Scum - Potemkine, Agnès b.
Écrit par Bigbonn   

 

Région : Zone 2

 

Editeur : Potemkine, Agnès b. DVD

 

Nombre de disques : 1

 

Origine : Grande-Bretagne - 1979

 

Sortie DVD : 4 octobre 2011

 

Durées :
- Scum, version cinéma : 93 mn
- Scum, version BBC : 75 mn

 

Format vidéo : 16/9
Son : Dolby Digital 2.0

 

Langue : anglais, français
Sous-titres : français (version VF et VOSTFR)

 

Bonus :
- commentaire de la critique Andrea Grunert : 11 mn
- Version BBC

 

 

Disponible à l'unité ou dans le cadre d'un coffret Alan Clarke réunissant 4 films, The Firm, Elephant, Made in Britain et, donc, Scum, ce dvd propose les deux versions du film : celle réalisée en 1977 pour la BBC et durant 75 minutes, et celle réalisée deux ans plus tard pour le cinéma et durant 1 heure et demie. Cette version plus longue, à privilégier tant elle est formidable, n'est pas le fruit d'un caprice du réalisateur mais se fonde sur le refus de la chaine anglaise de diffuser la première version au vu de sa crudité et de sa violence. On prend les mêmes et on recommence, en quelque sorte, et, coup de bol, c'est avec plus de moyens et en mieux. Le film sera d'ailleurs distribué à l'étranger et notamment en France où il sortira en salles en mars 1980 nanti d'une interdiction aux moins de 18 ans...

 

 

Le bonus permet à la critique Andrea Grunert de revenir sur la genèse de ces deux versions et sur l'utilisation des décors, des cadres et des acteurs par Alan Clarke. Mais le vrai bonus c'est évidemment d'avoir rajouté à la version filmique la version BBC, le téléfilm honteusement caché et qui ne refit surface que bien des années plus tard. Si l'intrigue est la même, quelques acteurs ont changé (mais pas le principal, Ray Winstone) et quelques scènes aussi.
Voici quelques images similaires reprises des deux versions, en 4/3 pour la télévision, en 16/9 pour le cinéma.

 

 

Superbe initiative, donc, de la part des éditeurs de sortir cet excellent film britannique du réalisateur Alan Clarke qui mérite vraiment d'être reconnu chez nous un peu plus qu'il ne l'est actuellement (à titre posthume, certes, puisqu'il est décédé en 1990, mais n'empêche). On ne s'ennuie pas une minute en découvrant ce Scum oppressant et on en sort bien remué. La réalisation, l'interprétation, les décors, tout contribue à rendre cette plongée dans le borstal (maison de redressement) éprouvante et passionnante. A voir absolument.

 

 

En rapport avec le dvd :

 

# La critique du film Scum