Coincé au milieu de nulle part, un château abrite une maison de retraite. Les pensionnaires sont évidement des vieillard atteint de tous les maux possibles, de l'incontinence à parkinson, mais ils sont aussi riche et célèbre. Si certain appartiennent à des familles prestigieuses où ont leur quart d'heure de gloire, les autres sont d'ancien parrain, gourou et même soupçonné de cannibalisme pour l'un d'entre eux. Autant dire que Lise va vite regretté d'y avoir mis les pieds !Le bal des Iguanes est donc le second roman de Brice Tarvel à paraître au édition Lokomodo après l'excellent "Dépression" et à l'instar de ce dernier, ce Bal ne donne vraiment pas dans la joie de vivre et la bonne humeur. Seule le genre change puisqu'on quitte une anticipation pessimiste pour un thriller glauque où l'on ne sait pas bien qui sont les gentils et qui sont les méchants. Peut-être parce tous y sont des monstres...En effet, Lise n'est pas qu'une simple infirmière et d'ailleurs, prendre soin des résidents ne semble pas être son truc. Les mépriser et les maltraiter le sont déjà plus ! Ni amour, ni affection et même pas un début de compassion, mais elle est juste là pour remplir une mission et l'infirmière n'est qu'un déguisement pour une obscure mission concernant les certains clients de la résidence et qui ne concerne pas leur bien être.Quand au résidents, ils sont excentriques, impotents ou carrément dangereux. L'un propose au infirmières de coucher avec elles contre sa chevalière, un autre se ballade avec un couteau de boucher emprunté aux cuisines tandis que tous se croient maître du monde, ce qui se résume à exiger toujours plus des infirmières, à essayer de chiper des médicaments et à se livrer à des petits trafics pour s'assurer du bon temps avant de s'en aller déffinitivementAutant dire qu'un cadavre à la morgue n'a rien de bien surprenant, sauf quand il s'agit de celui d'une jeune femme, employée de l'établissement, et que celui-ci pourrait retarder les plans de Lise. Le soucis étant que la moitié des pensionnaires pourrait bien être les coupables et que la jeune femme ne se sent pas vraiment en sécurité auprès de ces vieux tous plus psychopathes les uns que les autres.Mais le pire dans ce roman est finalement la vision du troisième âge avec qui l'auteur a peu d'indulgence, les décrivant avec tous leurs défauts qui sont très nombreux et sans aucune qualité. La vison d'une maison de retraite par Brice Tarvel ressemble à la description d'un cimetière dont les morts seraient encore un peu trop en vie. Les vieux chez cet auteur, c'est un peu des bruits et des odeurs qu'on n'a pas envie de croiser.L'histoire est presque secondaire d'ailleurs et il s'agit parfois plus de créer un atmosphère glauque et sombre, effrayante où les horreurs soupçonnées sont encore plus affreuse que celles commises . Il y a également les description de ce bâtiment où la folie règne en maîtresse puisque toutes les perversions et psychose y semble présente. Cette maison de retraite ressemble autant à un mourroir qu'à un asile.Ce thriller est donc particulièrement réussie, du moins si on aime les ambiances malsaine et les personnages ambiguë. Ne reculant devant aucune description un peu scabreuse et aucun détail indécent, Le bal des iguanes est un roman à l'ambiance sombre et froide où la quête du bonheur se résume à une descente au enfer. Ou du moins à un long passage dans son antichambre. Un livre qui vous donnera envie de piquer les vieux à la naissance !Note: 8/10 Stegg A propos de ce livre : - Site de l'auteur : http://bricetarvel.canalblog.com/ - Site de l'éditeur : http://www.editions-lokomodo.fr/
Coincé au milieu de nulle part, un château abrite une maison de retraite. Les pensionnaires sont évidement des vieillard atteint de tous les maux possibles, de l'incontinence à parkinson, mais ils sont aussi riche et célèbre. Si certain appartiennent à des familles prestigieuses où ont leur quart d'heure de gloire, les autres sont d'ancien parrain, gourou et même soupçonné de cannibalisme pour l'un d'entre eux. Autant dire que Lise va vite regretté d'y avoir mis les pieds !Le bal des Iguanes est donc le second roman de Brice Tarvel à paraître au édition Lokomodo après l'excellent "Dépression" et à l'instar de ce dernier, ce Bal ne donne vraiment pas dans la joie de vivre et la bonne humeur. Seule le genre change puisqu'on quitte une anticipation pessimiste pour un thriller glauque où l'on ne sait pas bien qui sont les gentils et qui sont les méchants. Peut-être parce tous y sont des monstres...En effet, Lise n'est pas qu'une simple infirmière et d'ailleurs, prendre soin des résidents ne semble pas être son truc. Les mépriser et les maltraiter le sont déjà plus ! Ni amour, ni affection et même pas un début de compassion, mais elle est juste là pour remplir une mission et l'infirmière n'est qu'un déguisement pour une obscure mission concernant les certains clients de la résidence et qui ne concerne pas leur bien être.Quand au résidents, ils sont excentriques, impotents ou carrément dangereux. L'un propose au infirmières de coucher avec elles contre sa chevalière, un autre se ballade avec un couteau de boucher emprunté aux cuisines tandis que tous se croient maître du monde, ce qui se résume à exiger toujours plus des infirmières, à essayer de chiper des médicaments et à se livrer à des petits trafics pour s'assurer du bon temps avant de s'en aller déffinitivementAutant dire qu'un cadavre à la morgue n'a rien de bien surprenant, sauf quand il s'agit de celui d'une jeune femme, employée de l'établissement, et que celui-ci pourrait retarder les plans de Lise. Le soucis étant que la moitié des pensionnaires pourrait bien être les coupables et que la jeune femme ne se sent pas vraiment en sécurité auprès de ces vieux tous plus psychopathes les uns que les autres.Mais le pire dans ce roman est finalement la vision du troisième âge avec qui l'auteur a peu d'indulgence, les décrivant avec tous leurs défauts qui sont très nombreux et sans aucune qualité. La vison d'une maison de retraite par Brice Tarvel ressemble à la description d'un cimetière dont les morts seraient encore un peu trop en vie. Les vieux chez cet auteur, c'est un peu des bruits et des odeurs qu'on n'a pas envie de croiser.L'histoire est presque secondaire d'ailleurs et il s'agit parfois plus de créer un atmosphère glauque et sombre, effrayante où les horreurs soupçonnées sont encore plus affreuse que celles commises . Il y a également les description de ce bâtiment où la folie règne en maîtresse puisque toutes les perversions et psychose y semble présente. Cette maison de retraite ressemble autant à un mourroir qu'à un asile.Ce thriller est donc particulièrement réussie, du moins si on aime les ambiances malsaine et les personnages ambiguë. Ne reculant devant aucune description un peu scabreuse et aucun détail indécent, Le bal des iguanes est un roman à l'ambiance sombre et froide où la quête du bonheur se résume à une descente au enfer. Ou du moins à un long passage dans son antichambre. Un livre qui vous donnera envie de piquer les vieux à la naissance !Note: 8/10
Stegg
A propos de ce livre :
- Site de l'auteur : http://bricetarvel.canalblog.com/
- Site de l'éditeur : http://www.editions-lokomodo.fr/