Océan Indien, 17 septembre 1776. A la suite d'une terrible tempête, un vaisseau hollandais croise sur sa route un étrange navire français, le Saint-Henri, dont l'intégralité de l'équipage a été crucifiée sur les haubans du vaisseau. Un massacre horrible qui semble totalement inexpliqué et qui sème le trouble parmi les marins hollandais. Beersheba, samedi 11 décembre 2004. Bryan Tremble, un jeune technicien irlandais envoyé en Israêl par sa compagnie londonienne pour inspecter les installations pétrolières est victime d'un attentat avec son ami et collègue Ezer Silbermann : une bombe explose dans l'installation tuant Ezer sur le coup mais le jeune Bryan, pourtant grièvement blessé, parvient à s'en sortir. Il se réveille au fond d'une grotte et au détour d'une galerie, tombe sur un squelette. Malgré la douleur et la panique, il va trouver sur celui-ci le journal de bord du médecin qui officiait sur le navire hollandais qui a croisé le vaisseau fantôme. C'est le début d'une grande aventure... Remis de ses blessures, Bryan va rapidement faire la connaissance de Léah, une jeune étudiante en histoire de 19 ans, et tous deux vont s'intéresser de très près à l'étrange journal retrouvé par le jeune homme. Avec l'aide d'un professeur de langue, ils vont vite comprendre qu'il doivent rechercher d'étranges médaillons qui pourraient servir à ouvrir une porte ancestrale. Mais qu'ouvre réellement cette mystérieuse porte : l'Enfer ou le Paradis ? Véritable jeu de piste, les deux comparses, aidés ensuite par le professeur Ehud Goldstein, vont se lancer sur les traces d'une inquiétante secte, les Emounims, et se mettre à la recherche des six médaillons sensés ouvrir les six passages menant à l'ultime Porte. Mais leur parcours sera semé de morts horribles et quiconque s'intéresse à ces médaillons trouvera la mort en d'horribles circonstances, atrocement crucifié et mutilé. Car des membres sans pitié de cette antique secte semblent eux aussi s'intéresser de très près à ces médaillons et à cette porte. Une course poursuite haletante va ainsi démarrer entre les forces du Vatican, la police israélienne, les membres de la secte et nos trois comparses désireux de connaître la vérité. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises et nous non plus... Le long des sentiers obscurs d'Alexis Lorens est vraiment un roman extrêmement palpitant, à la croisée entre roman d'aventure et thriller fantastique. Que de suspens et de rebondissements ! Sans vouloir faire de comparaisons excessives, je dirais pour que vous vous fassiez une petite idée, qu'Alexis Lorens nous offre ici pour notre plus grand plaisir un roman assez proche des ouvrages de Jean-Christophe Grangé, le tout assaisonné d'un petite trace de Da Vinci Code et d'une petite saveur d'Indiana Jones en arrière bouche ! Un mélange bien hétéroclite, me direz-vous ? Et bien oui et non, car Le long des Sentiers Obscurs, c'est un peu tout cela sans n'être jamais vraiment cela et c'est bien ce qui fait la force de ce roman : l'auteur impose véritablement sa plume et nous entraîne dans une intrigue extrêmement prenante, entre énigme ésotérique, enquête policière et érudition. On peut tout d'abord être surpris par l'absence de fantastique qui régit les trois quarts de l'oeuvre, mais on sent que cela va venir à son heure. On l'attend, on la pressent, on nous la suggère et soudain, c'est la révélation ! On plonge avec délices dans un univers qui bascule sous nos yeux et qui nous offre un final de toute beauté (bien que très ouvert, certes, mais cela, c'est une toute autre histoire...). Alexis Lorens nous offre toute une série de rebondissements, de péripéties, de révélations à un rythme effréné et malgré quelques petites traces d'invraisemblances, le tout marche à merveille. Le style est simple, concis, sans fioritures inutiles et notre auteur a eu l'excellente idée de découper son ouvrage en courts chapitres qui nous proposent à chaque fois en exergue le lieu et la date des événements. Cela évite au lecteur de se perdre et on remercie vivement pour cela Alexis Lorens ! Car il faut dire que le monsieur ne ménage pas son lecteur : du désert de Néguev à Amsterdam en passant par Rome et l'Egypte, on peut dire que nous voyons du pays ! Et il faut bien dire que ces voyages ne paraissent absolument pas surfaits car l'auteur étant navigateur de profession, on ne peut qu'apprécier le dépaysement culturel qu'il nous transmet avec bonheur. Notons aussi que les passages à bord du navire hollandais sont vraiment excellents, on sent réellement l'expérience de l'auteur pour la navigation, à grand renfort de termes techniques et de réalisme. En plus, le pari était audacieux de situer l'intrigue principale de son roman au coeur d'Israêl avec le climat politique et religieux actuel qu'on lui connaît malheureusement. Le décor et les personnages sont donc extrêmement fouillés et donnent beaucoup de profondeur, de corps et de prégnance à son roman. (avec juste un petit bémol pour le personnage de Sofia, la femme de David, vraiment trop inconsistante et inutile). Le résultat est vraiment à la hauteur des espérances et le Long des Sentiers Obscurs est donc un roman palpitant, dans la plus pure tradition du roman d'aventure et du polar avec une pointe de fantastique qui relève le tout, et qui se lit d'une traite avec beaucoup d'aisance. On le referme le sourire aux lèvres, on a apprit des choses passionnantes, on s'est amusé, on a réfléchi, on s'est fait un peu peur et on a voyagé loin. Que demander de mieux ? Vraiment un très bon roman que je recommande chaudement et qui allie comme rarement fantastique, ésotérisme et réalisme. Très innovant et dépaysant. Du beau travail en tout cas, ça c'est sûr. Le long des sentiers obscurs est le premier roman d'Alexis Lorens ? C'est pas possible, c'est une blague ? Non ? Et bien, alors chapeau bas, monsieur Lorens et vivement la suite... Note : 8/10Chaperon Rouge A propos de ce livre :- Site de l'auteur : http://www.alexislorens.fr/- La fiche de l'éditeur
Océan Indien, 17 septembre 1776.
A la suite d'une terrible tempête, un vaisseau hollandais croise sur sa route un étrange navire français, le Saint-Henri, dont l'intégralité de l'équipage a été crucifiée sur les haubans du vaisseau. Un massacre horrible qui semble totalement inexpliqué et qui sème le trouble parmi les marins hollandais. Beersheba, samedi 11 décembre 2004. Bryan Tremble, un jeune technicien irlandais envoyé en Israêl par sa compagnie londonienne pour inspecter les installations pétrolières est victime d'un attentat avec son ami et collègue Ezer Silbermann : une bombe explose dans l'installation tuant Ezer sur le coup mais le jeune Bryan, pourtant grièvement blessé, parvient à s'en sortir. Il se réveille au fond d'une grotte et au détour d'une galerie, tombe sur un squelette. Malgré la douleur et la panique, il va trouver sur celui-ci le journal de bord du médecin qui officiait sur le navire hollandais qui a croisé le vaisseau fantôme. C'est le début d'une grande aventure... Remis de ses blessures, Bryan va rapidement faire la connaissance de Léah, une jeune étudiante en histoire de 19 ans, et tous deux vont s'intéresser de très près à l'étrange journal retrouvé par le jeune homme. Avec l'aide d'un professeur de langue, ils vont vite comprendre qu'il doivent rechercher d'étranges médaillons qui pourraient servir à ouvrir une porte ancestrale. Mais qu'ouvre réellement cette mystérieuse porte : l'Enfer ou le Paradis ? Véritable jeu de piste, les deux comparses, aidés ensuite par le professeur Ehud Goldstein, vont se lancer sur les traces d'une inquiétante secte, les Emounims, et se mettre à la recherche des six médaillons sensés ouvrir les six passages menant à l'ultime Porte. Mais leur parcours sera semé de morts horribles et quiconque s'intéresse à ces médaillons trouvera la mort en d'horribles circonstances, atrocement crucifié et mutilé. Car des membres sans pitié de cette antique secte semblent eux aussi s'intéresser de très près à ces médaillons et à cette porte. Une course poursuite haletante va ainsi démarrer entre les forces du Vatican, la police israélienne, les membres de la secte et nos trois comparses désireux de connaître la vérité. Ils ne sont pas au bout de leurs surprises et nous non plus... Le long des sentiers obscurs d'Alexis Lorens est vraiment un roman extrêmement palpitant, à la croisée entre roman d'aventure et thriller fantastique. Que de suspens et de rebondissements ! Sans vouloir faire de comparaisons excessives, je dirais pour que vous vous fassiez une petite idée, qu'Alexis Lorens nous offre ici pour notre plus grand plaisir un roman assez proche des ouvrages de Jean-Christophe Grangé, le tout assaisonné d'un petite trace de Da Vinci Code et d'une petite saveur d'Indiana Jones en arrière bouche ! Un mélange bien hétéroclite, me direz-vous ? Et bien oui et non, car Le long des Sentiers Obscurs, c'est un peu tout cela sans n'être jamais vraiment cela et c'est bien ce qui fait la force de ce roman : l'auteur impose véritablement sa plume et nous entraîne dans une intrigue extrêmement prenante, entre énigme ésotérique, enquête policière et érudition. On peut tout d'abord être surpris par l'absence de fantastique qui régit les trois quarts de l'oeuvre, mais on sent que cela va venir à son heure. On l'attend, on la pressent, on nous la suggère et soudain, c'est la révélation ! On plonge avec délices dans un univers qui bascule sous nos yeux et qui nous offre un final de toute beauté (bien que très ouvert, certes, mais cela, c'est une toute autre histoire...). Alexis Lorens nous offre toute une série de rebondissements, de péripéties, de révélations à un rythme effréné et malgré quelques petites traces d'invraisemblances, le tout marche à merveille. Le style est simple, concis, sans fioritures inutiles et notre auteur a eu l'excellente idée de découper son ouvrage en courts chapitres qui nous proposent à chaque fois en exergue le lieu et la date des événements. Cela évite au lecteur de se perdre et on remercie vivement pour cela Alexis Lorens ! Car il faut dire que le monsieur ne ménage pas son lecteur : du désert de Néguev à Amsterdam en passant par Rome et l'Egypte, on peut dire que nous voyons du pays ! Et il faut bien dire que ces voyages ne paraissent absolument pas surfaits car l'auteur étant navigateur de profession, on ne peut qu'apprécier le dépaysement culturel qu'il nous transmet avec bonheur. Notons aussi que les passages à bord du navire hollandais sont vraiment excellents, on sent réellement l'expérience de l'auteur pour la navigation, à grand renfort de termes techniques et de réalisme. En plus, le pari était audacieux de situer l'intrigue principale de son roman au coeur d'Israêl avec le climat politique et religieux actuel qu'on lui connaît malheureusement. Le décor et les personnages sont donc extrêmement fouillés et donnent beaucoup de profondeur, de corps et de prégnance à son roman. (avec juste un petit bémol pour le personnage de Sofia, la femme de David, vraiment trop inconsistante et inutile). Le résultat est vraiment à la hauteur des espérances et le Long des Sentiers Obscurs est donc un roman palpitant, dans la plus pure tradition du roman d'aventure et du polar avec une pointe de fantastique qui relève le tout, et qui se lit d'une traite avec beaucoup d'aisance. On le referme le sourire aux lèvres, on a apprit des choses passionnantes, on s'est amusé, on a réfléchi, on s'est fait un peu peur et on a voyagé loin. Que demander de mieux ? Vraiment un très bon roman que je recommande chaudement et qui allie comme rarement fantastique, ésotérisme et réalisme. Très innovant et dépaysant. Du beau travail en tout cas, ça c'est sûr. Le long des sentiers obscurs est le premier roman d'Alexis Lorens ? C'est pas possible, c'est une blague ? Non ? Et bien, alors chapeau bas, monsieur Lorens et vivement la suite... Note : 8/10
Chaperon Rouge
A propos de ce livre :- Site de l'auteur : http://www.alexislorens.fr/
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