Erotic Adventures of Candy
Genre: Porno
Année: 1978
Pays d'origine: États-Unis
Réalisateur: Gail Palmer
Casting:
Carol Connors, Georgina Spelvin, John Holmes, Gail Palmer, Turk Lyon, John Leslie, Paul Thomas, Eddy Cannon...
Aka: Making Candy / Le avventure erotiche di Candy (Italie) / Gail Palmer's Erotic Adventures of Candy
 

Vous vous souvenez des aventures de Candy et de son raton-laveur ? Celle qui jadis fit bander les moins de 8 ans en montrant sa culotte en grimpant aux arbres ? Erotic Adventures of Candy en garde la même saveur sucrée-salée, à la différence que notre Candy s'y fait ici brouter la marmotte. En passant, désolé aux défenseurs de la cause animalière de rentrer si brusquement dans le sujet.

La Candy de la vaseline filmique de Gail Palmer garde toutefois de fortes ressemblances avec la petite cochonne du célèbre dessin animé : dans le manga, Candy et Annie étaient dès le premier épisode trouvées par Tom à la maison de Pony, un orphelinat. Tandis que Candy devenait un vrai garçon manqué, Annie, elle, aimait sucer les Chupa de Kojak. Ici, une jeune et jolie jeune femme du Middle West perd sa virginité avec un jardinier. Commence alors son odyssée sexuelle. Vous ne voyez pas le rapport ? Moi non plus ! D'autant que l'une grimpe aux arbres tandis que l'autre grimpe aux rideaux. Toutefois, ne pinaillons pas pour si peu...

 

 

On retrouve donc Carol Connors qui, selon la légende, fut l'ex-femme de Mike, l'homme-capote de Mannix. On la connait bien la Carol, on l'a aperçue dès 1972 en infirmière enfonçant des thermomètres dans des fions au sein de Gorge profonde. En 1979, celle-ci évoluera prise en sandwich dans "Sweet Savage" d'Ann Perry, film phare du féminisme tel qu'on le concevait alors puisque, par vengeance, dans un Far Ouest rempli d'étalons, l'Indien Black Fox (Renard Noir/Tyler Reynolds) se vengeait du viol de sa sœur en allant violer la sœur du supposé coupable. Un duel de viols au soleil, en quelque sorte, pour un plan machiavélique monté par l'acteur à la tronche de cul de macaque, Aldo Raie ("Les Bérets verts").

Carol Connors était considérée, à juste titre, comme étant difficile d'approche. En témoigne la première scène de Making Candy où, sortant de l'université avec sa copine Effie (Gail Palmer herself), elle se fait brancher par un étudiant qu'elle éconduit, avec des formes. Effie lui explique que, quand même, il est temps qu'elle murisse et se prenne un bon coup de queue dans la belette. On ne peut que souscrire. Du reste, attendre le mec parfait pour enfin se faire pilonner le trou et y faire jaillir le pétrole, c'est abusé ! Du temps perdu en exploitation de terrain fertile !

Le générique jute en jaune à l'écran, la musique se fait aussi entêtante qu'un prépuce cherchant à marquer un pénalty. Plop, on eut jadis "Fellini Roma", on a désormais Gail Palmer's Erotic Adventures of Candy ! Un peu narcissique notre actrice-réalisatrice ? Sans l'ombre d'un doute cherche-t-elle aussi son coup de biroute ("Messieurs de l'univers, notez ces vers pervers, tout en quatrain, dans l'arrière-train, d'une grosse putain" - Jean-Baptiste, poète de la ligne 7, certifié RATP -). Toujours est-il qu'elle nous prend directement les parties et nous présente son film tel Zorro, avec un X comme MatriX ! Un film en lévitation et en apesanteur.

 

 

C'est donc sur une musique à la Burt Bacharach que débutent les aventures érotiques de Candy, adaptation très rentre-dedans du "Candide" de Voltaire...

Elle fait la rencontre du jeune éphèbe Manuel, dont le corps est possédé par l'acteur Don Fernando. Un interprète à la tronche de taco mais au chibre juvénile, aperçu dans 'V': The Hot One, Coed Fever ou "Taboo" avant de devenir réal des années 2000 avec la série plastic-sex des "Asian Dolls Uncut" pour ensuite faire tilt dans de petites fentes de Chine toc en 2007 avec "Big Dicks Little Asians 2".

Attention jeune macroniste, pas de racisme à déceler entre ces douces lignes de coke, hein ! Il s'agit juste d'appeler un chat, un chat, et un tour du monde en 80 jours, une tour d'Europe et de taille Merkel en 80 cunnilingus, pour s'élever en retour et dégager les Trump ! Dans Making Candy, on intègre même ces têtes de Turcs sodomites grecs, si cela n'est pas signe d'ouverture conforme aux préceptes Gaullistes, je me la coupe !
"Français, Françaises, je vous ai con pris ! Comme vous tous, je creuse mon trou, si vous avez mal à l'anus, sachez que je pratique l'imparfait."

 

 

Inutile de vous déflorer le programme intégral de Erotic Adventures of Candy, plutôt porté, façon Plan climat, sur le réchauffement de la nénette et plus largement, sur l'écologie. En témoigne une succession alerte de scènes chaudasses, dans lesquelles la Lune finit par remercier les éclaboussures solaires ainsi que des compagnons parfois bestiaux.


La jeune Candy commence d'ailleurs son périple de la verte découverte en expliquant sa virginité à son nounours en peluche, lequel, pressé dans le généreux giron de sa maîtresse, bande comme un âne.
C'est aux fantasmes nocturnes de faire la queue pour prendre le relais. Candy y retrouve le jeune Manuel qui la chevauche au son de ses supplications : "Please, rape me, bring me to Nirvana !". Pour la métaphore du passage à l'âge adulte, il convient de préciser que, pendant qu'elle se fait défoncer le caniche par derrière, elle tient dans sa main, de manière enfantine, presque fétichiste, une autre peluche : un lapin ! Double symbolisme dont pour le plus évident : elle y'en a vouloir croquer carottes !

 

 

Telle une représentante de l'art naïf et conformément au héros de Voltaire, Candy se fait dès lors passer la frontière tel le Douanier Rousseau dans ses rêves de peinture les plus fous. C'est même avec une sacrée philosophie qu'elle prend désormais les choses en mains, quand ce n'est pas dans la bouche ou dans le popotin, dans un récit mordant et ironique à l'ignorance feinte, destiné à démonter la plus grande supercherie de Dieu en même temps que l'énorme porcherie de ses enfants : l'existence du vice et la domination du Mâle !

 

 

Les garants révélateurs de cette vérité socio-gynécologique sont dans Making Candy des soutiens de renom. On connait plutôt bien Turk Lyon, prince de la mustachploitation et du porno militant, toujours prêt à donner un coup de... main, on l'a déjà vu à l’œuvrette dans Hard Gore, Ceremony... The Ritual of Love, Sensual Encounters Of Every Kind et on le reverra en 1980 dans le très coulant Sex Boat qui en fera chavirer plus d'un.
On ne présente plus John Holmes, véritable station-service humaine (Inside Desiree Cousteau, Insatiable, Aunt Peg, Prisoner of Paradise...). Pour le petit cancan, affublé ici d'un jogging vert à rayures blanches, il semble pour le coup peu en forme, trimballant un mini-tuyau molasse monté sur une paire de balloches prêtes à toucher le carrelage. Ce dont il peut être fier en revanche, c'est de garder ses baskets en toute circonstance... la grande classe !
Quant à John Leslie, que dire sinon qu'il n'a jamais mis de survêtement vert et que, plus encore que le premier John cité, ce second John a tout enfilé dès le milieu des années 70. Un véritable vétéran, coureur de fond à la baguette magique et recordman détenteur de prise d'assaut de minous. Citons pour le fun quelques titres devant lesquels l'un de nos collaborateurs de Psychovision s'est régulièrement pignolé : SexWorld, Desires Within Young Girls, Coed Fever, F, etc. etc.

 

 

Parmi les greluches instrumentalisées par nos vigoureux étalons (et réciproquement puisque, dans cette fable cochonne, la femme se sert de l'homme comme d'un gode sans jamais pour autant le prendre pour Dieu, soyez-en sûrs, jeunes puceaux candides qui, j'en suis persuadé, passerez par là !) et dans un souci de parité, il convient de citer Georgina Spelvin, actrice culte, ici en clone de Shirley MacLaine qu'on aurait fait tourner dans une machine à laver des slips à 90°. Inutile de mentionner son enfilmographie entière. Ses rôles dans The Devil in Miss Jones puis, le cul plus en retrait dans The Ecstasy Girls, suffisent à la situer.
Le temps d'une scénette à quéquette, on reconnait Kristine Heller qui elle aussi commença en tête d'affiche dans Ceremony... The Ritual of Love de Fred Sand avant de glisser peu à peu pour se mettre à genoux puis sucer deux ans durant des bites en série en se faisant plus discrète jusqu'à ce que le spectateur ne voie parfois plus que ses cheveux ('V': The Hot One, Little Girls Blue).

 

 

Tourné par une femme, culbuté par un sous-texte philosophique qui n'est pas qu'un sempiternel prétexte culturel, Erotic Adventures of Candy c'est, vous l'aurez compris, du concentré de foutre en barre qu'on aurait tort de garder pour soi !
L'auteur de ce compte-rendu modeste mais néanmoins générateur missionnaire d'orgasmes virtuels, tient à se ranger aux côtés du smurfeur André Doc gynéco Moreau (alias MC Brion) qui, en août 1978, par un été caniculaire, attribuait un bonhomme sautant -de joie- tout ce qui bouge dans le magazine Téléramax, fleuron d'alors du groupe de presse "La Vie catholique", en l'assortissant de cette remarque extatique : "Pétard ! La chiennasse ! Elle se fait déchirer de partout par des êtres mi-hommes, mi-bêtes ! J'avais pas vu ça depuis "Les Évadés de la planète des singes" !".

 

 

Mallox

 

 

En rapport avec le film :


# Erotic Adventures of Candy est sorti en double-programme avec "Candy Goes to Hollywood" (1979) chez Vinegar Syndrome. Vous reste plus qu'à mettre un peu d'huile et de brouter ces deux salades...

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