Lion Man
Titre original: Aslan Adam
Genre: Action , Aventures
Année: 1975
Pays d'origine: Turquie
Réalisateur: Natuck Baitan
Casting:
Cüneyt Arkin, Barbara Lake, Charles Garrett...
 

Porte-drapeau d'un cinéma bis local autrefois prolifique, "Lion Man" est l'une des trop rares productions turques à avoir connue une distribution en VHS sur notre territoire, au côté de ses cousins indonésiens ou grecs.
L'"Homme Lion" en question, c'est l'hybride improbable de Mowgli et Robin des Bois, prenant vie sous les traits de l'incroyable Cüneyt Arkin, acteur incontournable du cinéma d'action turc.
Parfois prénommé Steve ou Joseph ou bien encore George, Arkin tournera dans près de 250 métrages, dont bon nombre de perles truculentes aux titres alléchants : Karamurat le vengeur, Les 3 supermen contre Le Parrain, Le karatéka istanbulais, pour ne citer qu'eux.

 

 

Dans "Lion Man", il campe le fils d'un roi déchu, et adopté par une meute de lions. Son jeu d'acteur tangue tantôt vers l'insipide lors des scènes d'amour ou de dialogue tantôt vers l'outrancier à chaque scène d'action, et dieu sait ce qu'elles sont légions.
Gesticulant maladroitement, affichant régulièrement des expressions poussives tenant plus de la grimace, Cüneyt use de techniques de combats pittoresques, en décrochant la plupart du temps des coups de griffes qu'il ne possède pourtant pas ou bien en sautant arc-bouté vers l'avant sur ses ennemis.
Les "trampolines camouflés" sont également de la partie, au vu de tous les sauts prodigieux qui parsèment les affrontements.
Et je ne m'explique toujours pas la présence de ses câbles en filin suspendus dans l'air entre 2 remparts face à face, au long desquels Lion Man se laisse glisser à 2 reprises.
Le récit se passe pourtant au Moyen-Age, enfin...
Plus tard, au cours de l'histoire, il se verra même armé de gants en métal, prolongé de longues griffes de tigre.

 

 

L'action prédomine donc largement. On sent bien d'ailleurs que le scénario, peu travaillé et sentant le réchauffé à plein nez, n'est prétexte qu'à introduire toujours plus de bagarres. Et ce n'est certainement pas le spectateur qui se plaindra de cette lacune, tant le film s'avère au final réjouissant et décomplexé.
En prime, le film s'octroie quelques débordements sanglants.
Définitivement, l'amoureux du bis est conquis devant tant de bonne volonté.

 

Throma
Vote:
 
7.57/10 ( 7 Votes )
Clics: 6109

1 commentaire(s) pour cette critique


Autres films Au hasard...