Ceremony... The Ritual of Love
Genre: Porno
Année: 1976
Pays d'origine: Etats-Unis
Réalisateur: Fred Sand
Casting:
Sharon Thorpe, Kristine Heller, Monique Cardin, Ken Scudder, Desiree West, Jeff Lyle, Paul Scharf, Vicky Lindsay, Laura Bourbon, Joey Silvera, Ray Wells, Turk Lyon, John Seeman...
 

C'est parti mon kiki pour 70 minutes d'escapades de Love en tout genre, un film à faire rougir son réalisateur français au nom biblique !
Derrière la caméra, un certain Fred Sand, un grain de sable dans l'océan du Porno et dont c'est le seul gourdin filmique. On connaît un peu mieux son scénariste, Dean Rogers, auteur de neuf scénarios dont deux autres la même année que ce Ceremony... The Ritual of Love : "Night Caller" ainsi que "Cry for Cindy", tous deux signés Anthony Spinelli (Aunt Peg) avec le même Ken Scudder ici-présent en lance-roquettes. Un scénariste plutôt inspiré, jugez-en par vous-mêmes :

 

 

Nikki (Kristine Heller/Sans peur et sans culotte) est prête à se marier et pour cela, se fait aider par maman afin d'essayer sa robe de mariée. Enfin... surtout le voile, le haut quoi. Voici que durant l'essayage, Mae, sa servante et amie (Desiree West/V - The Hot One, "Sweet Savage"...) se pointe et lui file une culotte noire avant qu'elle se couvre le bas. Surprise par cet étonnant cadeau de mariage, Nikky est loin de se douter qu'elle va ouvrir une boite de Pandore en enfilant culotte ! (*) Mae, qui n'a pas sa langue dans sa poche (on le verra par la suite), lui explique que c'est lorsqu'elle pratiquait la flûte sur fond de musique funky avec Tim (Jeff Lyle/"Spirit of Seventy Sex"), paillasson sur pattes, qu'elle l'a récupérée. Ainsi, grâce à un savant flashback élaboré par Fred Sand, nous conte-t-on la scénette. Il n'est pas difficile de s'apercevoir que le vocabulaire de notre robuste hétéro (bien que moustachu) est comme qui dirait, assez limité. C'est au son de "sucker!", puis de "sucker!" et pour finir, de "ahhhh... sucker!" qu'elle le suce jusqu'à la garde (et Michard avec) sans piper mot. Pour le détail, après cet éprouvant travail au tourne-vis, Mae arbore un temps une goutte de sperme en haut de la lèvre supérieure façon stalactite avant exploration de sa grotte de Lascaux.

 

 

Un étrange événement se produit alors puisqu'une amie (qui indéniablement vous veut du bien, à commencer par elle-même) en la personne d'Adrian (Sharon Thorpe) vient s'installer dans le confortable fauteuil situé en face du couple, afin d'assister au spectacle. Celle-ci commence en tout bien tout honneur à écarter sa culotte afin de se chatouiller le clitoris de façon douce au début, puis frénétique ensuite, battant la mesure de l'enfilade saccadée ayant cours devant ses yeux pétillant d'extase. Au passage, et grâce aux savoureux gros plans distillés par le réalisateur qui, soit dit en passant également, cadre parfaitement "les choses", votre serviteur ici-présent note que l'acteur professionnel et donc rémunéré est, croyez-le ou non, doté de plus petites couilles que lui. En attendant, une chose est certaine, Adrian ne cesse de jacter durant l'accouplement des deux autres, faisant office de Radio touche-moule, sorte d'équivalent ricain s'il en est de notre France Inter rieur. Quoi qu'il en soit, au gré des va-et-vient, les coucougnettes de Tim semblent rétrécir. Il convient d'y voir là une garantie de qualité ; en effet, on peut aisément en déduire que les scènes furent tournées plusieurs fois par un metteur en scène alors autant puceau que perfectionniste.
C'est quoi qu'il en soit à ce moment que notre sympathique Tim, ayant assouvi les désirs de Mae, s'apercevant enfin que la femme assise en face d'eux semble attendre que le métro passe depuis trop longtemps, se dirige vers elle pour lui poinçonner le ticket. Ce qu'il fera plutôt deux fois qu'une. En remerciement, Mae récoltera donc la culotte de la dame, culotte ô combien précieuse, ouvrant des portes insoupçonnées vers la volupté...

 

 

Nous revenons au temps présent, Nikki, en possession du slip galbant comme il faut son joli cul, se pointe alors chez tonton Lloyd, lequel doit être son témoin pour le mariage à venir, et la reçoit un verre de Brandy à la main et, on ne sait trop pourquoi, gardant sa veste. Nikki se confie à lui et lui fait part de ses craintes : n'est-elle pas trop jeune ? ne manque-t-elle pas encore d'un brin de maturité pour se marier dès à présent ? L'oncle la rassure à ce sujet tout en matant son postérieur dès qu'elle a le dos tourné. Faut dire que Nikki est détentrice de sacrés pouvoirs ! Celle-ci file d'ailleurs dans l'autre pièce essayer une nouvelle robe rouge d'été avant de revenir dans le salon, dans lequel on retrouve l'oncle ayant entre-temps ôté veste et cravate. Alors qu'on supposait avoir affaire à un mauvais raccord, l'on s'aperçoit que le tonton est un sacré farceur : pour continuer de la rassurer quant à son supposé jeune âge, il baisse son froc, sort sa bite, puis la fourre dans la bouche de Nikki qui s'apprêtait à desservir le verre de Brandy, vide à présent. Bien entendu, Nikki, désormais transformée en sacrée cochonne, ne s'en laisse pas compter : filmé en temps réel, à savoir dans la mouvance du néoréalisme, Lloyd est autant loquace que l'homme-moquette évoqué ci-avant et les dialogues se font dès lors presque Audiardiens : "Suck it!, Suck it!, Oh... Suck it!" avant un post-jouissif et très néandertalien "Groahhhhh...". Nikki ayant alors fait fondre l'esquimau pour cause de chaleur croissante, le supplie de la prendre comme une bête. La teube un peu molle, on note que Tonton Lloyd a ensuite un peu de mal à faire son trou (probablement un chômeur de plus, encore un de ces fainéants chroniques abonnés à popaul-emploi...). Le fait est que, deux minutes après, Nikki l'ait dans le cul, tend du reste à corroborer cette hypothèse.

 

 

On retrouve ensuite notre désinhibée héroïne dans une sorte de sex-club arty dédié aux joies du sadomasochisme. On y fait alors la rencontre de Ted (Paul Scharf/"Suckula", "Night Pleasures"...) en tenancier et de Paula (Laura Bourbon/"Love Lips"), le premier distillant une joyeuse fessée à la seconde. Il va sans dire que Laura Bourbon finit vite bourrée tandis que forcément, Nikki, intéressée, se joint à eux, ramenant illico-presto son pétard...
Seulement voici qu'une blondasse masquée se ramène (Monique Cardin, on t'a reconnue ! Enlève ton masque à rat, on t'a déjà vue dans Sensual Encounters Of Every Kind !) avant de faire rentrer un gode entre les doubles-lèvres de Paula comme on remet une pièce dans un flipper. On ne sait trop ce qu'il lui prend ensuite puisque, d'un seul coup, elle se met également à fesser le tenancier, lequel, vexé, la retourne fissa et rentre sans sommation sa biscotte dans le toaster. Après tout, on peut le comprendre, à force d'entendre "Finish it!", "Finish it!" avant de prendre sa fessée, qu'il ait eu peur de passer pour un assassin.

 

 

Bien entendu, je ne vous dévoilerai pas tout de ce Ceremony... The Ritual of Love, porno prénuptial bienvenu dans lequel même un curé, en plus de passer une bague, sera lui aussi défroqué, mais c'est ainsi que Nikki aura passé moult chemins de traverse avant sa noce. Petit bémol toutefois, ce n'est qu'après le mariage qu'elle se rendra compte de son affection pour les minous. A ce sujet, on en profite pour souhaiter bonne chance au mari !

Entre-temps, le spectateur en aura eu pour son argent et aura assisté à un récit initiatique brutal comme peut l'être parfois le passage de l'adolescence à l'âge adulte ; ce qui fait donc de Ceremony... un film pédagogique à montrer dans tous les collèges cochons laïques dignes de ce nom (n'y voyez surtout aucune mauvaise allusion aux nombreux barbus présents dans le film).
Et puis, comme dirait l'un de mes anciens professeurs en philosophie, "Il n'y a pas que la boîte de Pandore qui est grande ouverte et il est malpoli de refuser les invitations."

 

 

Mallox

 


(*) Ce n'est pas si étonnant que ça dans les pays anglo-saxons puisque, selon la coutume, la mariée doit porter "Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d'emprunté, quelque chose de bleu" (ce qui a donné la comptine : "Something old, something new, something borrowed, something blue, and a silver sixpence in her shoe.")

"Traditionnellement, l'effet du mauvais œil sur la mariée est la stérilité, ce qui est évité par le fait de porter "Quelque chose d'emprunté", généralement les sous-vêtements d'une femme ayant déjà donné naissance : le vêtement communique la fertilité à la mariée." (Wikipédia)

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