Région : Zone 2 PAL

Editeur : Artus Films
Pays : France

Sortie film : Novembre 1967
Sortie dvd : 1er juin 2014

Durée : 84'
Image : 2.35  - 16/9 Anamorphique compatible 4/3
Audio : Dolby digital 2.0

Langues : français, italien
Sous-titres : français (optionnels)

Bonus :
- Superargo, l'homme d'acier. (Entretien avec Ferruccio Castronuovo) (23')
- L'invincible Superargo, par Curd Ridel (36')
- Diaporama d'affiches et de photos
- Bandes-annonces de la collection Ciné-Fumetti

Commentaire : Enfourné dans un chouette Digipack, cette édition est bien entendu une aubaine en France, tout comme la collection à laquelle ce titre appartient. La copie respecte le format cinémascope original et se révèle plus que correcte malgré un grain parfois assez présent, encore que ce dernier, à le remettre dans un contexte antérieur de près d'un demi-siècle, permet peut-être au film de conserver sa patine d'origine. Quoi qu'il en soit, la chose n'est pas gênante. Quant aux versions, si l'auteur de ces quelques lignes préfère systématiquement les versions originales, difficile de faire la fine bouche devant une version française tout à fait correcte, d'autant que la piste italienne et sa post-synchro sont loin d'être dénuées de tout reproche. (voir à ce sujet le jeu de l'acteur principal raconté dans le document "Superargo, l'homme d'acier").

Au niveau des bonus, on retrouve, comme pour la salve précédente de la collection Ciné-Fumetti, une production Freak-O-Rama, présentée par Artus Films : un document dans lequel Ferruccio Castronuovo, assistant metteur en scène sur Superargo contre Diabolikus, revient sur le tournage du film et plus précisément sur son rôle au sein de celui-ci. Selon lui, il était en charge de l'acteur Giovanni Cianfriglia (Ken Wood) qui n'était pas vraiment un acteur. Ce dernier était plutôt un paysan, doté d'un accent provençal très marqué et avait du mal à parler correctement l'italien. De fait, Ferruccio Castronuovo nous fait part d'un tournage difficile pour lui, avec très souvent, de mauvaises surprises au moment des prises où "l'acteur", censé camper Superargo, était en décalage, mauvais. Heureusement selon lui que ce dernier était le plus souvent masqué. Un bonus avec des anecdotes rigolotes et un intervenant très amusant qui imite même régulièrement (en italien comme en français) l'acteur principal avant de parler de Nick Nostro, qu'il qualifie de bon artisan.

"L'invincible Superargo" fait office de second bonus. On y retrouve Curd Ridel qui, loin de ne faire que présenter le film comme il est affirmé ailleurs, nous fait part sur une durée de plus de 35 minutes, de son très bon souvenir du film, découvert enfant. Il revient sur sa trame, la dimension dépressive du personnage qui, d'entrée, tue malencontreusement son meilleur ami. Il revient sur le côté absurde du film dans lequel notre héros n'ôte à aucun moment son collant, allant jusqu'à se poser la question si celui-ci se lave parfois et si oui, de quelle façon. Inutile de trop en dévoiler, les amateurs de bonus et autres petit rab passeront un moment agréable en sa compagnie ; Curd Ridel, à l'instar de Ferruccio Castronuovo dans le bonus précédent, s'amuse de façon communicative sur les outrances et paradoxes de Superargo contre Diabolikus, notamment sur l'aspect très premier degré des acteurs qui semblent jouer de façon très sérieuse, presque Shakespearienne, des aventures plus fantaisistes qu'autre chose.

Loin d'être négligeable, le diaporama d'affiches et de photos offre un supplément gracieux pour l'oeil. Bref, les amateurs de Fumetti mis en images ne manqueront pas ce rendez-vous.

En rapport avec le dvd :

# La critique du film Superargo contre Diabolikus