Étrange Mr. Slade, L' - Artus Films
Écrit par The Omega Man   

 

Région : Zone 2 - PAL

Éditeur : Artus Films

Pays : France

Sortie film : 23 décembre 1953
Sortie dvd : 5 décembre 2017

Durée : 78 minutes
Image : 1.37 - 16/9e compatible 4/3
Noir & Blanc
Audio : Dolby Digital 2.0 mono

Langue : anglais
Sous-titres : français

Bonus :
- Film-annonce
- Films-annonces de la collection Les Classiques

 

 

Commentaire : L'éditeur nous propose le film dans une édition minimaliste mais de qualité et à un prix abordable. Les bonus se résument à quelques extraits de la collection "Les Classiques" et à la bande-annonce du film.

 

 

Artus nous propose six films dans sa collection "Les Classiques", dont trois inédits : Les cinq survivants (1951), Le fils du pendu (1949) et Au-delà de demain (1940) ; deux films proposés dans un nouveau master : Le carnaval des âmes (1962) et Scandale à Paris (1946). À noter que L'étrange Mr. Slade (1953) a déjà fait l'objet d'une édition chez un concurrent qui à l'époque avait bénéficié de la participation de Stéphane Bourgoin pour les bonus, ce qui rend cette édition bien chiche !
Mais il reste le plaisir de découvrir un film honorable dans des conditions quasi parfaites, qui mettent en valeur le travail du réalisateur et de son directeur photo, Leo Tover, qui a tourné avec les plus grands comme Jean Renoir et Raoul Walsh...

 

 

C'est donc l'occasion, pour ceux qui ne le connaissent pas, de découvrir Hugo Fregonese (1908-1987), réalisateur argentin qui fit un passage à Hollywood, où il réalisa quelques westerns dont le mémorable "Quand les tambours s'arrêteront", produit par le fameux Val Lewton (La Féline) et que certains considèrent comme son meilleur film. Fregonese est jugé par une poignée de fidèles comme l’équivalent d'un Jacques Tourneur, pour sa grande maitrise des cadrages et des belles images, comme le montre quelques scènes du film, notamment un dialogue entre Jack Palance et Constance Smith par miroir interposé.

 

 

Quand Jack Palance tourne ce film, il n'est encore qu'un solide second couteau. Par la suite, c'est sa rencontre avec le réalisateur Robert Aldrich sur "Le Grand Couteau" (1955), "Attaque" (1956) et "Tout près de Satan" (1959) qui vont lui permettre de démontrer tout l’éventail de son talent et en faire une valeur sûre. Pourtant, l'acteur ne sera guère reconnaissant envers Aldrich, puisqu'il refusera le rôle de Maggott dans "Les douze salopards", le considérant comme trop extrême. C'est Telly Savalas qui en héritera et en fera l'un des personnages clé du film grâce à une savoureuse interprétation !

 

 

La belle Constance Smith :

 

 

En rapport avec le dvd :

# La critique du film

# Quelques captures supplémentaires :

 

 

 

 

 

*** Sur le site de l'éditeur :