Jour de la haine, Le - Artus Films |
Écrit par Mallox |
Région : Zone 2 PAL
Commentaire : Le Jour de la haine avait déjà eu les faveurs d'une sortie chez l'éditeur espagnol VM Films (dans une version non-anamorphique très contestée) ainsi que chez l'éditeur Allemand Koch Media dans un coffret intitulé "Django-Italo-Western-Box", regroupant trois films : celui-ci, "Executions" et "Le Temps des vautours", tous deux de Romolo Guerrieri. Ce dernier titre faisant partie de la dernière salve dégainée par Artus Films, il est probable que la copie de belle qualité ici présentée provienne du même master. "Executions" est-il prévu chez l'éditeur pour une prochaine rafale ? Cela semble pour le moins envisageable, en attendant, wait and see...
A titre anecdotique, on rappellera que Le jour de la haine fit partie des westerns ayant bénéficié d'une sortie parisienne en novembre 1968, a priori dans une version non tronquée (eu égard à sa durée entrant dans la case "séance de moins de 90 minutes"). La copie présentée ici est, comme supputé en début de commentaire, tout à fait satisfaisante et permet quoi qu'il en soit de redécouvrir dans de très bonnes conditions le film, jadis édité en VHS par Master Productions, puis réédité par DEC. Pas de scories graphiques ou auditives notables à signaler, juste le plaisir simple de retrouver une copie de qualité, laissant le choix de la langue (la piste italienne est loin d'être catastrophique, elle est même très bonne, ce qui, c'est peu dire, n'est pas toujours le cas, post-synchro obligeant ou limitant), elle-même agrémentée de bonus instructifs et fort sympathiques...
Tout d'abord, "Pour 100 000 $, je te tue" : un panorama sur le film effectué par Curd Ridel, que les amateurs du genre commencent à bien connaître à force de le fréquenter au sein des bonus. Celui-ci nous fait part de son affection pour le film qu'il compare aux Colts de la violence mais qu'il juge néanmoins un brin inférieur au "Temps des vautours". Il présente ce Jour de la haine comme un Abel et Cain au Far West dans lequel Claudio Camaso s'y montre, toujours selon lui, plus sobre qu'à l'accoutumée, délesté en grande partie de l'influence de son frère Gian-Maria Volonte. Curd Ridel y fait preuve d'un plaisir communicatif, reprenant même certains dialogues qu'il juge savoureux. Pour résumer, on est loin du simple tour du net dont les bonus sont trop souvent constitués (ce qui était du reste encore un peu le cas avec la fournée précédente du même éditeur).
Le second morceau de choix présent sur cette édition est l'interview croisée de Ernesto Gastaldi et de Gianni Garko.
Mentionnons enfin l'habituel diaporama d'affiches et les bandes-annonces et concluons en disant que l'édition proposée par Artus Films s'avère extrêmement agréable en plus d'être intéressante et choyée.
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