Thierry Arson
Pour ce second tome d'Anno Dracula, on quitte les rues malfamés de Whitechapel pour un endroit tout aussi charmant les tranchées de la première guerre mondiale ou presque puisqu'on se retrouve plutôt auprès des pilotes de l'époque, chevaliers d'une nouvelle ère et héros de la propagande. Une autre période sur laquelle plane toujours la même menace, celle de Dracula, bien décidé à conquérir l'Europe avec des méthodes qui n'ont pas changé et qui va provoquer l'une des pires guerres que l'humanité ai connue pour satisfaire ses ambitions.A l'instar du précédent titre, Dracula sera finalement peu présent ou alors comme une menace lointaine et terriblement proche. Ici, le vrai méchant de l'histoire, comme avait pu l'être Jack l'éventreur dans le précédent volume, est le baron Manfred von Richthofen, plus connu sous le titre du Baron Rouge. Bien que devenu vampire, il est tout de même un as de l'aviation et un chef d'escadrille aussi redouté que réputé, car capable d'aller vider de son sang le pilote d'un appareil ennemi en plein vol !Face à lui, il va trouver un agent du Diogène's club, Edward Winthrop, sous les ordres de Charles Beauregard et Kate Reed, journaliste et vampire, qui vont essayer de découvrir ce qui se trame au Château du Malinbois où une grosse offensive semble se préparer. L'intrigue nous entrain ainsi de Londres aux tranchées en passant par Paris et la ferme où se repose l'escadrille condor, nous faisant croiser généraux incompétent, soldat humain et vampire victime de la boucherie en cours et même un Edgar Allan Poe vampirisé, se retrouvant à écrire les mémoires du baron.Si l'un des intérêts du premier était de proposer un thriller faisant suite à Dracula, ce second tome propose juste une relecture vampirique de la seconde guerre mondiale avec éléments vampiriques et littéraires ajoutés où l'on s'amuse autant à citer des personnages qu'à en introduire de nouveau, leur donnant un rôle plus ou moins important dans ce morceau d'Histoire revisitée. Il reste tout de même des passages sanglant et horrifique réussie, une dénonciation de l'absurdité de la seconde guerre mondiale et un roman effrayant à souhait.Une dernière partie mettant en scène Geneviève et Edward dans une histoire de meurtre à huis-clos et faisant lui suite à un autre célèbre roman vampirique, Carmilla, conclut cet ouvrage. On y retrouve l'aspect thriller jouant avec la littérature d'Anno Dracula, toute proportion gardée puisqu'il n'y a plus la découverte de l'univers foisonnant de Kim Newman. L'un des atouts de ce texte vient aussi de Lydia, fasciné par les vampires qu'elle croit romantique et dont elle va découvrir l'aspect peu sympathique. Une jolie revanche sur les romances paranormales !Si ce second tome est un peu en dessous du précédent, il n'en constitue pas moins un roman vampirique intéressant et un brin hors norme, jouant avec les règles de la littérature pour continuer à construire une histoire effrayante où plane toujours la menace Dracula. Le changement de genre est réussie et le récit est souvent jubilatoire dans ses références et dans sa créativité, n'hésitant pas à rendre encore plus affreux ce qui l'est déjà beaucoup, donnant une nouvelle envergure à une guerre déjà affreuse.Note : 8/10 Stegg A propos de ce livre : - Site de l'auteur : http://johnnyalucard.com/ - Site de l'éditeur : http://www.bragelonne.fr/
Pour ce second tome d'Anno Dracula, on quitte les rues malfamés de Whitechapel pour un endroit tout aussi charmant les tranchées de la première guerre mondiale ou presque puisqu'on se retrouve plutôt auprès des pilotes de l'époque, chevaliers d'une nouvelle ère et héros de la propagande. Une autre période sur laquelle plane toujours la même menace, celle de Dracula, bien décidé à conquérir l'Europe avec des méthodes qui n'ont pas changé et qui va provoquer l'une des pires guerres que l'humanité ai connue pour satisfaire ses ambitions.A l'instar du précédent titre, Dracula sera finalement peu présent ou alors comme une menace lointaine et terriblement proche. Ici, le vrai méchant de l'histoire, comme avait pu l'être Jack l'éventreur dans le précédent volume, est le baron Manfred von Richthofen, plus connu sous le titre du Baron Rouge. Bien que devenu vampire, il est tout de même un as de l'aviation et un chef d'escadrille aussi redouté que réputé, car capable d'aller vider de son sang le pilote d'un appareil ennemi en plein vol !Face à lui, il va trouver un agent du Diogène's club, Edward Winthrop, sous les ordres de Charles Beauregard et Kate Reed, journaliste et vampire, qui vont essayer de découvrir ce qui se trame au Château du Malinbois où une grosse offensive semble se préparer. L'intrigue nous entrain ainsi de Londres aux tranchées en passant par Paris et la ferme où se repose l'escadrille condor, nous faisant croiser généraux incompétent, soldat humain et vampire victime de la boucherie en cours et même un Edgar Allan Poe vampirisé, se retrouvant à écrire les mémoires du baron.Si l'un des intérêts du premier était de proposer un thriller faisant suite à Dracula, ce second tome propose juste une relecture vampirique de la seconde guerre mondiale avec éléments vampiriques et littéraires ajoutés où l'on s'amuse autant à citer des personnages qu'à en introduire de nouveau, leur donnant un rôle plus ou moins important dans ce morceau d'Histoire revisitée. Il reste tout de même des passages sanglant et horrifique réussie, une dénonciation de l'absurdité de la seconde guerre mondiale et un roman effrayant à souhait.Une dernière partie mettant en scène Geneviève et Edward dans une histoire de meurtre à huis-clos et faisant lui suite à un autre célèbre roman vampirique, Carmilla, conclut cet ouvrage. On y retrouve l'aspect thriller jouant avec la littérature d'Anno Dracula, toute proportion gardée puisqu'il n'y a plus la découverte de l'univers foisonnant de Kim Newman. L'un des atouts de ce texte vient aussi de Lydia, fasciné par les vampires qu'elle croit romantique et dont elle va découvrir l'aspect peu sympathique. Une jolie revanche sur les romances paranormales !Si ce second tome est un peu en dessous du précédent, il n'en constitue pas moins un roman vampirique intéressant et un brin hors norme, jouant avec les règles de la littérature pour continuer à construire une histoire effrayante où plane toujours la menace Dracula. Le changement de genre est réussie et le récit est souvent jubilatoire dans ses références et dans sa créativité, n'hésitant pas à rendre encore plus affreux ce qui l'est déjà beaucoup, donnant une nouvelle envergure à une guerre déjà affreuse.Note : 8/10
Stegg
A propos de ce livre :
- Site de l'auteur : http://johnnyalucard.com/
- Site de l'éditeur : http://www.bragelonne.fr/