La Trilogie Ilsa
Écrit par The Omega Man   

 

Au début des années 70 sont apparus deux personnages féminins antagonistes, qui ont incontestablement influencé le cinéma bis et l'inconscient collectif. La première égérie d'une certaine beauté androgyne, de l'amour libre et de l'érotisme soft s'appelait Emmanuelle (1974) ; l'autre, incarnation SM des plus bas instincts de l'humanité et d'une sexualité plus déviante, s'appelait Ilsa (1975). Toutes les deux donneront naissance à des suites officielles et à pas mal de contrefaçons souvent grossières. Mais, au delà de ces films (oubliables diront certains), elles sont devenues les incarnations de la femme libérée qui assume une sexualité débridée et ses fantasmes, pas toujours avouables dans le cas qui nous intéresse.


Cela fait maintenant partie de l'histoire du cinéma d'exploitation, "Ilsa, la louve des SS", le premier film de la série, ne doit son existence qu'à un incroyable concours de circonstances et à une conjoncture des plus favorables (le relâchement de la censure qui s'est opéré au début des années septante), qui vont pousser le producteur David F. Friedman à réutiliser les décors abandonnés depuis six ans d'une vieille série télé : "Hogan's Heroes", alias "Papa Schultz". David F. Friedman, qui était déjà connu pour avoir produit les premiers films gore d'Herschell Gordon Lewis, dont le fameux "Blood Feast", cherchait alors une idée qui lui permettrait d'utiliser au mieux ces vieux décors et d'aller encore plus loin dans la provocation. Il décide de broder un scénario qui sera très librement inspiré d'un personnage réel : la fameuse Ilse Koche, affectueusement surnommée "la sorcière de Buchenwald" (Die Hexe von Buchenwald) ou "la chienne de Buchenwald". Une femme très peu recommandable, qui avait une passion particulièrement malsaine pour la peau humaine et les tatouages qu'elle prélevait sur les prisonniers (quand la réalité dépasse en horreur la fiction). Mais la véritable idée de génie est d'avoir offert le rôle à Dyanne Thorne, une actrice de seconde zone spécialisée dans les "nudies" ("Les aventures érotiques de Pinocchio") et le striptease, dont le titre de gloire à l'époque était la participation à un épisode de la série "Star Trek". Il est vrai que les talents (95D) de la belle Dyanne Thorne ont du jouer lourdement dans la balance, mais il faut avouer que l'actrice est loin de l'archétype de la jeune première.

 

N'oublions pas qu'à l'époque elle était déjà âgée de 42 ans ; en comparaison, Sylvia Kristel n'avait que 22 printemps lorsqu'elle interpréta le rôle d'Emmanuelle. C'est justement ce physique particulier (Dyanne à des formes et n'en a pas honte) qui va transformer le personnage en icône de la contre culture et du SM. Outre une paire de nichons impressionnante engoncée dans son uniforme, le personnage se paye une coiffure totalement "Desperate Housewives". C'est l'avènement de la femme mature et dominatrice, un personnage féminin dont la préoccupation principale est la recherche du plaisir (donc grande consommatrice de mâles), un stéréotype issu directement de la sexploitation, mais avec une différence majeure : du rôle de victime elle passe à celui de tortionnaire. Inutile de préciser que le personnage réel n'a physiquement que peu de ressemblance avec la pulpeuse Dyanne Thorne.

 


(Ilsa, la louve des SS)

Mais ce qui fit le succès (douteux ?) du film, c'est surtout son sujet ultra délicat (les camps de concentration), traité à la manière d'un fumetti déviant, avec ces scènes de tortures malsaines et glauques particulièrement réalistes. Ilsa est une nymphomane, certes, mais avec un penchant assez prononcé pour le sadisme, ce que découvrent tous les jours à leurs dépends les malheureuses pensionnaires du fameux camp. Car, sous le fallacieux prétexte de mener des recherches sur la résistance humaine et démontrer la supériorité des femmes, Ilsa et ses bouchers en blouse blanche soumettent leurs cobayes à des expériences particulièrement atroces : injections de syphilis, électrocutions et mutilations aussi diverses qu'ignobles, sans parler de son passe temps favori, la castration de ses amants (rare séquence suggérée) ; le tout avec un luxe de détails (voir les asticots se tortillant dans une plaie béante), dans des décors glauques aux murs maculés de sang. Difficile, par moments, de rester stoïque devant tant de bestialité étayée par un premier degré qui rend ces scènes particulièrement pénibles pour les âmes sensibles. Et encore l'actrice, dans une interview, avouait que certaines scènes avaient été abandonnées, faute de temps (on n'ose imaginer lesquelles). Heureusement, même dans ce monde désespéré et cruel, il reste un espoir qui se matérialise sous la forme d'un bel éphèbe aux performances érotiques qui titillent les tétons de la tata teuton (merci Serge). En effet, peu satisfaite de ses amants/prisonniers qui finissent en général sur la table de dissection, la perverse maîtresse trouve en la personne d'un prisonnier américain l'oiseau rare, une faiblesse qui la mènera à sa perte. La pécheresse périra par là où elle a pêché. La morale WASP (White Anglo Saxon Protestant) si chère aux américains est donc préservée !

 

(Ilsa, la louve des SS, problème de constipation ?)

Dans tout ce fatras submergent quelques scènes intéressantes, comme le début du film qui montre un couple en train de faire l'amour dans une chambre coquette. Une fois l'acte consommé, la femme se lave et réveille son amant endormi ; un plan large nous dévoile alors l'uniforme noir et la croix gammée qu'elle arbore fièrement. Le pauvre homme se retrouve alors illico sur une table de dissection, où il va perdre le meilleur de lui. La deuxième scène, complètement décalée, nous montre la pulmonaire Ilsa obligée de se plier au fantasme scatologique de son supérieur ; le visage de Dyanne Thorne, essayant de se satisfaire est un grand moment de cinéma bis. Sans parler du final où, attachée sur son lit par son amant (qui en profite pour s'évader), Ilsa voit se rapprocher inexorablement l'une de ses victimes (dans un piteux état), un couteau à la main. Pour le reste, rien de transcendant, la réalisation de Don Edmonds est d'une platitude confondante, le film fonctionnant en roue libre (il suffit de relier entre elles les nombreuses scènes de tortures). Le camp a l'air de ce qui l'est : un décor abandonné dans lequel des gardes patrouillent et qui n'ont pas vraiment l'air d'y croire. La véracité historique n'est pas l'une des qualités majeures du film, les anachronismes et les erreurs pleuvent. Si la série doit beaucoup à son opulente interprète, il ne faudrait pas oublier le culot du réalisateur Don Edmonds, et surtout du producteur David F. Friedman, deux véritables artisans touche- à- tout du cinéma bis, et qui ont osé mettre en chantier un tel film. Nos deux compères ne sont pas des novices dans le milieu. En effet, le réalisateur Don Edmonds fut aussi acteur ("8 millions de façons de mourir"), producteur ("True Romance") et scénariste ("Tomcat Angel"), et le producteur David F. Friedman est tout simplement l'un des pères de la sexploitation américaine, et auteur notamment du fameux "She Freak" et autres joyeusetés comme "The Erotic Adventures of Siegfried", "Les chevauchées amoureuses de Zorro" ou encore l'ancêtre d'Ilsa, "Love Camp 7", réalisé par Lee Frost.

 

(Ilsa, gardienne du harem... Les lettres... regardez les lettres !)

Le succès phénoménal et inattendu du film engendra toute une kyrielle de filles illégitimes nommées Erika, Helga, Elsa, Christina, Madonna..., et lança la mode de la Nazisploitation italienne, mais rarement ceux-ci réitéreront l'impact des scènes de torture d'Ilsa. L'année suivante, le réalisateur Don Edmonds produit donc la suite officielle, intitulée "Ilsa, gardienne du harem", transposant l'action quelque part au Moyen Orient. Cette fois, la belle Ilsa (uniforme et short très saillants) s'occupe du harem d'un émir du pétrole, entourée de deux assistantes noires appelées affectueusement Satin et Velours, et adeptes de la méthode forte. Il faut voir comment elles transforment un pauvre type en steak tartare lors d'un combat homérique, avec au final un arrachage de testicules assez inattendu (quoique dans un "Ilsa" il faut s'attendre à tout !). Nous restons donc dans la tradition instaurée dans le premier opus, le malsain et la controverse en moins, mais on glisse de plus en plus vers la bande dessinée pour adultes. Certes, nous avons encore droit à quelques séances de tortures assez folklorique (pieds ébouillantés jusqu'à l'os, dents cassées au burin, seins écrasés ...), mais on retiendra surtout ce dispositif qui transforme une femme en bombe, le déclenchement étant provoqué par l'acte sexuel et l'explosion venant avec l'extase, ce qui donne tous son sens à l'expression "s'envoyer en l'air" (boum). L'autre grand moment de déviance est le viol de la plantureuse Ilsa par un lépreux (!), scène complètement Z où le corps de la belle est offert à un mendiant qui n'en demandait sûrement pas tant. Pour le reste, nous demeurons dans le film d'exploitation standard agrémenté d'une bonne dose d'érotisme, le tout filmé platement dans des décors exotiques en toc, avec des figurants aux costumes les plus kitsch (les femmes sont toutes habillées comme des danseuses exotiques). Car le réalisateur met un point d'honneur à nous gratifier de tous les stéréotypes de rigueur sur le Moyen Orient, comme si nous étions dans un film d'aventures des années 50. Bref, c'est très second degré et assez naïf, avec ce passage où la pauvre Ilsa (totalement insatisfaite) tombe dans les bras du bel américain comme Blanche Neige dans ceux du prince charmant, et change aussi vite de camp. Malheureusement pour elle, le salaud n'est guère reconnaissant et laissera la belle croupir dans un cul-de-basse-fosse. Par contre, le film peut se targuer de présenter avec trente ans d'avance l'une des premières "Fucking Machines", devenues depuis l'une des déviances numéro un des sites pornos. Petite déception pour les (a)mateurs, c'est le film de la série où notre héroïne se montre le plus avare de ses charmes !

 

(Ilsa, gardienne du harem)

Battons le fer tant qu'il est encore chaud, semblent se dire Ivan Reitman (réalisateur de "SOS Fantômes" mais aussi producteur des deux premiers Cronenberg) et Roger Corman (qu'on ne présente plus), qui décident de produire l'opus numéros trois. Nous retrouvons donc Ilsa en Russie, dans un goulag, toujours aussi chaude malgré le froid. On pense que les producteurs vont nous offrir un remake du premier épisode, mais bien vite l'histoire prend une nouvelle orientation. En effet, une fois le camp démantelé, Ilsa doit s'enfuir. Devenue la patronne d'un réseau de prostitution, elle reconnaît parmi les clients de sa maison close un ancien détenu qui refusa ses avances. Elle décide alors de se venger de cet affront et le kidnappe. On a donc une première partie qui respecte le cahier des charges de la série (prisonnier livré à un tigre, brûlé vif accroché à des barbelés ou plongé dans l'eau glacée) mais en beaucoup plus soft ; la deuxième partie se situant au Canada est beaucoup plus classique, et s'achemine vers un agréable film d'action qui mélange quelques exécutions originales et spectaculaires (matelas d'eau rempli d'essence qui explose, empalement...) et des scènes de nu totalement gratuites comme la douche d'Ilsa devant ses lieutenants, un grand moment de voyeurisme où l'on peut admirer à loisir la plastique de Miss Thorne. Ajoutez une méthode assez folklorique pour découvrir les phobies de ses victimes et permettre de les torturer plus facilement, et cela nous entraîne bien loin de la folie dégénérescente de l'opus un.

 

En tout cas, le film demeure une agréable surprise, sauf pour les fans hardcore de la première heure, qui voient là une trahison qui démontre que les instigateurs du projet ont seulement voulu rentabiliser une franchise sans vraiment la connaître. Le réalisateur avouera d'ailleurs n'avoir jamais vu les deux premiers épisodes. Il semble en effet que Jean Lafleur ait été choisi parce qu'il était un vieux complice de Reitman, monteur sur "Rage" et "Death Weekend", et futur scénariste de "Space Hunter", "Adventures in the Forbiden Zones". Cet épisode est le plus soft de la série et se rapproche plus d'un film d'action, Ilsa rejoignant Moriarty, Blofeld ou autre Fu Manchu au panthéon des méchants cinématographiques. Cela dit, sans atteindre des sommets, sa réalisation s'avère un cran meilleure que celle d'Edmonds, donnant au film un peu plus de dynamisme.

 


(Ilsa, la tigresse de Sibérie)

La même année, Jess Franco réalise "Greta, la tortionnaire", alias "Ilsa, ultimes perversions" ou "Le pénitencier des femmes perverses", "Ilsa, the Wicked Warden / Greta - Haus ohne Männer", produit par l'inévitable Erwin C. Dietrich, avec en vedette une certaine Dyanna Thorne dans un rôle de directrice d'une institution carcérale située dans une république fasciste d'Amérique centrale. Bref, toute ressemblance avec le personnage d'une série de films déjà existants ne serait que pur hasard. Comme d'habitude, Jess Franco préfère filmer les formes aérodynamiques de Dyanne Thorne et les rondeurs de sa compagne Lina Romay que les tortures et autres joyeusetés, ce qui place cette fausse suite plus dans la catégorie d'un WIP érotique (les détenues se promenant le plus souvent les fesses à l'air !) de facture classique. On retiendra néanmoins la fameuse séance d'acupuncture entre Dyanne Thorne et Lina Romay, qui finira par une étreinte des plus piquantes, et la mort de la fameuse directrice, dévorée vivante par ses pensionnaires. Un Jess Franco qui reste dans la bonne moyenne, mais n'apporte strictement rien à la saga qui nous intéresse et aurait plutôt tendance à précipiter son déclin.

 


(Greta)

Avec "Massacre à la tronçonneuse" ou plus tard "Cannibal Holocaust" "Ilsa, la louve des SS" fait partie de ces films dont le titre a incontestablement favorisé la sulfureuse réputation. Difficile en effet de s'intéresser au cinéma d'exploitation sans entendre parler au moins une fois de ces trois titres (et d'autres), à tel point que beaucoup en parlent sans même les avoir vus. Facile, puisqu'il suffit de surfer un peu sur le net pour tomber sur quelques photos bien dégoutantes et des clichés de Dyanne Thorne. Il n'en faut pas plus pour hisser la chose au rang d'œuvre culte et de succès commercial (cinéma, vidéo et DVD, Ilsa se vend bien). Comme les films de Hooper et Deodato (dont il ne possède malheureusement pas l'efficacité technique), Ilsa a créé son propre univers complètement déviant, où sexe et sang s'entremêlent (pas toujours avec bonheur), les corps devenant des objets dématérialisés et malléables à souhait, un pur produit d'exploitation qui carbure à la provocation et à la gratuité. Il ne faut chercher aucun message sous jacent, il n'y en a aucun. Le seul objectif ici est de choquer et de pousser le spectateur dans ses derniers retranchements. A ce titre, l'opus un fait très fort dans le genre, et la série ne retrouvera jamais son impact nauséeux.

 

Il n'y a pas vraiment d'ordre pour visionner la série ; pour ma part je conseille toujours de commencer par le dernier (le plus abordable), et d'y aller progressivement jusqu'au premier. Lorsque vous commencerez la vision de celui-ci, et si vous passez le premier quart d'heure, c'est bon signe ; sinon, arrêtez tout de suite. Les trois films pouvant être visionnés indépendamment l'un de l'autre, vous pouvez aussi zapper l'épisode qui ne vous plaît pas ; il n'y a en effet aucune continuité, sauf les mamelles et les coiffures kitsch du rôle titre.


Cette trilogie témoigne d'une autre époque, où le politiquement correct n'existait pas et où on osait presque tout (tout en en restant dans une certaine morale). La série devenant de plus en plus consensuelle en perdant peu à peu son impact initial (en fait, jamais Ilsa ne trouve en face d'elle un personnage aussi consistant), elle offrait pourtant de multiples possibilités géographiques et temporelles. Imaginez une Ilsa transportée à l'époque de l'Inquisition, ou dans la Rome antique, aux côtés de Caligula. La série s'éteindra d'elle-même, non sans avoir imaginé un quatrième épisode officiel intitulé sobrement «Ilsa Meets Bruce Lee In The Devil's Triangle" qui laissait entrevoir un énorme foutoir. Depuis, Dyanne Thorne qui, paraît-il, est une femme particulièrement gentille et agréable, est devenue persona non grata, et fut bannie d'Hollywood. Elle s'est alors exilée à Las Vegas, où elle est devenue "marieuse". Mais, revanche ultime, grâce à l'arrivée du DVD les films de la trilogie n'arrêtent pas d'être édités dans des versions "uncut", dont la qualité technique va du passable (repiquage du master qui servit aux vieilles cassettes VHS) au remixage complet. Plusieurs coffrets furent même édités (Japon, Allemagne, USA,) certains avec le film de Franco en bonus, notamment chez Anchor Bay US. Bref, le culte d'Ilsa et de Dyanne Thorne est aujourd'hui encore bien vivace, relayé par Internet et pas mal de fanzines ; et ce n'est pas près de s'arrêter, faut-il s'en réjouir ou s'en offusquer... à vous de voir !

 



Ilsa, la louve des SS / Ilsa, She Wolf of the SS - 1975
(Ilsa, la louve SS / Le Nazi était là, les 'Gretchen' aussi)

 



Origine : Etats-Unis / Allemagne
Genre : Nazisploitation

Producteur : David F. Friedman
Réalisation : Don Edmonds
Image : Glenn Roland
Musique : Horst Wessel
SFX : Wayne Beauchamp
Scénario : Jonah Royston (auteur) et John C.W. Saxton (alias Jonah Royston)
Distribution : Dyanne Thorne (Ilsa), Gregory Knoph (Wolfe), Tony Mumolo (Mario), Maria Marx (Anna), Nicolle Riddell (Kata), Jo Jo Deville (Ingrid), Sandy Richman (Maigret), George 'Buck' Flower (Binz -sous le nom C.D. Lafleuer), Rodina Keeler (Gretchen), Richard Kennedy (le Général nazi -sous le nom Wolfgang Roehm)


Résumé :


Dirigeant un petit camp de concentration, la SS Ilsa fait subir les pires tortures à ses détenus, et en particulier aux femmes, souhaitant ainsi en tirer la conclusion que le sexe faible résiste bien mieux à la douleur que les hommes. Alors que les prisonniers élaborent un plan d'évasion, elle jette son dévolu sur l'un d'eux, un jeune américain capable de satisfaire tous ses appétits sexuels sans "défaillir".



Ilsa, gardienne du harem / Ilsa, Harem Keeper of the Oil Sheiks - 1976

 

 

Origine : Canada
Genre : Sexploitation

Producteur : Don Edmonds
Réalisation : Don Edmonds
Image : Dean Cundey et Glenn Roland
Scénario : Langston Stafford
SFX : Joe Blasco
Distribution : Dyanne Thorne (Ilsa), Max Thayer (le commandant Adam, de l'US Navy), Jerry Delony (El Sharif), Uschi Digard (Inga Lindström), Sharon Kelly (Nora Edward), Haji (Alina Cordova), Tanya Boyd (Satin), Marilyn Joi (Velours), Su Ling (Katsina), Richard Kennedy (Kaiser), George Buck Flower (Beggar), Bobby Woods (le prince Salim), John F. Goff (le cheikh)


Résumé :


Ilsa est de retour... Elle travaille maintenant pour un cheikh arabe, en l'aidant à "importer" des jeunes femmes pour les transformer en véritables esclaves sexuelles. La fille d'un millionnaire américain, une star de cinéma et une championne équestre rejoignent le harem.




Ilsa, la Tigresse du Goulag / Ilsa, The Tigress Of Siberia - 1977

 

 

Origine : Canada
Genre : Sexploitation

Producteurs : Ivan Reitman & Roger Corman
Réalisateur : Jean LaFleur
Scénariste : Marven McGara
Image : Richard Ciupka
Distribution : Dyanne Thorne (Ilsa), Jean-Guy Latour (Gregory), Michel-René Labelle, Gilbert Beaumont, Ray Landry, Terry Haig, Jacques Morin, Henry Gamer, Jorma Lindqvist, Gil Viviano


Résumé :


1953 - Andrei est envoyé en Sibérie, dans le goulag n° 14 dirigé par Ilsa, femme sadique et nymphomane, aux méthodes violentes. Vingt ans plus tard, Ilsa dirige une maison close et Andrei s'y rend par hasard. Il se fait capturer par Ilsa...





Merci à Flint pour son aide iconographique.