela termine en tétralogie, comme "Malhorne" de Jérôme Camut, voire pire en sept tomes (Maxime Chattam vient de l'annoncer concernant sa série "Autremonde ") ?

 

Le lecteur s'en aperçoit vite lui-même. Aucun parti pris préférentiel chez mes personnages. Ils sont là comme dans la vie, avec des avantages et des gamelles aux pieds. Il y a bien un personnage plus "révélateur" que les autres, mais il n'est pas parmi mes préférés et le nommer ici serait un spoiler. Ce que je peux dire, c'est que le lecteur va avoir une "hénaurme surprise" dans l'opus II "Plasma" ainsi que dans l'opus III : "Impulsions" ! L'univers opère dans chaque opus, lentement mais sûrement, toujours sous l'angle du thriller psychique, au cœur de l'esprit de chaque personnage. C'est une véritable Trilogie : "Cicatrices, Plasma, Impulsions". Trois histoires différentes, toutes sont reliées, par bribes ou actions évidentes. Elles se révèlent et éclosent dans le psychisme du lecteur, un univers viscéral, onirique, percutant, suintant.

Quoi ? Sept tomes ? J'aurais dû demander à Transit de faire la "Trilogie des Pulsions" en deux cent quatre-vingt-quatre tomes via des épisodes, dont cent vingt-cinq en braille… peut-être alors aurais-je reçu un prix "record" et écopé d'un titre de "phénomène de la littérature" ? Mais bon, cela m'intéresse autant que de faire l'amour à une poutre ! La qualité avant la quantité.

 

Est-ce que tu tiens à remercier des personnes en particulier ?

 

Mes parents, ma famille que j'adore, mes amis, et particulièrement Dominique Devillard pour son œil de correctrice acharnée et neutre, une aubaine pour moi. Jamais cette trilogie n'aurait vu le jour sans son soutien, son amitié et sa joie sans faille. J'adore aussi ses deux gentils enfants : Neïma et Oury. Chez Transit, je remercie Nicolas Fréret qui défend mon travail avec ténacité, mais aussi Stéphane Berthomet qui est à l'origine de mon adhésion chez Transit éditeur. Carine Castet toujours, et Julien Cozzolino.

 

J'aurais pour finir une question "subsidiaire". Elle est souvent citée dans "Les Cicatrices". Quels sont tes rapports avec Mylène Farmer?

 

(Rires) Je ne connais pas mademoiselle Farmer. Par contre, j'ai bien connu son premier manager, Bertrand Le Page. J'ai connu Bertrand les cinq dernières années de sa vie, quand tout le monde l'a laissé tombé, à commencer par lui-même. Il me parlait beaucoup de Mylène, des moments fort de sa vie et des autres, plus sombres, plus noirs. Bertrand était quelqu'un de très difficile à gérer, mais il était doté d'une grande honnêteté intellectuelle, il m'a appris beaucoup de choses. Je me souviendrai toujours de cette soirée où il m'a dit en pleurant qu'il ne serait "plus" là pour lire mes livres "d'histoires de fous", mais qu'il fallait que je les écrive. Il me l'a fait promettre. Moi qui veux vivre très vieux, j'ai été très perturbé par son suicide, qu'il repoussait avec humour toutes les semaines, jusqu'à quelques jours avant la sortie de l'album "Innamoramento". Je n'ai pu aller sur sa tombe à Saint Malo que deux ans après son décès. Que l'on aime ou pas l'artiste Farmer, elle est une réussite indiscutable et hors norme. Je ne suis ni pour ni contre elle, mais je ressens de la tristesse au souvenir de Bertrand quand j'entends le morceau "California" : Bertrand adorait cette chanson. Je sais qu'il désirait profondément revoir Mylène Farmer, avant de mourir (elle représentait l'une des meilleures rencontres de sa vie), mais Bertrand veillait en même temps à ce que cela n'arrive jamais… du "grand" Bertrand !

 

Encore merci, Jac, de t'être prêté à cet exercice. Je te souhaite du fond du cœur beaucoup de succès car ton roman est, sans aucun doute, le meilleur que j'ai lu ces derniers temps dans le genre thriller.

 

Merci pour le compliment, Ludovic. Il est temps pour moi de te serrer à nouveau la main. Mais, dis-moi, j'ai à mon tour une question : "Qui est cette femme qui tourne autour de nous, qui regarde et analyse, l'air de rien, tout ce qui se passe avec des yeux acier bleu luisants ?"

 

 

(1) De Jean Christophe Grangé

(2) http://4decouv.blogspot.com/

 

 

A propos de cette interview :

 

- Chronique du Premier tome de "La Trilogie des Pulsions" : "Les Cicatrices"

- Blog de Jac Barron : http://jacbarron.over-blog.com/

- Site de l'éditeur : http://www.transitediteur.com/index.php