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Soirée événement sur la Hammer Films
Écrit par Mallox   

De mystérieux châteaux gothiques perdus dans la brume, des monstres au comportement débridés et de pulpeuses jeunes femmes, tantôt proies lascives, tantôt terribles prédatrices...

 

Voilà quelques unes des images cultes offertes par la plus célèbre maison de production britannique, la Hammer Films à laquelle le Musée d'Orsay rend actuellement hommage.

 

 

LES FILMS DE LA GORGONE Présentent :

UNE SOIREE EVENEMENT SUR LA HAMMER FILMS


Fondé en 1935, le studio a acquis sa durable célébrité avec son prolifique cycle gothique initié à partir de 1957. A l'origine de cette "success story" de deux décennies, une astucieuse idée commerciale : réutiliser Dracula, Frankenstein, le loup-garou ou la momie, soit l'essentiel du bestiaire fantastique hollywoodien des années 30. A l'arrivée, une véritable réussite artistique.
Ces films, le plus souvent signés Terence Fisher et interprétés par les "stars maison" Peter Cushing et Christopher Lee, sont d'une radicale nouveauté. L'horreur cinématographique est désormais synonyme de technicolor flamboyant, le sang coule voluptueusement à l'écran, l'érotisme se déploie en toute conscience et les mythes se modernisent pour porter une charge virulente contre les valeurs conservatrices du moment.

 

 

Pour le genre, la Hammer incarnera un nouvel "âge d'or" qui secrétera de nombreux émules. En plusieurs dizaines de films, dont quelques chefs-d'oeuvre absolus comme Le Cauchemar de Dracula (1958), Le Chien des Baskerville (1959), La Nuit du loup-garou (1961), Le Retour de Frankenstein (1969) ou Dr Jekyll & Sister Hyde (1971), la Hammer donne ses lettres de noblesse à la série B européenne avant de cesser la production cinématographique en 1979. L'ère du blockbuster qui s'ouvre alors a raison du petit studio mais n'en efface pas la mémoire : Lucas, Scorsese, Carpenter, Romero, Jackson, Tarantino ou Burton pour ne citer qu'eux, ont tous revendiqué un jour, en films ou en paroles, leur goût pour ce studio désormais mythique. Maintes fois fantasmée, la résurrection de la firme est finalement devenue réalité lorsque le groupe Endemol la racheta en 2007. Après une série en forme d'histoire de vampires, Beyond the Rave, 2010 verra la première sortie en salle depuis trente ans d'une production Hammer, The Resident. Et naturellement, l'incontournable Christopher Lee, revenu de Star Wars et du Seigneur des Anneaux, est à l'écran...


LE PROGRAMME DE LA SOIREE :


Les Films de la Gorgone, association spécialisée dans l'audiovisuel sise dans l'Oise et soutenue par le Conseil Général, travaille de manière participative avec les acteurs de la Région Picardie. Ainsi elle a, en 2010, organisé une semaine événementielle autour d'Halloween à la Librairie des Signes de Compiègne. Durant cette semaine le critique de cinéma spécialiste de la Hammer, Nicolas Stanzick, est venu effectuer une dédicace. Par ailleurs, Les Films de la Gorgone animant une émission hebdomadaire consacrée, en grande partie, au cinéma de genre, Culture Prohibée (*), demandent à la radio compiégnoise Graf'Hit d'enregistrer, en direct, une conférence qui se déroule durant cette semaine thématique. D'un commun accord, l'association, la librairie, la radio et Nicolas Stanzick décident d'organiser une soirée autour de la Hammer Films. Le cinéma compiégnois, Les Dianes, ouvre ses portes pour accueillir l'événement. Parallèlement à une exposition Hammer installée au Musée d'Orsay va donc se dérouler le vendredi 15 avril, à 20H00, au cinéma Les Dianes (1 bis place Saint-Jacques, 60200 Compiègne) une projection du film de Terence Fisher : Frankenstein et le Monstre de l'Enfer. Le film sera suivi d'un débat et d'une dédicace animés par Nicolas Stanzick.

 

 

Frankenstein et le monstre de l'enfer (Frankenstein and the Monster from Hell) est sorti en 1974. C'est le dernier film réalisé par Terence Fisher, le plus célèbre metteur en scène de la Hammer. Fisher reprend pour la cinquième et dernière fois après l'avoir inauguré en 1957, les commandes de la série "Hammerienne" inspiré du Frankenstein de Mary Shelley. Il signe une conclusion sombre et violente qui voit le Docteur Victor Frankenstein interprété par le magistral Peter Cushing s'opposer à sa créature campée par David Prowse (qui deviendra célèbre en interprétant Dark Vador dans la saga Star Wars).

(*) : Emission diffusée sur Radio Graf'Hit à Compiègne(Oise), Radio Ballade à Esperaza (Languedoc Roussillon), Radio 103 à
Périgueux (Dordogne), Radio Campus à Amiens (Somme) et Clin D'OEil FM à Sophia Antipolis(Alpes-Maritimes).

Synopsis : "Victor Frankenstein n'est pas mort. Il vit sous une fausse identité, Carl Victor, devenu psychiatre dans un asile. Ayant perdu ses mains lors d'un incendie, il demande à un nouvel arrivant dans sa clinique, le docteur chirurgien Simon Helder, de l'assister dans ses mystérieuses expériences."


ENTRETIEN AVEC NICOLAS STANZICK :

 



Né en 1978 à Poitiers, Nicolas Stanzick se passionne très tôt pour le cinéma fantastique, le rock et la contre-culture au sens large du terme. Après des études d'histoire à Paris-I Panthéon-Sorbonne, il collabore comme critique au Nouvel Observateur via Télécinéobs, à L'Ecran Fantastique, à Repérages, à Mauvais Genres sur France Culture et comme auteur au Dictionnaire du Cinéma populaire français (Nouveau monde, 2004). Nominé au Grand Prix de l'Imaginaire en 2010, Dans les griffes de la Hammer est son premier ouvrage.
Parallèlement à sa production littéraire, il poursuit une carrière de musicien dans le groupe Ultrazeen.

Pourquoi s'être attaché à écrire une histoire française de la britannique Hammer Films ?

Nicolas Stanzick : "Tout simplement parce que cette idée en apparence étrange fournissait la matière d'une histoire inédite et passionnante. Ici, en terres cartésiennes, c'est avec la Hammer qu'on s'initia au cinéma fantastique. Chose loin d'être simple... Se souvient-on par exemple qu'il fallût l'arrivée sur nos écrans des Frankenstein et des Dracula de Fisher pour que les livres de Stoker et de Shelley aient enfin droit à des traductions dignes de ce nom? Sait-on qu'avant le célèbre Cauchemar de Dracula, pour une immense majorité de français, le nom du comte était inconnu et le vampirisme une notion très floue ? Peut-on imaginer aujourd'hui les conditions de diffusion de ces films "maudits" dans des salles de quartiers souvent considérées comme mal famées, dangereuses et corruptrices ? Le cinéphile actuel, coutumier du relativisme culturel, prend-il toute la mesure du tollé médiatique que suscita l'irruption de la Hammer en 1957 ou du spectaculaire revirement critique qui reconnut en Fisher un grand auteur  après 1968 ? Bref, se focaliser sur l'exploitation et la réception de la Hammer en France, c'était inscrire tout ce pan de cinéma dans l'histoire culturelle des années 60 et 70. Mieux, c'était un moyen de révéler une part de la vérité intime de ces films par le prisme des regards successifs, positifs ou négatifs, qui se sont portés sur eux. Et au delà, c'était une façon d'écrire l'histoire de la cinéphilie fantastique française via son emblème de naissance, la Hammer."

Dans les griffes de la Hammer se divise en deux parties égales. Il y a d'un côté votre récit du phénomène Hammer en France et de l'autre, de longs entretiens avec de célèbres cinéphiles fantastiques français qui racontent leur expérience personnelle de la Hammer ? Pourquoi ce choix de scinder en deux le livre ?

N.S. : "Ces deux parties sont conçues pour dialoguer entre elles. Je crois d'ailleurs qu'on peut indifféremment entamer le livre par l'une ou l'autre. La cinéphilie est une étrange passion qui se partage toujours entre intellect et émotions intimes. Il était impératif pour moi de fournir davantage qu'une réflexion théorique et de donner au livre une véritable épaisseur humaine. Les entretiens avec ces critiques, fondateurs de revue ou militants de la contre-culture étaient donc davantage qu'une somme de précieux témoignages : ils constituaient la matière sensible de cette histoire française de la Hammer que j'avais à coeur d'écrire."


CONTACT :

Jérôme Pottier / Les Films De La Gorgone / 16 Rue Robert Néret / 60170 CARLEPONT /
Site : www.lesfilmsdelagorgone.fr/
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