Affaire de la fille au pyjama jaune, L' - Le Chat qui Fume |
Écrit par Flint |
Région : Zone 2 PAL
Commentaire : La ragazza dal pigiama giallo, malgré la notoriété de Dalila Di Lazzaro dans notre pays, ne fut jamais distribué en France, et restait donc inédit à ce jour. Dans le monde on compte essentiellement deux sorties en dvd (ce qui est peu), toutes deux datant de 2006, chez les Américains de Blue Underground et les Espagnols de Manga Films.
C'est par conséquent une bonne idée qu'a eu Le Chat qui Fume de sortir ce thriller aux allures de giallo, relativement méconnu malgré un casting dans lequel figurent beaucoup d'acteurs renommés. Sorti en même temps que Journée noire pour un bélier, L'affaire de la fille au pyjama jaune bénéficie d'un master irréprochable, dans sa version italienne originale qui propose un son sans le moindre défaut avec des sous-titres français parfaitement lisibles.
En ce qui concerne les bonus, en dehors de quelques bandes-annonces issues du catalogue de l'éditeur, nous sommes conviés à un entretien avec l'acteur Howard Ross (de son vrai nom Renato Rossini). Une interview concoctée par l'équipe de Freak-O-Rama et son fameux producteur, Federico Caddeo, concepteur de suppléments de qualité pour pas mal d'éditeurs. Celui-ci fait suite à une interview de l'acteur à l'occasion de la sortie de L'assassino ha riservato nove poltrone chez Camera Obscura en 2013. On y retrouve donc Howard Ross dans le même décor, celui d'un parc par une journée ensoleillée. L'acteur italien, éminemment sympathique, se montre généreux en anecdotes et ses souvenirs demeurent précis même après toutes ces années. Il explique ainsi pourquoi il portait des lentilles bleues lors du tournage du film de Flavio Mogherini, précise que seuls Dalila Di Lazzaro et Michele Placido partirent à Sydney pour y tourner quelques scènes (le reste du tournage s'étant déroulé dans Rome et ses environs) et que l'actrice refusa de tourner des scènes de nu et qu'il fallut donc recourir à une doublure.
Howard Ross évoque aussi des souvenirs en dehors du plateau, parle de l'équipe technique sans oublier les machinistes à qui il taxait des cigarettes. En résumé, on passe un quart d'heure fort agréable en sa compagnie, sans le moindre remplissage.
Soulignons enfin que le film est présenté dans un magnifique digipack trois volets.
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