Produit par Ivan Reitman, et réalisé par un William Fruet alors au début de sa carrière, Death weekend est un film démarrant comme un thriller et s'achevant en rape and revenge bien sanglant
Week-end sauvage - 1976 Death weekend / The house by the lake Origine : Canada Genre : thriller/rape and revenge Réalisé par William Fruet Avec Brenda Vaccaro, Don Stroud, Chuck Shamata Autre titre : Fin de semaine infernale/Week-end sauvage
Harry est un chirurgien dentiste riche et célibataire. C'est un frimeur, un dragueur, qui aime tout ce qui représente un signe extérieur de richesse. Il vient d'inviter une fille, Diane, à passer le week-end dans son immense villa située à la campagne. Diane, qui est mannequin, a accepté l'invitation, pensant que voir des nouvelles têtes lui changera les idées, et puis, si Harry se trouvait être un type sympa, pourquoi ne pas sortir avec lui. En chemin, alors que Diane, passionnée de mécanique, a pris le volant de la splendide Corvette noire du dentiste, le couple est importuné par une bande de quatre voyous cheminant eux aussi dans une voiture de sport. S'ensuit une poursuite au cours de laquelle les petites frappes, emmenées par leur leader, Lep, finissent dans le décor. Fou de rage, à la fois admiratif et vexé de s'être fait avoir par une femme, Lep tient à tout prix à retrouver le couple et à lui rendre la vie infernale.
Produit par Ivan Reitman, et réalisé par un William Fruet alors au début de sa carrière, Death weekend est un film démarrant comme un thriller et s'achevant en rape and revenge bien sanglant. En cela, la première partie de Death weekend évoque parfois La Dernière maison sur la gauche ou encore Open season, notamment lorsque les voyous investissent la maison et se livrent à toutes sortes d'exactions. Si les deux références en question furent réalisées quelques années auparavant, Death weekend anticipe par contre I Spit on your Grave, avec cette seconde partie assez remarquable où Brenda Vaccaro (Capricorn One) se transforme en justicière, même si elle y est plutôt contrainte étant donnée qu'elle tente tout bonnement de sauver sa peau, dans une campagne automnale magnifique devenue un terrain hostile, mais qu'elle saura exploiter à son avantage. Celui qui crève l'écran dans ce thriller, c'est Don Stroud, qui incarne le chef de la bande. Cet acteur a écumé les films d'action au début de sa carrière, et a marqué les esprits par son facies inquiétant. Dans Death weekend, il est tout simplement époustouflant.
C'est un film à redécouvrir. Dans une ambiance où la haine et la violence ne laissent aucun répit, on retiendra ces quelques secondes où Brenda Vaccaro, sur le point d'être violée par Don Stroud dans une cabane, arrête de se débattre et plonge son regard au fond de celui de son agresseur. Un trouble s'installe alors de façon éphémère entre la victime et son bourreau, et qui se transmet chez le spectateur. Oui, il y a dans ce court moment de répit une intensité émotionnelle tout à fait remarquable. Super bien vu de la part de Fruet, de même que l'idée d'avoir fait de la victime masculine (le dentiste) une personne aussi antipathique que ses persécuteurs. En vidéo, le film était sorti chez Hollywood (et plus tard chez Initial avec une jaquette très moche).
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* William Fruet sur Psychovision :
Spasmes [ 1983 - Canada ] Titre original: Spasms - [ Visites:4527 ] Tout commence en Micronésie autour d'un rituel voué semble-t-il à un dieu ou diable serpent. Une danse autour du feu se fait frénétique, les adeptes d'u... |