5 Survivants, Les - Artus Films
Écrit par The Omega Man   

 

Région : Zone 2 - PAL


Éditeur : Artus Films
Pays : France

Sortie film : 25 avril 1951 (USA)
Sortie dvd : 5 décembre 2017

Durée : 87 minutes
Image : 1.37 - 16/9e compatible 4/3
Noir & Blanc
Audio : Dolby Digital 2.0 mono

Langues : anglais
Sous-titres : français

Bonus :

- Film-annonce
- Films-annonces de la collection Les Classiques

 

 

Commentaire : Réalisé dans les années cinquante, le film bénéficie d'une belle copie noir & blanc, qui restitue parfaitement le travail du réalisateur. L'éditeur nous propose le film dans une édition minimaliste mais de qualité et à un prix abordable, les bonus se résument à quelques extraits de la collection "Les Classiques" et à la bande-annonce du film. Artus sort pour l'occasion six films dans sa collection "Les Classiques" dont trois inédits : Les cinq survivants (1951) "Le fils du pendu" (1949) et "Au-delà de demain" (1940) ; deux films proposés avec un nouveau master : Le carnaval des âmes (1962) et Scandale à Paris (1946), et un film déjà disponible chez un concurrent : "L'étrange Mr. Slade" (1953). Une belle initiative pour les cinéphiles qui pourront découvrir au moins trois inédits, et surtout faire connaissance avec Arch Oboler, réalisateur peu connu, mais qui tient tout de même une bonne place dans l'histoire du cinéma !




En effet, Arch Oboler est un vrai touche-à-tout et sera l'un des pionniers du cinéma en 3D pour lequel il réalisera le premier film en couleurs : "Bwana Devil" en 1953. Le succès sera tel qu'il lancera la première mode des films en relief comme "Le Météore de la nuit" et "L'Étrange créature du lac noir", "The Bubble", "The Mad Magician" avec Vincent Price, "The Maze" et "The Mask" (Les Yeux de l'enfer).

 

 

Pas de relief sur ce film, mais le réalisateur innove de nouveau par son sujet avec quelques années d'avance sur ses concurrents, notamment un certain Roger Corman dont le The World Ended ne sortira qu'en 1955. Arch Oboler signe une petite production, tournée avec une équipe d'étudiants dans sa maison, il réalise un "film d'une grande probité, d‘une sincérité égale, et d'une naïveté authentique", dixit un certain François Truffaut. En tout cas, le regretté George Romero et sa Nuit des morts-vivants lui doivent beaucoup.

 

 


En rapport avec le dvd :


# La Critique du film

 


* Sur le site de l'éditeur :